Zone vulnérable : se former pour optimiser [point de vue]
En partenariat avec la Chambre d’agriculture et l’ADPSA, la FDSEA lance à partir de ce mardi 17 octobre un cycle de dix journées de formation (gratuit pour les cotisants Vivéa) sur la zone vulnérable. Explications avec Thierry Contastin, co-président de la section environnement FDSEA (notre photo).
Pourquoi cette formation ?
«L’objectif est d’aider les agriculteurs qui sont en zone vulnérable sur les aspects réglementaires et techniques en matière de gestion et de stockage des effluents d’élevage.?Il faut savoir que les élevages situés sur plus de 150 communes de l’Aveyron sont impactés dans leur pratique par la zone vulnérable. Cela concerne environ 4 000 exploitations agricoles sur à peu près la moitié du territoire aveyronnais.
Quel est le contenu de la formation ?
La formation se déroule dans plusieurs régions de l’Aveyron, sur une journée, de 9h30 à 17h. Il y a une partie relative aux travaux de stockage d’effluents d’élevage, le Pré-dexel, les fosses, les fumières, les bacs à roseaux…, afin d’évaluer le niveau d’investissement nécessaire. Une deuxième partie est ciblée sur le cahier et le calendrier d’épandage réglementaire, c’est-à-dire les interdictions d’épandre selon les cultures, les prairies… Enfin, le troisième volet concerne les conditions réglementaires de stockage au champ de certains fumiers, les quantités autorisées selon les parcelles, etc.
Est-ce difficile à suivre comme formation ?
Non, pas du tout ! La partie réglementaire est indispensable évidemment, mais la formation s’appuie rapidement sur la pratique, avec des documents que les éleveurs connaissent très bien, comme par exemple, le cahier d’épandage, le plan de fumure prévisionnel. Il faut par ailleurs préciser que ces formations intéressent l’ensemble des productions d’élevage».
Recueilli par Didier BOUVILLE
Lire aussi dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 12 octobre 2017.
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