Mot-clé : Lait

Par Agra

Lait : reprise de la collecte en août, prix du beurre et de la poudre maigre en recul

La production de lait en France s’est redressée en août. «Depuis le début du mois d’août, les sondages hebdomadaires de FranceAgriMer montrent une croissance moyenne de 3,4% comparativement aux semaines équivalentes de 2024», note le Cniel dans sa note de conjoncture publiée le 23 octobre.

Depuis le début de l’année, le collecte est stable en France. Cette reprise récente est à l’image de ce qui se passe dans les grands bassins laitiers exportateurs, Etats-Unis, UE et Nouvelle-Zélande), qui sont tous orientés à la hausse depuis le début de l’année 2025. En dépit de cette abondance de lait qui pourrait déboucher sur une baisse des cours, les prix en France sont toujours à la hausse selon les relevés de FranceAgriMer. Le prix standard du lait de vache conventionnel atteint un nouveau record en août 2025 à 477 €/1000 litres, soit 31€ au-dessus du niveau d’août 2024 (+7% en l’espace d’un an). Le coût de production du lait illustré par l’indice Ipampa lait de vache de l’Institut de l’élevage est en recul de 1% par rapport à août 2024, mais en hausse de 21% depuis 2020. Selon les données de FranceAgriMer, le beurre industriel est en fort recul de 1000 €/tonne en un mois et demi et le prix de la poudre de lait écrémé s’avère particulièrement bas, à moins de 2100 € la tonne.

Source Agra


Par Agra

Lait : la Fnil alerte sur un risque de «shut down» au Cniel

Après l’annonce de la démission de Pascal Le Brun de la présidence du Cniel (interprofession lalitière) le 15 octobre, François-Xavier Huard, PDG de la Fnil (industriels), s’est inquiété du financement du Cniel en cas de désaccord persistant sur le budget de l’interprofession. «Il y a un risque de shut down pour le Cniel à partir du début 2026, car s’il n’y a pas de budget, la contribution volontaire obligatoire de janvier ne pourra pas être appelée, or cela représente environ 3 M€ par mois», explique-t-il à Agra Presse.

François-Xavier Huard, par ailleurs président du comité d’audit du Cniel, rappelle qu’il s’agit d’une des plus importantes interprofessions, avec un budget de plus de 40 M€ par an, une centaine de salariés et des missions vitales pour la filière. «Il y a une nécessité absolue de se concentrer sur les vrais enjeux la filière qui sont la qualité du lait, la sécurité sanitaire, les pathologies touchant le cheptel et la communication», selon lui. Il regrette le départ de Pascal Le Brun qui avait accédé à la présidence du Cniel au titre du collège des coopératives, avec le soutien des industriels et après plusieurs présidences assurées par les producteurs.

Source Agra


Par Agra

La FNPL s’inquiète d’une prochaine baisse du prix du lait

«Il y a un bruit de fond qui laisse entendre qu’il faudra baisser le prix du lait», atteste Yohann Barbe, le président de la FNPL. Une perspective à laquelle il est fermement opposé. Il estime qu’il n’y a «aucune raison de baisser le prix du lait» sachant que «les charges des éleveurs restent élevées» (indice Ipampa lait de vache à +25% vs 2020) et que «le lait produit en France est 30 à 50 euros les 1000 litres moins chers que dans les autres pays européens».

Bien que cela ne soit pas le cas en France pour l’instant, cette crainte d’un lait dévalorisé vient de la baisse des cours du beurre et de la poudre maigre liée à l’abondance de lait sur les marchés mondiaux. En France, entre début juillet et fin septembre, le beurre industriel est passé de 7500 euros à 5500 euros la tonne et la poudre maigre est passée de 2380 euros à 2170 euros entre mi-août et fin septembre», précise Jean-Marc Chaumet, économiste au Cniel. Des demandes de baisses pourraient se concrétiser à l’occasion des négociations commerciales entre industriels et fournisseurs qui débutent le 1er décembre.

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Par Agra

Influenza aviaire : le virus toujours présent dans le lait cru au bout de 120 jours (étude)

Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 subsiste dans les fromages au lait cru jusqu’à 120 jours d’affinage, selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université américaine Cornell et publiée dans la revue Nature le 8 octobre. Toutefois, les chercheurs se sont aperçus que le niveau d’acidité du lait avait un impact sur la persistance du virus : le virus infectieux persiste « tout au long du processus de fabrication du fromage et jusqu’à 120 jours d’affinage dans les fromages fabriqués avec un lait cru à pH 6,6 et 5,8 mais pas à 5,0 ». Les chercheurs ont également étudié la transmission du virus par la voie alimentaire sur des furets. « Alors que les furets nourris avec du lait cru contaminé par le virus H5N1 ont été infectés, ceux nourris avec du fromage au lait cru ou une suspension de fromage ne l’ont pas été », ont-ils constaté. L’absence d’infection pourrait être liée « à la tendance des furets à avaler de petits morceaux de fromage entiers, limitant ainsi le contact viral avec la zone oropharyngée » ou « à des niveaux inférieurs de virus infectieux dans ces échantillons ». Aux États-Unis, le virus H5N1 a infecté environ 1 000 troupeaux bovins laitiers depuis 2024, contaminant également le lait issu de ces vaches.


Aveyron | National | Par Eva DZ

Hubert Dubien, président du CNAOL : L’AOP Roquefort a donné l’exemple !

Producteur de fourme de Montbrison AOP dans la Loire, Hubert Dubien, préside le Conseil national des appellations d’origine laitières. Les plus de 53 AOP et IGP étaient représentées fin septembre pour l’assemblée générale du CNAOL… à Millau et Roquefort pour célébrer la plus ancienne d’entre elles, l’AOP Roquefort. Entretien. L'équipe de la Confédération générale de Roquefort applaudie par Hubert Dubien, président du CNAOL pour la qualité d'organisation de l'assemblée générale.…


Par Agra

Lait bio : le Cniel craint un record de déconversions en 2025-2026

A l’occasion du salon Tech&Bio, la filière laitière a fait un point sur la baisse de l’offre en bio. Corentin Puvilland, économiste au Cniel a indiqué que l’interprofession anticipe, en 2025-2026, un nombre record de cessations d’activité en agriculture biologique (arrêt de l’exploitation ou déconversion), qui pourrait aller jusqu’à 7 % par an. Toutefois, le lait conventionnel pourrait ne plus être aussi attractif, alors que les signaux sont plutôt baissiers, du fait d’une forte production mondiale. L’économiste a rappelé que la filière bio laitière avait atteint un record de 40 % de déclassements en 2021, en raison de la baisse de la consommation, et de la hausse du prix du lait conventionnel. Cela a poussé des éleveurs à se déconvertir sur les années qui ont suivi, « voire à cesser leur activité ». Après avoir atteint un record en 2022, le nombre d’éleveurs laitiers bio avait a chuté, passant de 4003 à 3688 aujourd’hui, soit une baisse de 15 %. La collecte s’en est ressentie, avec une baisse équivalente, passant de 1,3 MdL à 1,13 MdL. Corentin Puvilland ajoute que la crise du lait bio est une spécificité française, les autres pays européens rémunérant le bio via une prime indexée sur le conventionnel. « Mais la valorisation à l’export est insuffisante pour constituer un débouché pour les éleveurs laitiers français », conclut-il. (Elena Blum)


Par Actuagri

Légère progression de collecte de lait sur un an

« En juillet 2025, la collecte de lait de vache progresse légèrement, de 0,6 %, par rapport à juillet 2024 », indiquent les statisticiens d’Agreste dans une récente note. Ainsi, 1,910 million de litres de lait (Ml) ont été collecté en juillet dernier contre 1,900 Ml au même mois l’an dernier. A noter que la part du lait de vache bio recule encore passant de 5,2 % (juillet 2024) à 4,6 % (juillet 2025), que le lait de chèvre voit également sa production reculer de -1,4 % pendant la même période. La bonne tenue de la production du lait de vache n’a pas d’incidence sur les prix. Avec une moyenne de 486,4 euros les 1 000 litres en juillet 2025, le prix du lait conventionnel de vache à teneur réelle est en hausse de + 5,8 % par rapport à juillet 2024 (+ 26,8 €/1 000 litres). La progression est plus marquée depuis le début de l’année (+ 7,1 %) par rapport à 2024. Quant au prix du lait de vache bio, il s’établit en moyenne à 533,2 euros les 1 000 litres, soit une hausse de + 2,4 % par rapport à juillet 2024.


Par Agra

Candia annonce 200 M€ d’investissement d’ici 2030 dans la «durabilité»

Candia, marque de lait de consommation de la coopérative Sodiaal, annonce le 4 septembre le lancement d’une «nouvelle plateforme d’engagements en matière de durabilité» nommée Laitvidence. Ces engagements seront soutenus par un plan d’investissements de 200 M€ d’ici 2030 pour moderniser son outil industriel, réduire son empreinte environnementale et continuer d’innover. Cette plateforme entend agir plus particulièrement sur la nutrition en réduisant la teneur en sucres ajoutés de certains produits.

Par exemple, la gamme Candy’Up passe de 5,5% de sucres ajoutés en 2018 à 3,5% en 2028. Les investissements Candia serviront aussi à réduire l’empreinte environnementale de son activité : «- 20% d’émissions carbone par litre de lait à la ferme d’ici 2030, – 30% sur ses sites industriels, – 40% de consommation d’eau dans ses usines», précise la marque. Candia vise aussi d’ici 2030 que tous ses emballages soient recyclables, «avec des films contenant au moins 50% de plastique recyclé et des bouteilles intégrant jusqu’à 30% de plastique recyclé certifié». Autre destination de son plan de 200 M€ : le soutien aux éleveurs valorisés à travers des démarches comme Candia aide les Jeunes agriculteurs ou des produits tels que Grand Lait Frais pour le lait de montagne ou Grand Lait Bio.

Source Agra


Aveyron | Par Eva DZ

Bienvenue à la ferme «Les Ânesses du Carladez»

A Albinhac, commune de Brommat, sur les terres de ses grands-parents, Gary Calvinhac et sa compagne, Sarah Delalleau ont lancé leur élevage «Les Ânesses du Carladez». Nouvellement adhérent au réseau Bienvenue à la ferme, le jeune couple commercialise les produits de son élevage et propose des visites de fermes pendant tout l’été. Reportage à la découverte de cette production peu commune ! Sur la parcelle, les visiteurs circulent en toute…


Par Agra

Lait : outre Lactalis, Bega et Meiji en compétition pour acquérir Fonterra

Lactalis n’est pas le seul candidat au rachat de Fonterra. Le groupe laitier australien Bega a ainsi annoncé le 17 juin qu’il avait pour «intention de déposer dans les plus brefs délais une demande auprès de l’ACCC afin d’obtenir une autorisation informelle relative à l’acquisition potentielle de Fonterra Océanie». Bega estime que son offre permettrait «d’accroître les gains d’efficacité et d’apporter de meilleurs résultats aux agriculteurs, aux clients et aux consommateurs australiens». Selon The Australian Financial Review, «Bega a formé un consortium avec la coopérative laitière multinationale néerlandaise FrieslandCampina et se prépare à affronter, dans le cadre de l’enchère, le groupe alimentaire japonais Meiji Holdings Co, conseillé par UBS». Le 10 juillet, l’ACCC a indiqué que l’acquisition de Fonterra par Lactalis ne devrait pas entraîner une «baisse substantielle de la concurrence». Fonterra cherche à céder ou introduire en Bourse ses produits de grande consommation au niveau mondial et de ses ingrédients et services alimentaires en Australie. Cette transaction pourrait représenter 2,37 Md$, selon Reuters.

Source Agra