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Le Sima s’exporte 

En présence de Stéphane Le Foll, Patrick Pérard, le président d’Axema a signé deux accords de partenariat à l’étranger. L’un avec l’ambassadeur de Thaïlande à Paris pour la création d’un Sima Asean à Bangkok, qui se déroulera en septembre prochain. L’occasion de promouvoir le machinisme français et européen dans ce pays qui est au centre d’une plaque tournante pour l’exportation vers l’Asie du Sud Est, ainsi que l’a souligné l’ambassadeur. L’autre avec les autorités algériennes pour associer le Sima au Sipsa Algérie, le salon local de l’élevage et de l’agroalimentaire et de l’agroéquipement. La prochaine édition du Sima/Sipsa aura lieu en mai 2016. « Cet accord ouvre la porte du Sima du Maghreb et de l’Afrique », a déclaré le représentant de l’Algérie.

La rédaction

JA et le Crédit agricole lancent un livret d’épargne pour financer l’installation 

Constatant que « le coût de reprise d’une exploitation agricole est de plus en plus important » et que « les aides de l’Etat et de l’Europe ne suffisent plus à couvrir les frais », le président de Jeunes Agriculteurs, Thomas Diemer, a présenté le livret d’épargne Projet Agri le 23 février au Salon de l’agriculture, en collaboration avec le Crédit Agricole. L’établissement bancaire, « qui finance 80 % de l’agriculture et 50 % de l’agroalimentaire » comme le rappelle le directeur général de la Fédération nationale du Crédit agricole, Bertrand Corbeau, a trouvé logique de participer à l’élaboration d’un produit d’épargne nouveau destiné à faciliter l’installation. Complémentaire à la Dotation Jeune Agriculteur et aux prêts bonifiés, ce livret fonctionne sur le principe d’un Compte épargne logement : l’épargne génère des droits à prêts à taux préférentiel (aujourd’hui à 0,8 %), mobilisables lors de l’installation. Le plafond d’emprunt est fixé à 50 000 euros, et il est possible de cumuler son épargne avec celle de ses proches ou du cédant. Le livret Projet Agri sera disponible à partir de mi-mars 2015 dans les caisses régionales qui participent au lancement de l’offre.

La rédaction

Sondage : 87 % des Français seraient favorables à de petites exploitations

Une écrasante majorité de Français (87 %) souhaitent que la politique agricole favorise les « petites exploitations qui privilégient la qualité des produits » tandis que 52 % jugent les agriculteurs « pollueurs », selon un sondage Odoxa publié le 22 février dans Le Parisien. Selon cette enquête d’opinion publiée au lendemain de l’ouverture du Salon de l’Agriculture, 70 % des sondés estiment que l’agriculture est un secteur dont le développement doit être prioritaire pour la France, et 76 % pensent qu’il faut « continuer à la subventionner pour maintenir une France rurale ». Les Français expriment par ailleurs de sérieuses réserves sur le respect de l’environnement par les agriculteurs : 52 % les jugeant « pollueurs », 64 % estimant que la profession n’est pas suffisamment attentive à l’environnement et 51 % pensant qu’elle n’accorde pas assez d’attention à la sécurité sanitaire. Cependant, 82 % des Français ont une bonne opinion globale de la profession, jugée « utile » à 96 %. L’enquête a été réalisée par internet les 19 et 20 février auprès d’un échantillon (méthode des quotas) de 1 002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

La rédaction

Pas de problème pour les prix du lait selon le Commissaire européen à l’agriculture

Il n’y a pour l’instant « aucun problème » sur le prix du lait en Europe, a expliqué le 22 février le commissaire européen à l’agriculture Phil Hogan à l’AFP, à un mois de la fin du système de quotas, qui pourrait faire chuter les prix. « Je ne vais pas entraîner le secteur laitier français, ou aucun autre, dans une crise en parlant de baisse des prix. Les prix du lait en Europe sont les mêmes qu’il y a deux ans. S’il y a des problèmes au final, nous les gérerons mais il n’y a aucun problème pour l’instant », affirmait Phil Hogan lors de sa visite au Salon de l’agriculture à Paris. Si jamais une crise devait se produire, « il y aura des mécanismes de marché » pour y faire face, a-t-il assuré. « Nous allons continuer d’ouvrir de nouvelles opportunités de marché (pour le lait européen, N.D.L.R.) lors de mes visites aux pays tiers », extérieurs à l’Union européenne, a promis Phil Hogan.

La rédaction

FranceAgriMer : un comité grandes cultures-élevage-nutrition animale en cours de création

La création d’un comité grandes cultures-élevage-nutrition animale est en cours de réflexion au sein de FranceAgriMer. « Déjà 11 comités sont présents, aussi s’agit-il d’optimiser le fonctionnement de certains groupes de travail concernant la nutrition animale, les grandes cultures et l’élevage » et non d’alourdir un système, a expliqué Jacques Andrieux, chef de la mission filières à FranceAgriMer, le 17 février, lors du Conseil spécialisé filières laitières. La composition de ce comité est déjà établie mais interpelle la FNPL. « L’ensemble de ceux qui produisent et vendent de l’alimentation animale sont présents mais non pas ceux qui l’achètent », a répondu Marie-Thérèse Bonneau, secrétaire générale de la FNPL. Tous constatent qu’il reste difficile de représenter toutes les filières animales, aussi la composition de ce comité est encore en cours de définition.

La rédaction

PAC : Les surfaces admissibles seront définies fin mars, selon le Ministère de l’agriculture

Les règles de définition des surfaces admissibles aux aides PAC seront clairement établies fin mars, selon le Ministère de l’agriculture. Ces règles avaient été sujettes auparavant à de nombreuses déclinaisons et interprétations régionales en France, induisant un remboursement de plusieurs centaines de millions d’euros à la Commission européenne. « Nous souhaitons aujourd’hui établir des règles nationales afin que ces interprétations ne se reproduisent pas. Un référentiel photo est également en cours d’élaboration. L’agriculteur pourra effectuer sa déclaration PAC, comme les années précédentes, sachant qu’au 15 mai les déclarations seront closes », explique-t-on dans l’entourage du ministre de l’agriculture. Ces règles seront définies pour plusieurs années et ne devraient pas être sujettes à modifications annuelles comme cela l’était auparavant.

La rédaction

PAC : le ministère assure que les agriculteurs pourront clôturer leur déclaration PAC au 15 mai

PMTVA, MAE, ICHN, surfaces admissibles… les agriculteurs pourront faire leur déclaration PAC « comme les autres années », avec une clôture au 15 mai, a estimé un membre du ministère de l’Agriculture, le 18 février. Si certaines aides sont encore en cours de négociations avec Bruxelles, comme l’ICHN, un accord devrait être trouvé rapidement. Concernant la PMTVA, la déclaration sera également effective au 15 mai, avec la possibilité « d’un effet rétroactif » pour le début de l’année 2015. L’agriculteur pourra également s’engager dans diverses MAE, sachant que si les modalités n’en sont pas clairement définies au moment de sa déclaration, il lui sera possible de se rétracter durant un an. « Une confirmation obligatoire sera demandée par la suite », affirme-t-on au Ministère, même si « en avril-mai, toutes les MAE devraient être calées ». Côté DPB (droits à paiement de base), le texte réglementaire sera certainement appliqué sans possibilité de modification.

La rédaction

Porcs : la FNP demande des reports d’annuités et de cotisations sociales

Le président de la Fédération nationale porcine (FNP) Paul Auffray, reçu par le ministre de l’Agriculture le 17 février, a plaidé pour que les éleveurs de porcs, mis en difficulté par l’embargo russe décrété en février 2014, puissent bénéficier de reports d’annuités avec une prise en charge des frais financiers par les pouvoirs publics. «Nous préférons cette solution aux prêts à court terme. Le ministre s’est engagé à recontacter les banquiers à ce sujet», explique-t-il. La FNP demande également à ce que les éleveurs puissent bénéficier de demandes d’exonérations ou de reports de cotisations sociales, examinées au niveau départemental. Au niveau européen, la FNP confie que le ministre se serait montré optimiste quant à la mise en place prochaine de mesures de stockage. «De plus en plus de pays y sont favorables, mais on ne rêve plus, on attend de voir», explique Paul Auffray, qui estime qu’une exploitation porcine «de taille moyenne» (200 truies) perd actuellement 10 000 euros par mois.

La rédaction

L’assurance socle risques climatiques de Groupama sera commercialisée à partir de «cet automne»

Groupama commercialisera son produit d’assurance-socle (couverture contre les risques climatiques, subventionnée par l’État) à partir de l’automne 2015 pour la récolte 2016 en grandes cultures, et au printemps 2016 pour la viticulture, l’arboriculture et les prairies, a annoncé l’assureur lors d’une conférence de presse, le 17 février. Groupama table actuellement sur une prime nette (subventions retranchées) de 10€ par hectare en grandes cultures, et une franchise serait fixée à 30%. Seule la quantité sera assurée. Certaines options complémentaires pourraient être subventionnées par l’Etat, comme un niveau de franchise moins élevé ou une couverture en fonction de la qualité de la récolte. Pour couvrir 70% des surfaces assurables en France (viticulture, arboriculture, grandes cultures, prairies), Groupama estime le besoin en subventions de l’État entre 450 et 650 M€ par an. L’enveloppe annoncée par le ministère de l’Agriculture en juillet dernier est de 100 M€ par an. «Ce n’est pas nous qui souhaitons démarrer en automne», explique Stéphane Gin (Groupama). «Mais nous accompagnons le développement de cette offre».

La rédaction

Le nombre de chefs d’exploitation baisse mais de façon modérée

473 900 chefs d’exploitation ou entreprises agricoles ont cotisé à la MSA en 2014, soit une baisse de 1 % par rapport à 2013, annoncent les statistiques de la Mutualité sociale agricole (MSA) parues le 17 février. « Cette baisse identique à celle de l’an passée (-1,1%) s’inscrit dans la tendance observée depuis 2005. » Selon la MSA, la baisse démographique affecte davantage les secteurs d’activité traditionnelle de l’agriculture, comme l’élevage qu’il soit à vocation laitière ou viande (-2,1 % pour le lait, -0,9 % pour la viande), et les cultures spécialisées (-1,2 %). Les effectifs dans les secteurs « grandes cultures céréalières et industrielles », « viticulture », « élevage hors-sol » et « polyculture-élevage » sont stables. De plus, le taux de remplacement des départs des chefs d’exploitation est de 80,4 % (19 848 entrées pour 24 678 sorties) pour 2014 alors qu’il était de 76,8 % en 2013.

La rédaction