Mot-clé : Lait

Par Actuagri

Légère progression de collecte de lait sur un an

« En juillet 2025, la collecte de lait de vache progresse légèrement, de 0,6 %, par rapport à juillet 2024 », indiquent les statisticiens d’Agreste dans une récente note. Ainsi, 1,910 million de litres de lait (Ml) ont été collecté en juillet dernier contre 1,900 Ml au même mois l’an dernier. A noter que la part du lait de vache bio recule encore passant de 5,2 % (juillet 2024) à 4,6 % (juillet 2025), que le lait de chèvre voit également sa production reculer de -1,4 % pendant la même période. La bonne tenue de la production du lait de vache n’a pas d’incidence sur les prix. Avec une moyenne de 486,4 euros les 1 000 litres en juillet 2025, le prix du lait conventionnel de vache à teneur réelle est en hausse de + 5,8 % par rapport à juillet 2024 (+ 26,8 €/1 000 litres). La progression est plus marquée depuis le début de l’année (+ 7,1 %) par rapport à 2024. Quant au prix du lait de vache bio, il s’établit en moyenne à 533,2 euros les 1 000 litres, soit une hausse de + 2,4 % par rapport à juillet 2024.


Par Agra

Candia annonce 200 M€ d’investissement d’ici 2030 dans la «durabilité»

Candia, marque de lait de consommation de la coopérative Sodiaal, annonce le 4 septembre le lancement d’une «nouvelle plateforme d’engagements en matière de durabilité» nommée Laitvidence. Ces engagements seront soutenus par un plan d’investissements de 200 M€ d’ici 2030 pour moderniser son outil industriel, réduire son empreinte environnementale et continuer d’innover. Cette plateforme entend agir plus particulièrement sur la nutrition en réduisant la teneur en sucres ajoutés de certains produits.

Par exemple, la gamme Candy’Up passe de 5,5% de sucres ajoutés en 2018 à 3,5% en 2028. Les investissements Candia serviront aussi à réduire l’empreinte environnementale de son activité : «- 20% d’émissions carbone par litre de lait à la ferme d’ici 2030, – 30% sur ses sites industriels, – 40% de consommation d’eau dans ses usines», précise la marque. Candia vise aussi d’ici 2030 que tous ses emballages soient recyclables, «avec des films contenant au moins 50% de plastique recyclé et des bouteilles intégrant jusqu’à 30% de plastique recyclé certifié». Autre destination de son plan de 200 M€ : le soutien aux éleveurs valorisés à travers des démarches comme Candia aide les Jeunes agriculteurs ou des produits tels que Grand Lait Frais pour le lait de montagne ou Grand Lait Bio.

Source Agra


Aveyron | Par Eva DZ

Bienvenue à la ferme «Les Ânesses du Carladez»

A Albinhac, commune de Brommat, sur les terres de ses grands-parents, Gary Calvinhac et sa compagne, Sarah Delalleau ont lancé leur élevage «Les Ânesses du Carladez». Nouvellement adhérent au réseau Bienvenue à la ferme, le jeune couple commercialise les produits de son élevage et propose des visites de fermes pendant tout l’été. Reportage à la découverte de cette production peu commune ! Sur la parcelle, les visiteurs circulent en toute…


Par Agra

Lait : outre Lactalis, Bega et Meiji en compétition pour acquérir Fonterra

Lactalis n’est pas le seul candidat au rachat de Fonterra. Le groupe laitier australien Bega a ainsi annoncé le 17 juin qu’il avait pour «intention de déposer dans les plus brefs délais une demande auprès de l’ACCC afin d’obtenir une autorisation informelle relative à l’acquisition potentielle de Fonterra Océanie». Bega estime que son offre permettrait «d’accroître les gains d’efficacité et d’apporter de meilleurs résultats aux agriculteurs, aux clients et aux consommateurs australiens». Selon The Australian Financial Review, «Bega a formé un consortium avec la coopérative laitière multinationale néerlandaise FrieslandCampina et se prépare à affronter, dans le cadre de l’enchère, le groupe alimentaire japonais Meiji Holdings Co, conseillé par UBS». Le 10 juillet, l’ACCC a indiqué que l’acquisition de Fonterra par Lactalis ne devrait pas entraîner une «baisse substantielle de la concurrence». Fonterra cherche à céder ou introduire en Bourse ses produits de grande consommation au niveau mondial et de ses ingrédients et services alimentaires en Australie. Cette transaction pourrait représenter 2,37 Md$, selon Reuters.

Source Agra


Par Agra

Lait : production en hausse dans les grands pays exportateurs, pas en France

Selon la note de conjoncture du Cniel (interprofession laitière) pour juin 2025, la production laitière augmente dans les grands bassins exportateurs mondiaux, mais de façon disparate : sur un an, progression significative en Nouvelle-Zélande et croissance plus modérée aux Etats-Unis et dans l’UE. La France est sur une tendance inverse marquée par une collecte qui a globalement baissé de 0,8% depuis le début de l’année 2025 dans un contexte sanitaire difficile sur le premier trimestre 2025 qui a contribué à freiner la collecte. Avril et mai sont en croissance, mais tout récemment, la baisse est de retour à cause des fortes chaleurs. Les prix sont plutôt stables tant pour la poudre de lait écrémée à 2 400 € la tonne que pour celui du beurre autour de 7 400 € la tonne. « Selon l’enquête mensuelle laitière de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel était de 468 € les mille litres sur le mois d’avril 2025 », à +9% sur un an. Le prix unitaire des charges dans les élevages laitiers (Ipampa Lait de vache) est en recul de 3% vs avril 2024. Les perspectives sont « incertaines » en raison du contexte géopolitique tendu et un été qui s’annonce chaud en Europe, ce qui pourrait impacter l’offre.


Par Agra

Lait : 75 % des éleveurs déclarent se prélever moins de 2 000 €/mois (étude)

Selon une étude publiée par le réseau coopératif Innoval (génétique), les éleveurs laitiers sont 75 % à déclarer se prélever moins de 2 000 €/mois (par UTH, unité de travail humain) dont 45 % moins de 1 500 €/mois. Cette enquête titrée Organiser le travail pour mieux en vivre, à laquelle ont pris part plus de 1720 répondants éleveurs bovins laitiers, allaitants et caprins (dont 50% spécialisés en bovins laitiers) début 2025, montre aussi que 25 % déclarent se prélever plus de 2 000 € dont 5 % plus de 3 000 €. Ceux ayant une autre activité d’élevage sur l’exploitation déclarent des revenus plus élevés tandis que les éleveurs allaitants sont plus représentés dans les prélèvements inférieurs à 1 500 €. La fluctuation des cours des produits et la hausse des charges sont identifiées comme les premiers facteurs d’incertitude pour 86 % des répondants. Les aléas apparaissent comme le second défi, notamment les aléas climatiques pour 57 % des répondants. « Ce chiffre a plus que doublé en deux ans (cité par 26 % des répondants en 2023), signe d’une prise de conscience forte de la part des éleveurs, en première ligne face au dérèglement climatique », commentent les auteurs.


Aveyron | Par Eva DZ

Prix du lait : les éleveurs demandent le respect de la loi EGAlim

Comme dans plus d’une vingtaine de départements en France, les producteurs de lait de vache de l’Aveyron, portés par la FDSEA et JA sont allés à la rencontre des enseignes qui ne respectent pas les principes de la loi EGAlim. Deux d’entre d’elles persistent à vendre le lait demi-écrémé à 0,92 euro le litre contre 0,94 euro pratiqué ces dernières années, voire plus étant donné la conjoncture porteuse des marchés.…


Par Agra

Lait : reprise de la collecte en France depuis début avril

La dernière note de conjoncture du Cniel (interprofession laitière) du mois de mai, publiée le 5 juin, met en lumière une reprise de la collecte de lait en France en avril. Cette collecte est en recul depuis le début de l’année à cause du contexte sanitaire difficile, à -1,2% sur les 19 premières semaines de 2025. La production laitière est peu dynamique dans les grands bassins exportateurs mondiaux. Le prix unitaire des charges dans les élevages laitiers diminue (indice général Ipampa lait de vache) recule de 2% par rapport à mars 2024, mais augmente de 22% depuis 2020. Du côté des cours, en France, « le prix de la poudre de lait écrémé est globalement stable depuis un an autour de 2 400 € la tonne, tandis que celui du beurre atteint actuellement de nouveaux sommets, à plus de 7 400 € la tonne », selon la note. Il avait atteint 7600 € la tonne en avril. Le prix du lait poursuit sa hausse : le prix standard du lait de vache conventionnel était de 469 €/1000 litres en mars (+38 € au-dessus du niveau de mars 2024) selon FranceAgriMer. Dans les magasins, l’Insee note une progression pour le beurre (+2,5% en avril 2025 vs avril 2024) et le lait liquide (+1,3%), mais un recul de 0,7% pour le fromage et de 1,3% pour les yaourts.


Aveyron | Par Eva DZ

UPRA Lacaune : une génétique reconnue à l’international

Catalyseur de tous les acteurs de la filière ovine, l’UPRA Lacaune a tenu son assemblée générale mardi 29 avril à Millau. «Petite» filière génétique à l’échelle nationale, elle n’en mène pas moins des projets qui font avancer la Lacaune et qui participent à la promotion et la reconnaissance de cette race partout dans le monde. L'UPRA Lacaune tenait son assemblée générale fin avril à Millau. «Mettre de l’huile dans les…


Monde | Par Agra

Lait : les coopératives réfléchissent à une stratégie export

Les coopératives laitières veulent s’adapter à un contexte international chahuté, marqué par des crises économiques, politiques, sanitaires et environnementales difficiles à anticiper. Parmi les pistes : la diversification des marchés à l'export, la valorisation des savoir-faire et l’innovation pour élaborer des produits exclusifs. Alors que le renforcement des barrières douanières entre les États-Unis, la Chine et l’Europe risque d’amoindrir la capacité à exporter des opérateurs économiques, les coopératives laitières entendent…