Réagissant à l’adoption du projet de loi Agriculture et Alimentation le 2 octobre, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert rappelle que «les ordonnances seront déterminantes» pour la mise en place du volet économique du texte. En particulier celle concernant le prix abusivement bas, qui doit encore être mise en concertation, étaye Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint. Par ailleurs, «nous regrettons que l’observatoire des prix et des marges ne puisse pas établir les références de coût de production», commente Patrick Bénézit. Mais «il y a aura nécessité de revenir inéluctablement sur ce sujet, et rapidement dans certaines filières. Car sans indicateur, c’est toute la mécanique du projet de loi qui est mise à mal». Globalement, «nous souhaitons que la loi s’applique malgré ce bémol», commente Patrick Bénézit. Réagissant à la lettre envoyée la veille par Michel-Edouard Leclerc au Premier ministre, Christiane Lambert explique que «si l’indicateur de satisfaction est le niveau de colère de l’enseigne Leclerc, nous serons satisfaits». La présidente de la FNSEA veut enfin souligner la «qualité des débats pendant les Etats généraux de l’alimentation, pendant lesquels les français ont dit qu’ils voulaient davantage de qualité et de local.»
Didier Bouville