Mot-clé : Lait

Monde | Par Agra

Lait : les coopératives réfléchissent à une stratégie export

Les coopératives laitières veulent s’adapter à un contexte international chahuté, marqué par des crises économiques, politiques, sanitaires et environnementales difficiles à anticiper. Parmi les pistes : la diversification des marchés à l'export, la valorisation des savoir-faire et l’innovation pour élaborer des produits exclusifs. Alors que le renforcement des barrières douanières entre les États-Unis, la Chine et l’Europe risque d’amoindrir la capacité à exporter des opérateurs économiques, les coopératives laitières entendent…


Aveyron | Par Eva DZ

SODIAAL : une coopérative tournée vers l’avenir

Emmenée par Sébastien Durand, éleveur lozérien en AB, la section Lozère, Aveyron, Aude, Tarn de SODIAAL UNION est riche de la diversité de ses productions laitières (vaches, brebis chèvres). Ses responsables ont fait le point sur une activité globalement positive, avec pour la deuxième année consécutive, un retour à ses producteurs. Les responsables de la section Lozère, Aveyron, Aude, Tarn de la coopérative SODIAAL ont fait un point en amont…


Aveyron | National | Par La rédaction

Provision élevage : «un dispositif efficace pour les éleveurs bovins»

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, permet aux éleveurs bovins d’économiser, dans les meilleurs cas, plus de 10 000 euros en 2025 au titre de leurs résultats de l’année 2024. Cette mesure est issue de la loi de finances pour 2025 du 14 février dont les ministres de l’agriculture et des comptes publics ont confirmé le 1er avril, l’application aux clôtures 2024. Ce mécanisme fiscal suppose de se rapprocher de son…


National | Par La rédaction

La mesure de provision sur cheptel bovin finalisée par le gouvernement

Le gouvernement a annoncé le 1er avril, l’application anticipée à 2024 des dispositions de la loi de finances concernant la provision pouvant être mise en œuvre en comptabilité des exploitations d'élevage sur la valeur de stock de cheptel de vaches allaitantes et laitières. Cette confirmation était attendue par les éleveurs de façon à donner toute sa cohérence à la mesure adoptée par la loi de finances, avec une mise en…


Par Agra

Lait : Sodiaal annonce une hausse du prix du lait bio

Le président de Sodiaal Jean-Michel Javelle a indiqué à Agra Presse que le lait bio sera payé aux éleveurs de la coopérative 20 €/1 000 litres de plus sur les mois de janvier à mai 2025. En 2024, le lait bio avait été payé 530 €/1 000 litres avec les ristournes (prix de base : 500 €/1 000 litres). « Sur le début de l’année, le prix du lait bio Sodiaal a augmenté de 20 €/1 000 litres par rapport à 2024, celui-ci a atteint 530 €. Sur l’année 2025, le lait bio sera payé au moins 10 €/1 000 litres de plus, mais nous avons l’ambition d’aller au-delà de cette augmentation », a-t-il déclaré. Sodiaal veut stabiliser en 2025 les volumes de lait bio après une baisse au cours de l’année 2024 par rapport à 2023. La coopérative a arrêté les conversions en bio depuis cinq ans, à l’exception des jeunes qui veulent s’installer en bio. L’année dernière, Sodiaal a collecté 193 millions de litres de lait bio, soit 4,7 % de ses volumes de lait. « On croit au lait bio français et nous voulons soutenir nos éleveurs bio pour continuer à servir les marchés. Ils reprennent des couleurs et notre projet sur le lait infantile avec Arla va assurer des débouchés », a-t-il précisé. Annoncé en août 2024, le projet avec Arla consiste à fabriquer pour le groupe laitier danois des laits infantiles conventionnels et bio, via sa filiale Nutribio, destinés au marché chinois.


Par Elisa Llop

Lait : le leader Lactel recule en volume, et choisit le Planet score pour le lait bio

Lactel (Lactalis) a annoncé le 11 mars ses ventes en volume pour 2024 : elles ont atteint 330 millions de litres (ML) de lait UHT en GMS en France, en léger recul par rapport à 2023 (345 ML). Lactel se félicite d’être la marque leader dans l’Hexagone pour le lait UHT, suivi par Candia (225 ML). Selon les sous-catégories lait classique, biologique ou délactosé, Lactel est talonné par Candia ou C’est qui le patron (CQLP). Dans un marché en baisse structurelle depuis plusieurs années, et dominé par les MDD qui représentent environ 60% de parts de marché du lait UHT, Lactel veut marquer sa différence sur les laits spécifiques. Fin 2024, Lactel a lancé Vita’Vie, un lait enrichi en 12 vitamines, sacré meilleure innovation 2024 en crèmerie par Circana, et en 2025, la marque lancera un lait délactosé enrichi en vitamine B12 et un lait délactosé entier en bouteilles de 50 cl. Pour ce qui concerne le volet environnemental, Lactel commencera à afficher, cette année sur le lait bio, le Planet Score – qui a choisi un indicateur contesté par les émissions de méthane. Et la marque poursuivra l’emballage en bouteilles RPEHD (plastique recyclé) pour atteindre 15 millions de bouteilles en 2025 (après 8,5 millions en 2024).

Source: AGRA


Aveyron | Par Eva DZ

Ovi-Test : premier centre d’insémination ovine en France

Ovi-Test tenait son assemblée générale mardi 4 mars à Ségur. La coopérative d’insémination ovine forte de 1 800 adhérents, maintient sa position de leader national et s’affiche comme une véritable référence d’excellence en matière de reproduction en France comme à l’étranger. 79 000 brebis Lacaune de sélection lait et viande issues de 220 élevages sélectionneurs constituent le cadre de travail de la coopérative d’insémination ovine Ovi-Test. Dotée de 5 bergeries…


Par La rédaction

Lait : rebond de la production française, après trois années de recul (interprofession)

A l’occasion d’une conférence de presse le 18 février, l’interprofession laitière (Cniel) a indiqué que la production française rebondissait légèrement, de 1% (à un peu moins de 23 millions de litres), après trois années de repli et une production qui s’approchait presque des 24 millions de litres au début des années 2020. Derrière ce regain se cachent des disparités régionales importantes, avec des baisses au Sud et dans l’Est l’Hexagone, probablement en lien avec l’épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO). En conséquence, la filière a exporté davantage que l’an passé (+9% en volume, +2,5% en valeur). Sur le marché mondial, la présence des grands pays exportateurs est stable depuis 2022, après plusieurs années de hausse. En revanche, les productions des pays asiatiques sont en essor, ce qui a réduit la demande. Le prix payé aux producteurs est relativement stable depuis 2022 autour de 450 € les 1000 litres, contre environ 350 entre 2019 et 2021. Dans les rayons, les produits laitiers ont plutôt bien résisté à l’inflation, et sont portés par les achats de crème et de fromage. Le Cniel observe un léger ralentissement de la croissance des marques de distributeurs, après un pic durant la période d’inflation.


Par Elisa Llop

Lait: rebond de la production française, après trois années de recul (interprofession)

A l’occasion d’une conférence de presse le 18 février, l’interprofession laitière (Cniel) a indiqué que la production française rebondissait légèrement, de 1% (à un peu moins de 23 millions de litres), après trois années de repli et une production qui s’approchait presque des 24 millions de litres au début des années 2020. Derrière ce regain se cachent des disparités régionales importantes, avec des baisses au Sud et dans l’Est l’Hexagone, probablement en lien avec l’épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO). En conséquence, la filière a exporté davantage que l’an passé (+9% en volume, +2,5% en valeur). Sur le marché mondial, la présence des grands pays exportateurs est stable depuis 2022, après plusieurs années de hausse. En revanche, les productions des pays asiatiques sont en essor, ce qui a réduit la demande. Le prix payé aux producteurs est relativement stable depuis 2022 autour de 450 € les 1000 litres, contre environ 350 entre 2019 et 2021. Dans les rayons, les produits laitiers ont plutôt bien résisté à l’inflation, et sont portés par les achats de crème et de fromage. Le Cniel observe un léger ralentissement de la croissance des marques de distributeurs, après un pic durant la période d’inflation.


Par La rédaction

Négociations commerciales / lait : la Fnil dénonce un «contournement manifeste» d’Egalim

«Certains directeurs commerciaux [de la grande distribution] demandent à mes adhérents de revenir sur la sanctuarisation de la matière première agricole», a dénoncé le p.-d.g. de la Fnil (laiteries privées) François-Xavier Huard le 11 février. Des pratiques «totalement illégales et à l’inverse des discours promus sur les plateaux télé» par les dirigeants des enseignes, a-t-il martelé en conférence de presse. Ce «contournement manifeste de la loi Egalim», selon ses mots, est rendu possible par le recours aux centrales d’achat européennes, un sujet «qui n’est toujours pas réglé». Dans le cadre des négociations commerciales annuelles, qui se terminent le 1er mars, les acheteurs de la grande distribution demandent à leurs fournisseurs de produits laitiers «des baisses significatives de l’ordre de 5%, voire plus». Et le patron de la Fnil de pointer «des ententes assez convergentes», assurant que des industriels «ont reçu des demandes à -5% un lundi, puis à -4,9% le mardi de la part d’un autre distributeur». «La DGCCRF a écrit à la FCD» sur ce sujet, affirme-t-il. Les industriels, eux, «arrivent avec des demandes plutôt en hausse», vu l’augmentation de leurs coûts de production: +6% en 2024 pour le prix du lait (plus de la moitié du coût de revient), +30% pour le gaz, +1,2% pour les emballages cartons.