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691 000 visiteurs au Salon de l’Agriculture 

Avec 691 000 visiteurs, le Salon internationale de l’agriculture qui a fermé ses portes le 1er mars, reste l’un des évènements préférés des Français. Certes, la fréquentation est un peu moins importante que celle de 2014 qui avec 703 000 avait battu le record des visiteurs. Les organisateurs sont néanmoins satisfaits, la crainte était que les attentats de Janvier à Paris et le plan Vigipirate décourage les Parisiens et les provinciaux. Il n’en a rien été. «  Ces chiffres confirment que le salon reste un temps fort pour tous les Français. Il occupe une place majeure pour garder le contact avec la filière et donner des réponses à une partie de la population », s’est félicité Jean-Luc Poulain, le président du Ceneca et du Salon de l’Agriculture. L’édition 2015 n’a pas failli à la tradition. Elle a vu défiler les principaux responsables politiques de notre pays. Du président de la République, aux responsables de partis, en passant par le Premier ministre et de nombreux ministres du Gouvernement, tous ont tenu à arpenter les allées du salon.

Didier Bouville

Le président de l’IRVA est décédé des suites d’une longue maladie samedi 28 février. Patrick Mouysset avait 49 ans et portait haut et fort la production de veau d’Aveyron et du Ségala avec efficacité et le respect de tous ceux qui travaillaient avec lui. Ses obsèques auront lieu ce lundi 2 mars à 14 h à Lardeyrolles. Réactions dans la Volonté Paysanne de cette semaine. Notre journal s’associe à la peine qui touche toute sa famille et les collaborateurs de l’IRVA.

Didier Bouville

Les «Drive fermiers» Bienvenue à la ferme atteignent 1,5 M€ de chiffre d’affaires

Selon des données obtenues sur le Salon de l’agriculture, les « Drive fermiers » du réseau Bienvenue à la Ferme des chambres d’agriculture atteignent plus d’1,5 million d’euros de chiffre, deux ans après leur création. Ces Drive permettent au consommateur de commander sur un site auprès d’agriculteurs et d’aller ensuite chercher sa commande sur un seul lieu. Le réseau compte aujourd’hui 29 Drive avec 56 points de retrait, 1000 producteurs et 25 000 consommateurs inscrits, 17000 produits en vente. Près de 40 000 commandes ont été effectuées l’an dernier. En 2015, 11 nouveaux Drive fermiers devraient voir le jour au sein du réseau.

Didier Bouville

La MSA et la Poste s’allient pour aider les habitants des milieux ruraux

La Mutualité sociale agricole (MSA) et la Poste ont signé une convention de partenariat, au Salon de l’agriculture, le 26 février, pour assurer une «offre de service de proximité et de qualité» en milieu rural. Concrètement, le facteur pourra, par exemple, porter des médicaments ou contribuer au lien social avec les personnes isolées ou âgées. Des expérimentations locales vont dès à présent être mises en place. «L’objectif de la MSA et de la Poste est de trouver des solutions à l’isolement rural et géographique», indique Philippe Wahl le président de la Poste. «Par exemple, on sait que 50 % des gens qui ont droit à la complémentaire santé, ne la demandent pas. Avec ce partenariat, on pourra leur donner un petit coup de pouce», explique Gérard Pelhâte, le président de la MSA.

Didier Bouville

+ 2,2 % de cotisants pour Agrica en 2014

« L’année 2014 aura été une bonne année », a assuré François Gin, le directeur d’Agrica au Salon de l’agriculture le 25 février. Le nombre de cotisants a augmenté de 2,2 % en 2014 par rapport à 2013 grâce notamment aux « clauses de respiration ». « Les partenaires sociaux ouvrent ces clauses qui permettent aux entreprise de changer de retraite complémentaire. En agriculture, cela joue en notre faveur car elles voient l’intérêt du guichet unique », explique François Gin. Au total, Agrica passe les 2 milliards d’euros de cotisations en retraite et 557 millions d’euros en prévoyance.

Didier Bouville

Ovin : Le Foll affirme son soutien pour le plan Inn’Ovin

Stéphane Le Foll est venu apposer sa signature en bas du nouveau programme de relance et de développement de la filière ovine, Inn’Ovin, au Sia. « Nous avons beaucoup d’atouts à faire valoir, surtout dans la filière ovine. Il faut qu’on la développe sous tous ses aspects, pour le lait comme pour la viande » s’est-il exclamé. Il félicite la filière pour ce pacte qui montre « une volonté de cette filière de se structurer, de se construire, de s’organiser ». Dans un « contexte comme aujourd’hui, c’est formidable ! C’est un très bon message! », a-t-il conclu. Inn’Ovin prend la suite de la Reconquète Ovine, lancé en 2009. « Plus d’agneau, plus d’emploi » a résumé Franck Dieny, secrétaire générale adjoint de la FNO, a propos de ce nouveau programme. « Il se décline à l’échelon nationale et régionale, selon plusieurs axes » qui concernent l’installation, l’attractivité du métier, le revenu économique des éleveurs, l’environnement, la transition énergétique, etc.

Didier Bouville

Lancement de l’université en ligne Agreenium

L’ouverture de l’université en ligne Agreenium a été officialisée le 24 février au salon de l’agriculture par quatre membres du Gouvernement : Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à la Recherche et Carole Delga, secrétaire d’Etat au Commerce. Le premier module de cours en ligne, tout juste ouvert aux inscriptions, est consacré à l’agroécologie, un sujet complexe et controversé qui justifie la mobilisation de différents champs de la recherche. Il est hébergé sur la plateforme France université numérique (FUN), pour un début des cours en septembre. Quatre autres cours, pour le moment non diplômants, devraient suivre en 2015 : épidémiologie, viticulture, protéines végétales, et outils de mesure. L’opérateur, Agreenium, futur Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France (IAVFF) depuis le vote de la loi d’Avenir, regroupera les principaux acteurs de la recherche et de la formation supérieure agronomique et vétérinaire (Inra, Cirad, Agro Campus, Agro Paris Tech…).

Didier Bouville

Stéphane Le Foll fixe les orientations de FranceAgriMer pour trois ans

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a signé le 23 février le Contrat d’objectifs et de performance (COP) de FranceAgriMer au Salon international de l’agriculture. Ce contrat a fixé les quatre grandes orientations stratégiques de l’établissement pour 2015-2017 : développer et promouvoir l’offre d’analyse économique et d’expertise de l’établissement, renforcer le rôle des Conseils spécialisés dans l’élaboration et l’accompagnement des stratégies de filières, être un opérateur exemplaire de l’État et privilégier la qualité de services, et poursuivre la modernisation de l’établissement et améliorer son  efficience. Pour y parvenir, FranceAgriMer va mettre en place sur la même période un Projet d’établissement. Un suivi des objectifs et des résultats aura lieu tous les ans.

Didier Bouville

Lait : La FNPL sereine pour la fin des négociations commerciales

«Les gens crient moins que d’habitude», selon André Bonnard, trésorier de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), à propos des négociations commerciales entre industriels et distributeurs, lors d’une conférence de presse, le 23 février. Si le lait de consommation est plutôt en bonne place, notamment en origine France, la poudre et le beurre «tanguent» un peu. «C’est le coût de la transparence. Trop de transparence nuit aux opérateurs, mais pas à nous!», affirme André Bonnard. «Si tous les distributeurs achètent au même tarif, la guerre des prix, c’est au distributeur de se la financer!» Les distributeurs «négocient à la baisse», environ -2% sur les marques nationales, soit un peu moins que «la baisse du marché en instantané». Il note que «les négociations avec les hard-discounter sont plus faciles qu’avec les autres». Ces distributeurs «passent les hausses» plus facilement. L’arrivée de Lidl au Sia est plutôt bien vue par la FNPL. «Ils nous enlèvent une épine du pied» en venant sur le terrain des autres distributeurs, explique André Bonnard.

Didier Bouville

Aide au stockage du porc : le projet de Bruxelles

À l’ordre du jour du comité de gestion européen le 24 février, le projet de règlement de la Commission de Bruxelles ouvrant l’aide au stockage privé de la viande porcine prévoit une durée de stockage de 90, 120 ou 150 jours. Dépendant de la durée de stockage et de la découpe, l’aide sera par exemple, selon cette proposition, de 230, 243 ou 257 €/t pour les demi-carcasses et de 281,293 ou 305 €/t pour les jambons, longes et poitrines désossés. Une garantie sera demandée, correspondant à 20 % du montant de l’aide. Chaque demande devra porter au minimum sur 10 t pour les produits désossés et 15 t pour les autres produits.

Didier Bouville