Fil info

« La FNPL insiste sur la nécessité de faire aboutir la loi Sapin 2 en apportant plus de transparence dans les négociations commerciales entre les transformateurs et distributeurs », a fait savoir l’organisation le 5 juillet. Avec des prix annoncés à moins de 260 euros les 1 000 litres en juillet, la Fédération nationale des producteurs de lait dénonce « un véritable hold-up sur les producteurs », une situation d’autant plus inacceptable que la crise se fait toujours sentir. La FNPL demande la mention, dans les conditions générales de vente, du prix prévisionnel moyen proposé par le vendeur aux producteurs, ainsi que des accords-cadres obligatoires entre les entreprises et les organisations de producteurs. Le projet de loi Sapin 2, actuellement en discussion au Sénat, doit permettre de « résister aux pressions des pots de fer », rappelle l’organisation.

Didier Bouville

L’annonce par le ministre de l’Agriculture, le 4 juillet, d’un futur décret sur l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait utilisés comme ingrédients dans les produits transformés a été saluée par la FNSEA comme « une bonne nouvelle ». « Les efforts des éleveurs français doivent être reconnus et récompensés et les consommateurs doivent savoir d’où provient leur alimentation », indique l’organisation, ajoutant que suite à l’accord donné par la Commission européenne, « le décret tant attendu doit désormais entrer en vigueur rapidement ».

Didier Bouville

La Cooperl a décidé de s’affranchir des cours du porc fixés par le marché au cadran de Plérin, selon des informations révélées par Ouest-France le 6 juillet. Le Conseil d’administration de la Cooperl aurait validé cette décision le 1er juillet, estimant qu’au vu du contexte (Brexit, distorsion de concurrence avec les états européens, ralentissement des commandes chinoises…), le cours du Marché du porc breton (1,437€/kg) est trop élevé. Une mauvaise nouvelle pour les 2700 éleveurs qui fournissent la coopérative, alors que la fameuse barre des 1,40€/kg, avait été passée à la fin du mois de juin, soit un an après le début de la crise du porc.

Didier Bouville

Orama (grandes cultures) a réclamé le 6 juillet l’allègement d’une ponction dans les aides Pac, jugeant le revenu agricole 2015 diffusé la veille « décalé de la réalité ». « Alors que les circonstances climatiques du printemps auront un impact important sur les récoltes 2016 et aggraveront encore (la) situation de revenu, Orama demande à nouveau au ministère de l’Agriculture de diminuer de 10 à 5 % en 2017 – et non de l’augmenter à 15 % – la ponction pratiquée en France sur les paiements Pac ordinaires au nom du financement des paiements dits redistributifs », selon un communiqué. L’organisation répète que le revenu moyen des producteurs de céréales et d’oléoprotéagnieux après cotisations sociales était « nul à négatif en 2015 après s’être déjà significativement dégradé en 2014 et auparavant en 2013 ».

Didier Bouville

La Fédération national des producteurs de lait (FNPL) « insiste sur la nécessité de faire aboutir la loi Sapin 2 en apportant plus de transparence dans les négociations commerciales entre les transformateurs et distributeurs ». C’est ce qu’elle explique dans un communiqué du 5 juillet. Et cela surtout depuis que « certaines entreprises » aient annoncé pour juillet un prix de 260€/1000L, soit «un véritable hold-up sur leurs producteurs». «Avec ce niveau de prix, elles sont capables de brader leurs produits, et, plus sûrement, de faire une deuxième année de bénéfices record», souligne la FNPL. Pour le syndicat, la loi Sapin 2 doit permettre d’indiquer « le prix prévisionnel moyen proposé par le vendeur aux producteurs » dans les conditions générales de vente et d’instaurer obligatoirement « des accords-cadres entre les entreprises et les organisations de producteurs ». La FNPL attend donc « des sénateurs et des députés le vote de cette loi et ainsi résister aux pressions des pots de fer », explique le communiqué.

Didier Bouville

Les présidents des organisations et coopératives agricoles de l’UE tiendront le 15 juillet une réunion extraordinaire au sein du Copa-Cogeca à Bruxelles pour des « informations et échanges de vues concernant la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne et les conséquences pour le secteur agricole », ainsi que sur « la situation du marché et les mesures de soutien proposées par la Commission ». La convocation de cette réunion avait été demandée le 24 juin par le président de la FNSEA, Xavier Beulin, au lendemain du référendum britannique sur le Brexit, afin d’appeler à « refonder un projet agricole européen qui redonne du sens et de la confiance aux agriculteurs ».

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll envisage la possibilité de mettre en place l’étiquetage de l’origine des produits laitiers et de la viande pour le 1er janvier 2017, pour une durée de deux ans. Il vient d’être notifié de l’accord, annonce-t-il, de la Commission européenne pour une telle expérience. «Le Commissaire européen Vytenis Andriukaïtis a indiqué dans un courrier adressé aux autorités françaises, que rien ne s’opposait au lancement d’une expérimentation telle que proposée par la France» affirme un communiqué du ministère. Le ministre, avec la secrétaire d’Etat Martine Pinville a donc saisi le Conseil d’Etat sur un projet de décret. Celui-ci a deux mois pour répondre. «Les modalités précises de mise œuvre de ces règles d’étiquetage feront l’objet dans le courant de l’été d’une concertation avec l’ensemble de la filière et les associations de défense des consommateurs,» affirme le ministère.

Didier Bouville

«La croissance de la demande de produits alimentaires devrait peu à peu décélérer», «le développement des échanges agricoles devrait être environ deux fois moindre qu’au cours de la décennie précèdente», et «les prix agricoles réels devraient se maintenir à un niveau relativement stable»: telles sont les principales prévisions du rapport de l’OCDE et de la FAO sur les perspectives agricoles 2016-2025 publié le 4 juillet. Et, si les «incertitudes» restent les mêmes (variations des prix du pétrole, des rendements et de la croissance économique), estiment les deux organisations internationales, «il y a de fortes probabilités pour que les prix connaissent au moins une oscillation de grande ampleur dans les dix ans à venir». Autre incertitude relevée par le rapport: «l’action publique», notamment la modification de la politique céréalière de la Chine et l’embargo russe, «qui est supposé expirer à la fin 2017».

Didier Bouville

Tandis que la Russie, par le biais d’un décret présidentiel, décidait, le mercredi 29 juin, de prolonger l’embargo sur les denrées alimentaires européennes jusqu’au 31 décembre 2017, le Conseil de l’Union européenne (UE) a, de son côté, prorogé les sanctions économiques à l’égard du pays continent pour une durée de six mois supplémentaires soit jusqu’au 31 janvier 2017. La situation entre les deux blocs semble donc loin d’être réglée. Les agricultures européenne et française continuent donc d’être sous pression, forcées de trouver de nouveaux débouchés à l’échelle internationale.

Didier Bouville

Le réseau fédératif des Cuma de France (FNCUMA) annonce la sortie d’une nouvelle édition du guide des bonnes pratiques de gestion, dans un communiqué du lundi 4 juillet. Le nouveau document comprend le projet économique global de la Cuma, les grands principes de gestion, dont ceux concernant les investissements, et les projets de développement. « Ce travail de longue haleine, s’est concrétisé par la présence de deux améliorations majeures : une nouvelle partie sur les projets coopératifs (l’emploi, le travail avec les non adhérents, la diversification des activités par l’intermédiaire d’autres sociétés…) et deux exemples de Cuma (une standard et une avec salariés) qui illustrent les différentes parties du guide », explique Christophe Perraud, secrétaire général de la FNCUMA.

Didier Bouville