Par Didier Bouville

CUMA de Vabre-Tizac : un broyeur sous clôture

La CUMA de Vabre-Tizac, présidée par Jean-Louis Albespy (25 adhérents), s’est équipée en avril dernier d’un boyeur sous clôture utilisé par 10 adhérents. Il est entraîné par cardan et commandé électriquement de la cabine du tracteur. Il coupe l’herbe sous les barbelés en dessous de 50 cm et autour des poteaux de clôture qui doivent être solides. L’outil est complémentaire de l’épareuse de la CUMA dotée de fléaux de fauche. Le coût de ce service géré par Bertrand Fabre est de 100 euros/an, l’utilisateur doit posséder trois couteaux personnels pour le broyeur coûtant 7 500 euros HT. Cet outil rare en Aveyron a été acquis suite à la demande de nouveaux éleveurs installés sous le cahier des charges de l’agriculture biologique, lequel interdit l’usage de désherbants chimiques. Le commentaire de Nicolas Tranier, trésorier de la CUMA, producteur de lait de vache en conversion bio.

Lire aussi dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 12 octobre 2017.

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La CUMA de Buzeins présidée par Jean-Louis Solinhac (25 adhérents), avec comme secrétaire, Sébastien Seguin, utilise un combiné de fauche avec deux lamiers simples, 3,10 mètres à l’avant, et 3,40 mètres à l’arrière, depuis deux campagnes. L’outil a été acheté au printemps 2017 pour un coût de 21 000 euros. Ce service complet, géré par Nicolas Ginisty, rassemble sept adhérents. Ils s’étaient engagés en 2017 pour 350 ha, mais 500 ha ont finalement été réalisés. Le service complet avec le chauffeur salarié, Fleuret Fabre, plus le tracteur et le gazole, est facturé entre 20 et 25 euros/ha. Le matériel sera amorti sur cinq ans. La cadence de travail est d’environ 30 ha/jour, selon les conditions météo, sur une région où…