(Dessin FNSEA)
«Les retards de la mise en œuvre de la PAC restent en tête des préoccupations», rapporte Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, à l’issue de la première journée du 69ème congrès annuel du syndicat, qui se tenait ce mardi 24 mars au Zénith de Saint-Etienne.
Cette journée, qui s’est déroulée à huis clos, était l’occasion pour le réseau organisé en régions et en filières, d’exprimer ses «doléances». Pour la première vice-présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, les inquiétudes concernant la PAC arrivent également en tête. Viennent ensuite les «contraintes et les problèmes de lourdeurs administratives». «Investir est devenu un chemin de croix», regrette-t-elle. «On sent que les gens ont envie de foncer mais ils attendent un souffle».
En fin de journée, le syndicat a planché sur sa communication. «Il faut communiquer plus sur qui nous sommes», rapporte Christiane Lambert. «On nous a aussi dit, sur les dossiers environnementaux: « Parlez plus fort, on a besoin de vous entendre plus » ».
«Produire et manger Français»
Au programme des 1 200 membres conviés au 69ème congrès, débats, ateliers et tables rondes, des occasions de revenir sur le travail de l’année écoulée et élaborer les projets de demain, selon la FNSEA. Le syndicat ajoute : « L’année 2014 a notamment été l’année du «Produire et manger Français», slogan qui aura été le moteur notre action syndicale. Si on veut continuer à manger français, il faut laisser les agriculteurs produire. Il ne s’agit pas d’une simple revendication. Il s’agit d’une véritable cause nationale. Nous croyons que l’agriculture peut aussi faire gagner la France, nous avons choisi de consacrer une table ronde de la séance publique à cette «France qui gagne». L’agriculture est l’un de ces nombreux atouts autour desquelles la France doit rassembler ses forces pour réussir dans le monde tel qu’il est ».
Le congrès en direct sur twitter : #CongresFNSEA 2015
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