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La FNSEA reçue par le gouvernement juste avant le Salon de l’agriculture

Une délégation emmenée par le président de la FNSEA Xavier Beulin sera reçue, le 17 février, par Manuel Valls, quelques jours avant le début du Salon de l’agriculture, le 21 février. Le Premier ministre sera entouré des ministres de l’Écologie, de l’Agriculture, de l’Économie, du Travail et de l’Enseignement, ainsi que de la députée missionnée sur les contrôles en exploitations agricoles. Le syndicat explique, dans un communiqué du 16 février, qu’il abordera les sujets suivants: «allègement des contrôles PAC, relations commerciales avec la distribution, assouplissements du compte pénibilité, valorisation du produire et manger Français, notamment dans la restauration collective, entretien des cours d’eau…».

La rédaction

PAC : la FNSEA invoque « des actions plus dures » si les règles ne sont pas connues sous peu 

La FNSEA et Jeunes agriculteurs se sont mobilisés le 13 février sur le terrain pour inviter élus et administratifs à se rendre compte par eux-mêmes, sur les exploitations, des difficultés de mise en œuvre des réglementations de la PAC. « Près de 70 départements se sont mobilisés », annonce la FNSEA dans un communiqué du 13 février. « Députés, sénateurs, DDT, DRAAF, Conseils régionaux auront été sensibilisés », ajoute le syndicat qui dénonce l’absence de clarté sur les règles PAC alors que les déclarations sont à remplir par les agriculteurs d’ici un mois. « Le jeu qui consiste à faire la politique de l’usure ne peut plus continuer », prévient la FNSEA qui annonce que « demain, faute d’avancées, il faudra passer de la sensibilisation aux actions plus dures ». 

La rédaction

Photovoltaïque: S. Royal annonce une revalorisation prochaine du tarif de rachat

A l’occasion du colloque du syndicat des énergies renouvelables (Ser), la ministre de l’Écologie, S. Royal a annoncé plusieurs mesures en faveur du développement des énergies renouvelables. En électricité photovoltaïque, elle annonce que le gouvernement travaille sur une revalorisation du tarif T4 (tarif de rachat de base de l’électricité solaire), dont les modalités seront précisées prochainement. La ministre note que selon les derniers chiffres publiés par RTE (Réseau de transport d’électricité), filiale d’EDF, les énergies renouvelables représentent près de 20 % de la consommation électrique, et dépassent le thermique fossile.

La rédaction

Allice, nouveau nom de l’UNCEIA 

L’Union nationale des coopératives d’élevage et d’insémination animale (UNCEIA) a acté le 11 février son changement de dénomination sociale et devient à présent Allice. Un nouveau nom dans lequel on retrouve « les notions d’alliance, en référence au réseau d’adhérents, mais aussi de service et d’innovation », explique l’union de coopératives dans un communiqué. Ce changement est justifié par la volonté de retrouver un nom qui ait du sens au regard des évolutions du secteur : « depuis une dizaine d’années, le champ d’activité de l’union (…) s’est considérablement élargi et ne concerne plus seulement l’insémination animale », précise le communiqué, qui rappelle aussi que la volonté d’acquérir une dimension internationale s’accommodait mal de l’ancien acronyme. « Demain, le périmètre des entreprises adhérentes peut encore évoluer, en revanche nous sommes certains de continuer à travailler pour l’élevage », fait également savoir Allice.

La rédaction

Manifestation d’éleveurs de porc à Plérin contre la faiblesse des cours 

A l’appel de la section porcine de la FDSEA des Côtes d’Armor, près de 300 éleveurs ont manifesté le 12 février au cadran de Plérin pour dénoncer la faiblesse des cours qui pèse lourdement sur la filière. Suite à leur action, le prix au kilogramme clôturait à 1,138 €, soit 5 centimes de hausse. « Un bon début », a déclaré la Fédération nationale porcine (FNP) dans un communiqué, ajoutant cependant que « la mobilisation doit se poursuivre (…). Il manque encore au moins 25 cts/kg de porc produit pour espérer stopper l’hémorragie actuelle en élevage porcin ! ».

La rédaction

Relations commerciales : les pratiques abusives «feront l’objet d’assignations» (gouvernement)

Les pratiques abusives dans les relations entre fournisseurs et distributeurs « feront l’objet de suites appropriées, et notamment d’assignations », indique un communiqué signé par les ministres S. Le Foll (Agriculture), E. Macron (Économie) et C. Delga (Commerce). Ce communiqué a été publié le 11 février au soir de la réunion qui s’est tenue à Bercy entre les représentants des producteurs, des industriels et des distributeurs pour faire le point des négociations commerciales en cours, à 15 jours de leur conclusion. Le même jour, des professionnels évoquaient deux assignations d’enseignes en cours. Les trois ministres ont appelé « les différents acteurs à la responsabilité », rappelant que la réunion du 23 octobre « avec les mêmes acteurs » avait permis de fixer des objectifs partagés pour les négociations 2015 » : sortir d’une logique « de confrontation permanente » entre fournisseurs et acheteurs. Le ministre de l’Économie a saisi l’Autorité de la concurrence sur les rapprochements entre enseignes de la distribution annoncés à l’automne dernier. L’avis sera rendu en mars.

La rédaction

La collecte laitière marque le pas en Europe, mais la reprise s’annonce forte en avril

La collecte laitière européenne marque «provisoirement le pas» à la veille de la fin des quotas laitiers, mais la reprise s’annonce forte dès avril, constate l’Institut de l’élevage dans sa lettre de conjoncture parue le 10 février. En France, la collecte a fléchi de 2 à 3% en janvier par rapport à la même période en 2014, d’après les chiffres de FranceAgrimer (-2% en Allemagne). A 2 mois de la fin de la campagne, les éleveurs français lèvent le pied, incités par «la réduction des allocations provisoires accordées par les laiteries» ou «un prix du lait dissuasif», analyse l’Institut de l’élevage, pour qui le phénomène devrait durer jusqu’en mars. L’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark connaissent le même tassement de production, mais les éleveurs prennent soin de ne pas entamer leur potentiel pour redémarrer leur production dès avril, notent les analystes. A l’Est de l’UE, la production, relancée plus tardivement, ne manifestait pas de signe de tassement à l’entrée de l’hiver.

La rédaction

«Une pénurie de lait bio est à venir», selon Lait Bio de France

«Une pénurie de lait bio est à venir», a assuré Lait Bio de France (organisations d’éleveurs laitiers bio), dans un communiqué le 10 février. D’un côté la consommation de produits laitiers bio a augmenté : «entre le 3ème trimestre 2014 et la même période 2013, les ventes progressent pour l’ensemble des produits laitiers bio (+12,2% pour la crème fraîche, +8,1% pour le fromage)». De l’autre, la production française a progressé, mais moins rapidement (+8%). Globalement, «augmenter les volumes de lait bio disponibles pour les filières passe très largement par des conversions». Or, la tendance n’est pas à un mouvement massif de conversions. Selon l’Agence bio, le nombre de fermes laitières bio entre 2012 et 2013 n’a pas évolué. Dans ce contexte, Lait Bio de France assure que malgré «les fortes pressions sur le prix du lait conventionnel», celui du bio «doit se maintenir et même augmenter».

La rédaction

Farre lance une plateforme internet pour «massifier» les pratiques durables

Le Forum des agriculteurs responsables respectueux de l’environnement (Farre) a annoncé l’ouverture d’un site internet destiné et conçu pour les agriculteurs, à Paris, le 5 février. Le site est gratuit et constitue un «portail sur les pratiques agricoles performantes et durables», explique le président Luc Smessaert. Ces dernières sont rassemblées sur des fiches techniques. Pour le moment, trois productions ont été décortiquées : blé, pomme-poire et vigne. L’utilisateur cible un problème (adventices, nutrition, ravageurs…) pour y trouver des pratiques intéressantes. Des leviers d’action sont associés à des fiches techniques très concrètes (description, machines à utiliser, …). Adresse : www.boitagri.com


La rédaction

Elections MSA : effritement de la participation mais 24 000 délégués élus tout de même

Les élections à la MSA (Mutualité sociale agricole) ont vu 800 000 électeurs nommer 24 000 délégués. La participation, de 31% en moyenne, s’est effritée par rapport à 39% en moyenne lors des précédents scrutins. Mais le président sortant de la Caisse centrale, Gérard Pelhâte, estime satisfaisant de voir que le nombre d’élus ne diminue que faiblement. La participation du premier collège, exploitants ou chefs d’entreprise non employeurs, a connu une participation de 39% Les candidatures étant, dans la plupart des cas, faites à titre individuel sans appartenance syndicale affichée, il n’est pas possible d’en tirer des indications de représentativité syndicale, selon la direction de la MSA. Pour les salariés, les résultats créditent la CFDT de 40,1% des élus, la CFE-CGC 25,5%, CGT 20,2%, FO 11,3% et la CFTC 2,8%.

La rédaction