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La pétition «pour un étiquetage obligatoire de l’origine des viandes» lancée par la FNSEA, les JA, Coop de France et l’association de consommateurs UFC Que Choisir a recueilli, au 3 mars en fin de journée, plus de 22 000 signatures. Les organisations demandent à la Commission Européenne «d’adopter sans délai une réglementation permettant au consommateur de connaître, comme pour la viande brute, la provenance de la viande qu’il mange dans les produits transformés»

La rédaction

Lors d’une réunion au Salon de l’agriculture avec le Commissaire européen à l’agriculture Phil Hogan, le 2 mars, les principaux syndicats agricoles (FNSEA, JA, CR, Conf’, Modef) ont chacun partagé, malgré leurs divergences par ailleurs, leur souhait que les marchés européens soient mieux régulés. « Il y a une question fondamentale: laissera-t-on le marché seul régler la crise? », a lancé Xavier Beulin, président de la FNSEA. Réagissant par ailleurs aux propos de Marine Le Pen qui affirmait la veille vouloir « la peau de Phil Hogan », les syndicats ont unanimement rappelé leur attachement à l’Union européenne, tout en critiquant chacun son orientation politique ou son immobilisme, et averti d’un ressentiment croissant des agriculteurs à son encontre.

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Lors d’une réunion organisée au Salon de l’agriculture, avec le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll et l’ensemble des organisations agricoles françaises (syndicats agricoles, industriels et interprofessions viande et lait), le Commissaire européen à l’agriculture a évoqué plusieurs mesures demandées par la France, en expliquant qu’elles étaient à l’étude, en vue du prochain conseil des ministres de l’Agriculture le 14 mars. Parmi elles, le relèvement des aides de minimis (en précisant pour les jeunes agriculteurs), les crédits à l’export (en se référant à une politique mise en œuvre en Allemagne) et le soutien financier des agriculteurs par l’intermédiaire de la banque européenne d’investissement. « Il n’a fermé aucune porte » a réagi Xavier Beulin, à la sortie de la réunion.

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A l’issue d’une compétition très disputée, Flavien Olivier du CEPPA Doubs de Châteaufarine a été désigné meilleur berger de France 2013, lors des 11ème Ovinpiades qui se sont déroulées le 27 février dans le cadre du Salon de l’agriculture. Il devance Théo Azavant du lycée agricole de Pamiers dans l’Ariège et Aurélien Richard du lycée agricole Bonnefont en Haute-Loire. Tous les trois iront représenter la France le 27 juillet 2016 à la 6ème finale européenne des Ovinpiades des jeunes bergers qui se déroulera au Royaume-Uni, à l’occasion du Sheep Day à Malvern.

Depuis 2010, une épreuve collective est organisée et proposée aux établissements agricoles participant ou non aux épreuves individuelles des Ovinpiades. Cette année, c’est le lycée agricole privé de Terre Nouvelles de Marvejols en Lozère qui a remporté l’épreuve avec « De chair, de lait et de laine, la brebis domine notre environnement ».

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A l’occasion du salon de l’agriculture, Jeunes agriculteurs a annoncé le 2 mars le lancement de son fonds de dotation, Terres innovantes. L’objectif est de collecter de l’argent auprès d’entreprises mécènes, qui s’engageraient à alimenter le fonds sur une longue durée. Terres innovantes sera consacré à trois missions principales : promouvoir le métier d’agriculteur, notamment auprès des scolaires et des étudiants, valoriser le rôle de l’agriculture dans la vie des territoires ruraux, et favoriser les innovations. Pour Thomas Diemer, président de Jeunes agriculteurs, ce nouvel outil doit également servir à montrer que « le renouvellement des générations n’est pas qu’une question agricole, il doit impliquer l’ensemble des citoyens ». Les mécènes pourront d’ailleurs co-construire avec JA les projets auxquels l’argent sera destiné. Si le fonds n’est pas encore doté, le syndicat entend ainsi « drainer un champ plus large d’entreprises qui ont un intérêt dans le renouvellement des générations ».

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La coopération agricole a souligné, le 29 février au Salon de l’agriculture, un réajustement de sa campagne de communication autour des produits. « On souhaite différencier ce qu’est l’offre alimentaire des produits coopératifs », a déclaré à la presse Dominique Chargé, en présentant la nouvelle section Agroalimentaire de Coop de France dont il est devenu le président. Exemple avec la mise en avant des vins coopératifs chez Carrefour. La fédération a planché avec le distributeur sur un prospectus tiré à 17 millions d’exemplaires la semaine prochaine, dans le cadre d’une opération en magasins. Dans cet esprit, la coopération agricole sort deux catalogues « Et si on consommait coopératif ? », l’un contenant une sélection de 150 produits agroalimentaires, l’autre de 120 produits viticoles. Ils sont diffusés à 30 000 exemplaires sur le Salon de l’agriculture, dans les régions, auprès des leaders d’opinion, a indiqué Coop de France.

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En vue du débat des ministres des Vingt-huit sur la crise agricole prévu le 14 mars, la France vient de proposer des « mesures de gestion de crise » pour le secteur laitier surtout (augmentation du plafond voire des prix de l’intervention, etc), parmi lesquelles différentes options pour inciter à la réduction de la production dans l’UE. Or, les contributions d’au moins deux autres États membres s’opposent à toute tentative de régulation de l’offre : l’Irlande, selon laquelle « ce n’est pas une réponse appropriée en période de baisses des prix », et le Royaume-Uni, qui est « sceptique à l’égard d’un soutien supplémentaire du marché » et « s’inquiète des suggestions de restrictions de la production de lait ou de porc » qui « pénaliseraient les agriculteurs les plus performants ».

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Alors que l’application du Compte personnel de prévention de la pénibilité doit être généralisée au 1er juillet, la FNSEA et la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises) réclament « une année blanche », « permettant de s’assurer, au travers de l’expérimentation durant 1 an, de l’applicabilité du dispositif envisagé. Il n’en faudra pas plus pour s’apercevoir que le texte ne correspond tout simplement pas à la réalité des petites entreprises », indiquent les deux organisations dans un communiqué diffusé le 29 février. La FNSEA et la CGPME redoutent les « critères obscurs », inadaptés au fonctionnement des petites entreprises, nombreuses en agriculture, et qui risquent de donner lieu à de nombreuses interprétations et contestations. Sans un signe de la part du gouvernement, les deux organisations préviennent qu’elles « n’excluent rien » pour se faire entendre.

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La délégation d’évêques de France rencontrée dans les allées du Salon de l’Agriculture le lundi 29 février a souhaité communiquer son soutien au monde agricole dans la crise qu’il traverse. « On n’arrive pas ici pour donner des recettes » prévient Mgr Olvier de Germay, evêque de Corse. Faisant référence à la crise actuelle, « ce n’est pas qu’une question technique mais une question humaine aussi ». D’après lui, le système agricole est « grippé », à « bout de souffle » et il faudrait « remettre la personne au centre ». « Est-ce que l’agriculture est au service d’intérêts chiffrés ou est-ce qu’elle est là pour la personne ? » s’interroge t-il, regrettant une vision parfois trop centrée sur la productivité et la rendement. Une messe en fin de journée est programmée, informe le représentant religieux, « pour prier pour le monde agricole ».

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Plutôt réticentes à adhérer jusqu’à présent à la charte laitière de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), les coopératives du secteur, adhérentes de la FNCL, affirment y adhérer et pourraient la signer individuellement. Selon un communiqué de la FNCL, celle-ci « et les coopératives adhérentes s’engagent au respect du principe et des objectifs de la charte ». Elles « s’engagent à mettre en œuvre son contenu, qui incarne les valeurs coopératives de pérennité, de transparence et de solidarité. Et de préciser : « sous réserve que l’issue des négociations (commerciales en cours avec les grandes surfaces, NDLR) permette de concrétiser les objectifs de la charte en termes de valeur au profit des associés coopérateurs, chaque coopérative laitière pourra, désormais, individuellement, la signer et la mettre en œuvre avec ses clients distributeurs ».

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