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Dons de lait défiscalisés avant le 15 février 

La filière laitière a obtenu en 2014 des pouvoirs publics un nouveau régime fiscal pour les dons de lait. Désormais les éleveurs laitiers peuvent bénéficier d’une réduction d’impôts comme tout autre citoyen qui fait un don en argent. Mais pour que les producteurs de lait puissent bénéficier de la défiscalisation sur le prochain exercice comptable, les dons doivent être effectués avant le 15 février 2015, indique Marie Thérèse Bonneau, secrétaire générale de la Fédération nationale des producteurs de lait. Selon Solaal, l’association créée par Jean-Michel Lemétayer pour promouvoir et organiser les dons agricoles, la filière laitière donne et transforme chaque année 8 millions de litres de lait chaque année. « Cela couvre les besoins en équivalent lait de 50 000 familles de 4 personnes pour année » précise-t-elle.

La rédaction

Sivens : un «gâchis», dénoncent Irrigants de France et Orama

Irrigants de France et Orama (producteurs de blé, maïs et oléoprotéagineux) critiquent l’abandon du projet de barrage à Sivens, décrivant la « chronique d’un gâchis annoncé », faite d’une série d’expertises et de « fausses alternatives » pour notamment gagner du temps. Les deux organisations y voient « un inacceptable gâchis : 25 années de concertation locale et de multiples rapports mis à la trappe, 75 agriculteurs toujours en attente d’une solution durable… pour satisfaire in fine quelques activistes », selon un communiqué le 19 janvier. Une décision du ministère de l’Ecologie « au mépris de la démocratie, des avantages pour la protection des milieux aquatiques et des agriculteurs souhaitant investir dans l’irrigation pour développer une activité agricole (cultures spécialisées, production bio, arbres fruitiers…), l’une des rares possibilités de créer de la richesse dans la région. »

La rédaction

« Les agriculteurs sont remontés », explique Pierre Vincens, vice-président de la FDSEA du Tarn, le 19 janvier. Trois jours plus tôt, Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie a validé un rapport d’experts qui exclut le projet initial de la retenue d’eau de Sivens dans le Tarn. Il propose soit la construction d’une retenue plus « modeste », soit la construction d’un ensemble de trois retenues latérales ou collinaires. La FDSEA du Tarn dénonce : « les propositions coûtent plus chères et ne répondent pas aux besoins ». Le 19 janvier, 100 à 150 agriculteurs (selon les gendarmes) ont conduit une trentaine de tracteurs (selon la FDSEA) vers la Zone à défendre de Sivens pour « montrer leur colère ».

La rédaction

Sivens : les chambres d’agriculture du Tarn et du Tarn-et-Garonne sont «consternées»

Les chambres d’agriculture du Tarn et du Tarn-et-Garonne sont «consternées» par la conclusion du rapport d’experts du ministère de l’Ecologie validé le 16 janvier. Ce dernier préconise l’abandon du projet initial de retenue d’eau de Sivens. Les deux chambres y voient le refus «d’un projet porté par l’ensemble des forces du territoire et qui est soutenu à l’échelle du bassin Adour-Garonne». Elles insistent sur «la nécessité de stocker un minimum de 1,1 million de mètres cubes d’eau». Les experts du ministère proposent de rabaisser ce volume à 750000 mètres cubes dans un projet plus «modeste» que le projet initial.

La rédaction

Sivens : la mission d’inspection mandatée par S. Royal propose deux solutions

La ministre de l’Environnement Ségolène Royal a reçu et validé, le 16 janvier, les conclusions d’une mission d’inspection complémentaire qu’elle avait mandatée sur le dossier de la retenue d’eau de Sivens, annonce-t-elle dans un communiqué. Le rapport établit les besoins de stockage sur le territoire à 750 000 m3 (la capacité de stockage de l’ouvrage initialement prévu était de 1,5 million m3), et propose deux solutions pour y parvenir: «un réservoir dans l’emprise initiale, plus modeste, 300 mètres à l’amont, avec un bras de contournement permettant d’assurer la continuité d’eau» et «une alternative comprenant un ensemble de trois retenues latérales ou collinaires» dont l’une à Sivens.

La rédaction

La FNB redemande un étiquetage de l’origine de la viande des plats préparés  

Deux ans après le scandale de la viande de cheval dans les plats préparés, notamment des lasagnes, la Fédération nationale bovine (FNB) regrette que sur la question de l’indication obligatoire de l’origine de la viande bovine, « l’Europe apparaît étonnement « en panne » ». Dans un communiqué du 15 janvier, la FNB demande donc aux instances communautaires la mise en place d’une « évolution réglementaire renforcée en matière d’étiquetage de l’origine », arguant qu’il s’agit là d’une demande réelle des consommateurs et que cette mesure serait pour les éleveurs « une perspective positive en matière de reconquête de la confiance des consommateurs ».

La rédaction

Eau : des organisations de Midi-Pyrénées demandent un plan régional 

Alors que la ministre de l’Ecologie doit très prochainement donner son avis sur le projet de retenue d’eau de Sivens, dans le Tarn, un certain nombre d’organisations agricoles et économiques de Midi-Pyrénées ont tenu à rappeler les enjeux de la gestion de l’eau sur leur territoire, le déficit structurel du bassin Adour-Garonne étant selon elles estimé à 220 millions de mètres cubes. Dans un communiqué du 13 janvier, la Chambre d’agriculture, le Conseil économique, social et environnemental, la Chambre de métiers et de l’artisanat, la CCI, la FRSEA, Jeunes Agriculteurs, Coop de France, Agri Sud-Ouest innovation et l’Aria ont ainsi rappelé « que toutes les procédures de consultation et de décisions, longues, compliquées et coûteuses ont été respectées », et demandent notamment la réalisation effective de la retenue de Sivens, ce type de projets étant « à la base du maintien et du développement de l’activité humaine ». Les organisations plaident donc en faveur d’un « plan régional pour sécuriser les ressources en eau dans les territoires de Midi-Pyrénées ». 

La rédaction

Plus de 250 000 stagiaires ont suivi la formation Certiphyto 

Depuis l’origine en 2009 et jusqu’en janvier 2015, Vivea a financé la formation de 252 593 stagiaires au cours de 21 279 formations à Certiphyto. En ont principalement bénéficié les agriculteurs. Ils ont été 242 731 à suivre la formation contre 9 862 prestataires de service. Régionalement, ce sont les régions de l’Ouest et du Sud-Ouest qui ont réalisé le plus de formation sur la période, d’abord l’Aquitaine pour 1 878 sessions devant Midi-Pyrénées (1 769), les Pays-de-Loire (1 687) et la Bretagne (1 672), loin devant les deux Normandie, les régions de l’est, du Nord et du Massif central qui ont effectué moins de 1 000 sessions de formation. Entre les deux (entre 1 000 et 1 500 formations), le Centre, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte-D’azur.

La rédaction

Lactalis condamne la «judiciariation des relations» avec ses producteurs

Le groupe Lactalis considère que «la judiciarisation des relations avec certaines organisations de producteurs n’est pas la solution aux enjeux du marché», dans un communiqué du 14 janvier. La veille, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) a annoncé que deux organisations de producteurs livrant à Lactalis se préparent, avec l’appui de la FNPL, à attaquer Lactalis en justice, estimant que leur collecteur ne respecte pas ses engagements de prix. Le groupe prévient que cette stratégie de judiciarisation sera «lourde de conséquences», et assure qu’il «a respecté ses engagements et suivi tout au long de cette année 2014 les évolutions du marché».

La rédaction

Porcs : un bon cru pour les exportations européennes vers le Japon

La publication par les autorités japonaise des chiffres d’importations de viande de porc, cumulées de janvier à novembre, montre que l’Europe s’est placée «en tête des ventes vers le pays du soleil levant (38,25% de parts de marché)», remarque le marché du porc breton (MPB) de Plérin, dans sa note mensuelle, parue le 14 janvier. Les ventes européennes ont progressé de 42,6%, «aidées en cela par un euro faible et un cours du porc européen attractif», expliquent les analystes bretons. Sur la même période, la France a augmenté ses envois de 82,9%. Les exportateurs américains, malgré des prix élevés sur leur marché intérieur, «n’ont rien lâché», et préservé 33% de parts de marché.

La rédaction