La Fédération nationale ovine (FNO) a été reçue le 3 février par le ministre de l’Agriculture, la ministre de l’Ecologie et le préfet de Rhône Alpes Jean-François Carenco, missionné pour coordonner le Plan Loup. Cette rencontre fait suite à la manifestation organisée fin novembre par la FNO pour dénoncer l’augmentation inquiétante du nombre d’attaques sur les troupeaux et demander une amélioration du Plan Loup. «Ségolène Royal s’est montrée très volontaire», note la FNO dans un communiqué du 6 février, la ministre de l’Ecologie exprimant sa volonté d’atteindre d’ici fin mars le quota autorisé de 36 loups prélevés. De la même manière, Stéphane Le Foll a manifesté « son ambition de faire évoluer le statut du loup dans les textes européens », ce qui correspond au souhait de la FNO de déclasser le loup de la Convention de Berne et de la Directive Habitat. Jean-François Carenco a quant à lui fait des propositions d’amélioration concrètes du Plan Loup (indemnisation des dommages sur les troupeaux, protection, et protocole d’intervention sur les populations de loups). Satisfaite des échanges, la FNO attend néanmoins « une obligation de résultats » et «ne lâchera rien tant que les loups constitueront une menace pour la production ovine».
La rédaction