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Europe | National | Par La rédaction

Marché mondial des céréales : La moisson casse la dynamique des prix

Les prix des grains baissent depuis que la moisson a débuté dans l’hémisphère nord et donne un sentiment d’abondance sur les marchés. La Russie expédie rapidement sa nouvelle récolte, meilleure qu’attendue. Mais l’Union européenne reste sur le banc. © iStock-da-kuk Au terme du premier conseil spécialisé de la nouvelle campagne 2024-2025, FranceAgriMer a annoncé que la France ne produirait que 29,4 millions tonnes (Mt) de blé cette année. Sur les…


Par eva dz

Pratiques commerciales : lancement de l’observatoire européen des prix et des marges

L’Observatoire européen de la chaîne agroalimentaire sur les coûts de production, les marges et les pratiques commerciales (AFCO, en abrégé) a tenu, le 17 juillet, sa première réunion. Annoncé en mars en réponse aux manifestations agricoles, cet observatoire qui réunit des représentants des Etats membres ainsi que 48 parties prenantes (agriculteurs, transformateurs, détaillants, consommateurs…) doit permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement européenne et d’apporter de la transparence sur les prix, les coûts de production et la répartition des marges et de la valeur ajoutée.

Lors de cette première réunion, une «cartographie des données disponibles sur les prix, les coûts et la valeur ajoutée a été présentée» par la Commission européenne. La création de ce nouvel observatoire est une première étape avant que des propositions soient faites, à la rentrée, pour «réformer l’organisation commune des marchés de la PAC et renforcer la directive sur les pratiques commerciales déloyales», a souligné le commissaire européen à l’agriculture Janusz Wojciechowski ouverture de la réunion.

La rédaction


Par eva dz

Prix du lait : tendance «stable à haussière» sur 2024 selon l’Idele

À l’occasion d’une conférence sur les marchés mondiaux du lait et de la viande le 11 juin, l’économiste de l’Idele Gérard You a expliqué que les prix du lait devraient suivre une tendance «stable à haussière» sur l’année 2024, portée par «des intrants toujours chers», qui grèvent la disponibilité de lait dans le monde. «Le prix du lait pourrait redevenir haussier au second semestre ; pour l’instant, on a des marges laitières peu incitatives tant en Europe qu’aux États-Unis», a expliqué l’économiste. Et de résumer : «On est dans un équilibre lié à de faibles disponibilités, plutôt favorable aux filières et aux producteurs».

De même que le prix du lait, les cours des ingrédients laitiers sont plutôt attendus à la hausse, «du moins sur le beurre, secondairement sur la poudre maigre». Et de rappeler que la demande en matières grasses est en progression tendancielle depuis une quinzaine d’années, portée par les changements d’appréciation nutritionnelle. La France est notamment devenue déficitaire en matière grasse laitière, alors qu’elle reste excédentaire en matière protéique.

La rédaction


Par La rédaction

Céréales : le blé revient au plus haut depuis l’été 2023 sur les marchés mondiaux

Les prix du blé sont revenus à leur plus haut niveau depuis l’été 2023, attisés par une météo défavorable aux cultures d’hiver en Russie et aux semis chez d’autres grands producteurs, ainsi que par un rapport USDA anticipant une baisse des stocks mondiaux. La céréale du pain a clôturé le 13 mai sur Euronext au plus haut depuis juillet, à 258,75 euros la tonne pour l’échéance de septembre – la plus échangée. A Chicago, le boisseau pour livraison en juillet s’échangeait le 15 mai à 6,8775 dollars, un niveau plus vu depuis août. «C’est une période cruciale pour les cultures, c’est normal qu’on s’inquiète pour la météo», remarque Sébastien Poncelet, analyste chez Argus Media France (cabinet Agritel). Les acteurs du marché scrutent la situation en Russie où des gelées ont frappé les trois grandes régions de blé d’hiver, dans le centre, le sud et le bassin de la Volga. Certaines zones souffrent parallèlement d’un manque d’eau. «La météo des trois prochaines semaines sera déterminante», souligne Sébastien Poncelet. Dans tous les cas, «le potentiel de production se dégrade et des prévisions anticipent déjà une récolte en dessous de 90 millions de tonnes, voire vers les 85 millions», relève l’expert. D’autres grandes zones de production pâtissent aussi de conditions non optimales : excès d’eau sur la Corn Belt, temps trop humide au Canada mais trop sec en Australie, inondations au Brésil, attaques de cicadelles en Argentine…


Par eva dz

Négociations commerciales 2024 : hausse moyenne de prix «inférieure à 1%»

Les négociations commerciales 2024 ont abouti à une légère hausse, en moyenne «inférieure à 1%», contre 16% sur l’ensemble de l’année précédente, annonce le Médiateur des relations commerciales agricole dans son Observatoire annuel, paru le 14 mai. Ainsi la hausse moyenne de MPA (matière première agricole) déclarée par les industriels «n’a pas été couverte» par la hausse, contrairement aux deux années précédentes. Le chiffre porte sur les contrats au stade du «prix 3-net»* pour les produits de marques nationales tous secteurs confondus (hors vrac, viandes fraîches non emballées par le fournisseur, poissons…). Le médiateur précise que le hausse du prix moyen diffère «selon que l’on prenne les chiffres des enseignes (+0,4%) ou ceux des fournisseurs (+0,9%)» et que la marge d’erreur de la méthode est d’environ 1%.

Dans le détail, «certaines familles de produits sont en légère baisse (entre -0,5% et -1%) quand d’autres sont en légère hausse (entre +0,5% et +1%)». Les hausses de tarifs demandées par les industriels étaient en moyenne de 4,5 % (contre 7,2% en 2022 et 14% en 2021). Le niveau de ces demandes diffère également entre familles de produits (de +3% à +5,7%) mais avec une amplitude «moindre que les années précédentes».

*Diminué des ristournes et rabais du fournisseur et des prestations commerciales facturées par l’acheteur

La rédaction


Par eva dz

Négociations commerciales : lancement d’une consultation en ligne sur les lois Egalim

Dans le cadre de leur mission parlementaire sur les lois Egalim, les députés Anne-Laure Babault (Modem) et Alexis Izard (Renaissance) ont lancé, le 15 avril, deux questionnaires en ligne à destination des citoyens et des professionnels sur l’application gouvernementale Agora. Les résultats de ces consultations serviront à la rédaction du rapport des deux députés, attendu avant l’été. Anne-Laure Babault et Alexis Izard ont été missionnés par le gouvernement pour travailler sur une évolution du cadre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire quelques jours avant l’annonce d’Emmanuel Macron sur les «prix plancher» fin février.

«Notre idée n’est pas de créer un Egalim 4, mais de faire en sorte que la loi s’applique à l’ensemble des agriculteurs», a déclaré Alexis Izard en conférence de presse le 13 mars. Concernant les prix plancher, «on ne s’interdit rien (…), mais on ne veut pas créer de prix plafond», a-t-il ajouté. Il assure que le fil conducteur de leurs travaux sera «la simplification».

La rédaction


Par eva dz

Prix plancher : l’Assemblée adopte en première lecture la proposition de loi des écologistes

Dans un hémicycle clairsemé, l’Assemblée nationale a approuvé, le 4 avril au soir, en première lecture la proposition de loi (PPL) écologiste en faveur de prix plancher pour les agriculteurs, en dépit de l’opposition de la majorité et du gouvernement. Le texte de la députée écologiste de la Drôme Marie Pochon a été approuvé par 89 voix contre 66, la gauche votant pour et la majorité contre. Le RN s’est abstenu, affirmant par la voix de Grégoire de Fournas avoir «toujours été pour des prix planchers», mais regrettant l’absence dans le texte de «dispositifs pour encadrer les marges» au risque de nourrir «l’inflation alimentaire». LR a été quasi absent du débat, mais le député Pierre Cordier a marqué son désaccord avec le texte.

La PPL prévoit un prix minimal d’achat fixé par «une conférence publique» dans les filières qui le souhaitent, ou sur décision du gouvernement en cas de désaccord. Le texte prévoit que les prix ainsi déterminés permettent de rémunérer les agriculteurs à hauteur de deux fois le Smic, le prix minimum pouvant être revu tous les quatre mois. La ministre déléguée à l’agriculture, Agnès Pannier-Runacher, a qualifié le dispositif proposé d’«inopérant» et de «summum de technocratie». «L’instauration d’un prix minimal, qui par définition ne s’appliquerait qu’aux productions nationales, pourrait favoriser les produits importés», affirme la ministre.

La rédaction


Aveyron | Par La rédaction

A la veille de Pâques : FDSEA et JA font la chasse aux promos !

Des prix cassés, des viandes d’importation à des prix défiants toute concurrence,… À la veille de Pâques, les promotions vont bon train dans les grandes surfaces. La FDSEA et les JA en appellent à leur réseau pour aller vérifier dans les GMS du département, l’origine des produits, le niveau de prix et dénoncer les concurrences déloyales. Comme il y a quelques semaines pour les produits laitiers, la FDSEA et les…


Aveyron | National | Par La rédaction

L’UNELL et Lactalis s’accordent sur un prix à 425 euros/1 000 litres

Le dialogue continu et la volonté de l’UNELL et de Lactalis France d’aboutir à un terrain d’entente leur ont permis de trouver un accord sur le prix du lait payé aux producteurs pour le 1er trimestre 2024. Le prix pour les mois de janvier, février et mars est ainsi fixé à 425 €/1000L prix de base 38-32, soit 440 €/ 1000L en 41-33. Depuis plusieurs semaines, FDSEA et JA en…


Par eva dz

Sceptique sur les prix plancher, la FNPL préfère en rester aux «indicateurs»

Nous serons partie prenante du travail sur l’amélioration de la protection de la matière première agricole (MPA)», a déclaré Thierry Roquefeuil, le président de la FNPL (producteurs de lait, FNSEA), le 27 février en conférence de presse. Le gouvernement prévoit de mettre en place des «prix plancher» sur les produits agricoles d’ici l’été. «Nous ne balayons pas du revers de la main les prix plancher, même si nous n’avons pas le même vocabulaire», poursuit Thierry Roquefeuil. Le syndicat préfère en rester aux «indicateurs». Surtout, la FNPL «ne veut pas d’un prix plancher politique», affirme son président. Ce dernier redoute également que «le prix plancher devienne un prix plafond, considéré comme suffisant». «Si des entreprises valorisent bien le lait, il faut tout le monde en profite», assure Thierry Roquefeuil.

En revanche, dans le cadre d’une nouvelle loi Egalim, le syndicat souhaiterait l’instauration d’une date butoir pour les négociations entre une organisation de producteurs et un industriel avant l’envoi des conditions générales de vente à la grande distribution. Il demande aussi, à l’instar de la grande distribution et des coopératives, l’élargissement de la sanctuarisation du coût de la MPA au secteur de la restauration.