Alors que l’examen du projet de loi Sapin 2 par le Sénat commence le 4 juillet, la FNSEA « défend la nécessité de construire le prix, en prenant en compte les coûts de production en agriculture ». Un prix « qui doit d’abord être négocié entre producteurs et industriels, puis, dans l’ensemble des contrats « aval », à savoir les produits de marque nationale, les produits à marques de distributeurs et les marchés publics », poursuit l’organisation. Le fonctionnement actuel privilégie les négociations entre distributeurs et industriels, les producteurs devant en bout de chaîne négocier avec les transformateurs, alors que les prix avec les enseignes sont déjà fixés. La FNSEA rappelle que François Hollande, lors du Salon de l’Agriculture fin février, s’est lui-même « engagé à revoir la LME et à ne plus faire des producteurs les victimes des négociations commerciales auxquelles ils ne participent pas ».
Didier Bouville