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Lait : décélération de la collecte fin 2014 en France et en Europe

La collecte de lait «a commencé à décélérer en France et en Europe fin 2014 mais reste supérieure aux débouchés», note l’Institut de l’Élevage dans une note de conjoncture, parue le 13 janvier. En septembre, la collecte était à nouveau supérieure de 7% par rapport à celle de septembre 2013. Mais en octobre et novembre, elle n’était respectivement supérieure que de 2,5% et 1%. En décembre, la collecte aurait même retrouvé le niveau de 2013, affirme l’Institut de l’Élevage, selon des sondages de FranceAgriMer. A l’échelle européenne, la collecte d’octobre était supérieure de 3% à 2013. «Le rythme de progression a diminué, mais par rapport à une référence 2013 élevée», note l’Institut.

La rédaction

Lait : une organisation de producteurs se prépare à attaquer Lactalis en justice

L’organisation de producteurs Normandie-Centre (OPNC), livrant à Lactalis, se prépare à attaquer la laiterie en justice dans le cadre d’une «action de groupe», rapporte la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) dans un communiqué du 13 janvier. Les 500 éleveurs de l’OPNC reprochent à Lactalis de ne pas avoir respecté les termes du contrat qui les lie, en particulier sur la fixation des prix. Ils estiment le préjudice à 8000€ par exploitation. L’action de groupe est une possibilité ouverte récemment aux producteurs de lait par la Loi d’avenir, rappelle la FNPL, qui soutiendra cette action dans le cadre d’une «procédure d’intervention volontaire», ce qui revient, explique-t-elle, à se porter partie civile. Cette décision de la FNPL «sera la règle dès qu’une OP agréée décidera d’une action de groupe contre son transformateurs», annoncent les producteurs. «Il s’agit de remettre les transformateurs dans le droit chemin», a prévenu le président de la FNPL, Thierry Roquefeuil.

La rédaction

Porcs : vers une production record en Espagne

En Espagne, «les entreprises d’abattage disposent des plus fortes offres de toute l’histoire de la production espagnole», observe le Marché du porc breton (MPB) de Plérin dans sa note de conjoncture, le 12 janvier. La production a augmenté de 3,43% (en têtes) sur les 10 premiers mois de l’année. Cette hausse s’accélère en fin d’année. Les abattages de septembre et d’octobre sont respectivement supérieurs de 6,02% et 7,70% à ceux des mêmes mois en 2013. «La production pourrait augmenter de 4% en 2014, à 43 millions de porcs», note le directeur du MPB, Jean-Pierre Joly. «Les développements et les créations ont été plus importants que les arrêts, et sont essentiellement le fait d’entreprises d’intégration».

La rédaction

Les élections MSA ont débuté le 12 janvier

Du 12 au 27 janvier, les adhérents de la Mutualité sociale agricole (MSA) sont appelés à élire leurs 25 000 délégués chargés de les représenter. Pour la première fois, le vote par Internet est possible. Les électeurs sont répartis au sein de trois collèges : les exploitants agricoles, les salariés de l’agriculture et les employeurs de main d’œuvre. Le président sortant de la MSA, Gérard Pelhâte, espère 40 à 50 % de participation. Les résultats seront connus le 4 février.

La rédaction

Xavier Beulin : «nous allons challenger le rapport Potier»

« Le rapport Potier a le mérite d’exister mais nous allons le challenger, c’est sûr », a estimé le président de la FNSEA Xavier Beulin en présentant ses vœux à la presse. Xavier Beulin reproche au rapport sur la réduction des phytos remis par le député à Manuel Valls, de se cantonner aux aspects purement quantitatifs. « L’analyse n’est pas conduite sur le plan qualitatif, celui de l’impact des produits phytos sur la santé et l’environnement » explique le président de la FNSEA. Selon lui, ce travail se borne à analyser les volumes de produits utilisés, à envisager des interdictions plutôt que des alternatives technologiques. « Il est très léger sur le volet innovation » considère Xavier Beulin. Le rapport devrait être présenté officiellement aux organisations agricoles le 15 janvier au comité écophyto.

La rédaction

Plan Ecophyto : le ministre proposera les axes du nouveau plan le 30 janvier 

Suite à la remise au Premier ministre du rapport de Dominique Potier sur les phytosanitaires, le 23 décembre, le ministre de l’Agriculture  évoquera les grands axes de la nouvelle version du plan Ecophyto lors du Comité national d’orientation et de suivi le 30 janvier. Un communiqué diffusé par le ministère de l’Agriculture précise que trois orientations seront particulièrement mises en avant : l’amplification de la diffusion et du transfert des bonnes pratiques, à l’image de ce qui est réalisé dans le réseau des 1 000 fermes DEPHY, l’amplification du développement des alternatives aux produits phytosanitaires (biocontrôle et agroéquipements pour une agriculture de précision), et la réaffectation des moyens financiers du plan Ecophyto au bénéfice d’agriculteurs engagés dans des changements de pratiques durables (notamment les GIEE). 

La rédaction

Le Premier ministre lance une mission pour simplifier le compte pénibilité  

Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé le 8 janvier une mission pour simplifier et sécuriser le dispositif du compte personnel de prévention de la pénibilité, contesté par les chefs d’entreprise. Confiée à Christophe Sirugue, député de Saône-et-Loire, et à Gérard Huot, chef d’entreprise, cette mission devra  d’ici juin 2015 « formuler des propositions de simplification (…), de sécurisation juridique pour prévenir d’éventuelles sources de contentieux et d’articulation avec les actions de prévention des entreprises », précise le communiqué de Matignon. Il s’agira notamment de trouver un équilibre « entre la définition et le suivi individuel de l’exposition aux facteurs de pénibilité et des appréciations plus collectives des situations de pénibilité, moins individualisées mais plus simples à suivre pour les entreprises ».  

La rédaction

Blé : la Russie  taxe ses exportations

Après la forte dévaluation du rouble face au dollar, le prix des céréales russes ont gagné en compétitivité sur la scène internationale et ont stimulé les exportations. Face à cette situation,  Moscou a annoncé la mise en place d’une taxe à l’exportation pour éviter la fuite des céréales à l’étranger au détriment du marché intérieur. Celle-ci a été fixée à 35 €/t. De son côté l’Ukraine a annoncé la fin des remboursements de TVA (taux fixé à 20 %) sur les exports de produits agricoles. Cette décision est également entrée en application le 1er janvier 2015. L’offre russe comme ukrainienne de céréales sur les marchés internationaux devrait se réduire et la demande se reporter vers d’autres origines. (D’après AGPM)

La rédaction

Attentat contre Charlie Hebdo : la FNSEA indignée 

« La FNSEA est aux cotés de tous ceux qui luttent pour les libertés », déclare la FNSEA dans un communiqué après l’attentat qui a frappé la rédaction de Charlie Hebdo, le 7 janvier à Paris. « La République doit être défendue par le rassemblement et l’unité sans arrière-pensée, sans état d’âme et sans ambiguïté, car elle est notre bien commun, notre vivre ensemble » ajoute-t-elle. Elle s’insurge contre des groupes de fanatiques et des extrémistes  qui « attaquent la démocratie » et qui « veulent le pouvoir pour les uns, la soumission pour les autres et l’imposition de leurs propres règles à tous ».

Porc : les abattoirs industriels de la Manche en redressement judiciaire 

Le tribunal de commerce de Coutances a placé, le 6 janvier, les abattoirs industriels de la Manche en redressement judiciaire. Il s’agit là d’un nouvel épisode de la crise porcine qui frappe l’Ouest de la France. Après la fermeture du site de Gad à Lampaul-Guimiliau dans le Finistère, puis la reprise de l’abattoir Gad de Josselin dans le Morbihan par Intermarché, c’est le troisième site d’abattage de porcs frappé par les difficultés de la filière porcine française. Implanté à Sainte Cécile dans le sud de la Manche, l’abattoir n’a pas résisté à la concurrence espagnole et allemande ainsi qu’à la guerre des prix que se livre la grande distribution. L’embargo russe, depuis le début 2014, a porté le coup de grâce à cette entreprise contrôlée par la Coopérative agricole porcine de la Manche (CAP 50). L’abattoir a traité 81 000 tonnes de viande (dont 81 % de porc) et a réalisé un chiffre d’affaires de 247 millions d’euros en 2013. Sa survie est aujourd’hui liée à l’arrivée d’un repreneur.

La rédaction