Mot-clé : Lait

Europe | Par Actuagri

La viande bovine en Allemagne, un sous-produit de l’élevage laitier

L’an passé, l’Allemagne a produit 1,01 million de tonnes équivalent carcasses (Mtéc) de viande bovine essentiellement issue de son troupeau laitier. Le pays est déficitaire en viande. La production de jeunes bovins (JB) n’est pas rentable.  L’Institut de l’élevage (Idele) a récemment publié un dossier très instructif dédié à la production de viande bovine en Allemagne. En 2024, le pays en produisait 1,01 Mtéc dont 463 000 téc issues de jeunes…


Par Agra

Lait : Besnier assigné en référé pour non-publication des comptes de Lactalis

Emmanuel Besnier, représentant légal de la SAS BSA, maison mère de Lactalis, a été assigné en référé, le 25 novembre devant le tribunal des affaires économiques de Paris par Alexandre et Maxime Renahy, rapporte leur avocat Renaud Portejoie. Ils demandent qu’Emmanuel Besnier dépose et publie les comptes consolidés et les « procès-verbaux de chacune des décisions de l’assemblée générale », selon le document consulté par Agra Presse, sous astreinte de 20 000 euros par document et par jour de retard. Ces demandes couvrent les exercices 2020 à 2024. L’audience est fixée au 11 février 2026. Le but de l’action en justice est de pouvoir vérifier que la minoration des bénéfices, pour laquelle Lactalis a bénéficié d’un règlement d’ensemble fin 2024 contre le paiement de 475 millions d’euros au fisc, s’est bien concrétisée par le versement aux salariés de primes de participation réduites. Lactalis précise que « les comptes sociaux sont publiés auprès du tribunal des affaires économiques de Paris » et que les deux sociétés internationales concernées par le règlement d’ensemble « ne sont en aucun cas concernées par le dispositif de participation aux résultats des salariés. »

Lait : 500 salariés attaquent Lactalis pour obtenir leurs primes

Selon Me Renaud Portejoie, représentant « plus de 500 salariés » de Lactalis, une action en justice est enclenchée, depuis le 20 novembre, contre le géant laitier pour obtenir le versement de primes de participation « indûment réduites ». Ces salariés se sont constitués partie civile dans l’enquête menée actuellement par le Parquet national financier sur des faits de fraude fiscale et de blanchiment de fraude fiscale contre la SAS BSA, société mère de Lactalis. Ils s’estiment victimes de fraude fiscale puisque la participation qui leur a été versée a été calculée sur la base de bénéfices minorés par Lactalis. La société a déjà réglé au fisc 475 millions d’euros fin 2024 pour éviter des poursuites sur ce dossier. Les salariés déposent aussi plainte contre X pour escroquerie. Il est reproché à la SAS BSA de ne pas avoir publié ses comptes consolidés, ce qui « interdit tout recours des salariés en remboursement des primes de participation spoliées », selon le courrier de l’avocat qu’Agra Presse a pu consulter. Contactée, la communication de Lactalis indique que « les comptes sociaux sont publiés auprès du tribunal des affaires économiques de Paris» et que «le règlement d’ensemble conclu avec l’administration fiscale fin 2024 a permis de mettre un terme à un différend d’interprétation portant sur l’imposition de deux sociétés internationales, lesquelles ne sont en aucun cas concernées par le dispositif de participation aux résultats des salariés. »


Par La rédaction

Traite : Innovation et technicité au service de la qualité

En ovin, en bovin comme en caprin, la filière laitière est porteuse. Collecte, prix du lait, consommation, les chiffres se maintiennent. De quoi encourager les dernières innovations technologiques au service de la qualité et de la performance des élevages laitiers aveyronnais.


Par Agra

Lait : pour enrayer la décapitalisation, le CGAAER souligne l’importance de la Pac

Dans un rapport publié le 3 novembre sur la baisse continue du cheptel laitier et ses conséquences, le CGAAER (ministère de l’Agriculture) souligne, pour l’enrayer « la nécessité de maintenir un bon niveau d’aides dans la future programmation de la politique agricole commune. » Autres préconisations : recourir davantage au salariat pour soutenir les éleveurs, former les salariés, renforcer l’accompagnement financier des laiteries et « mieux valoriser auprès du public le métier de producteur de lait et les atouts de la filière ». Le CGAAER invite les conseils régionaux et les interprofessions à impulser « une réflexion stratégique territoriale des acteurs économiques sur la production de demain. » Il faut aussi analyser les soutiens publics aux projets d’abattoirs sous l’angle de la viabilité des outils sachant que la France est en surcapacité pour ces outils. Selon les auteurs du rapport, la décapitation est liée aux départs massifs d’éleveurs à la retraite et à la faible attractivité du métier à cause d’une rémunération modeste vu le travail demandé et le capital investi.


Par Actuagri

La collecte laitière en croissance

La production laitière se développe de nouveau dans les grands bassins exportateurs mondiaux, en particulier en Nouvelle-Zélande (+1,9 % sur douze mois) et aux Etats-Unis (+1,4 %) et depuis peu y compris au sein de l’Union Européenne (+0,3 %), relève le dernier bulletin de conjoncture du CNIEL. En France, la collecte, globalement stable depuis le début de l’année 2025, s’est sensiblement redressée au cours des dernières semaines. « Depuis le début du mois d’aout, les sondages hebdomadaires de FranceAgriMer montrent une croissance moyenne de 3,4 % par rapport aux semaines équivalentes de 2024 », explique Benoit Rouyer, directeur Economie et Territoires de l’interprofession. Selon l’enquête mensuelle laitière de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel atteint un nouveau record sur le mois d’août 2025 à 477€ les 1 000 litres, soit 31€ au-dessus du niveau d’aout 2024, ce qui représente +7 % en un an. Les prix des produits laitiers industriels sont en baisse, avec des niveaux de valorisation très différents. Le prix du beurre reste élevé malgré un recul de 1 000€ la tonne en l’espace d’un mois et demi, le prix de la poudre de lait écrémé reste bas à moins de 2 100€ la tonne.


Par Agra

Lait : reprise de la collecte en août, prix du beurre et de la poudre maigre en recul

La production de lait en France s’est redressée en août. «Depuis le début du mois d’août, les sondages hebdomadaires de FranceAgriMer montrent une croissance moyenne de 3,4% comparativement aux semaines équivalentes de 2024», note le Cniel dans sa note de conjoncture publiée le 23 octobre.

Depuis le début de l’année, le collecte est stable en France. Cette reprise récente est à l’image de ce qui se passe dans les grands bassins laitiers exportateurs, Etats-Unis, UE et Nouvelle-Zélande), qui sont tous orientés à la hausse depuis le début de l’année 2025. En dépit de cette abondance de lait qui pourrait déboucher sur une baisse des cours, les prix en France sont toujours à la hausse selon les relevés de FranceAgriMer. Le prix standard du lait de vache conventionnel atteint un nouveau record en août 2025 à 477 €/1000 litres, soit 31€ au-dessus du niveau d’août 2024 (+7% en l’espace d’un an). Le coût de production du lait illustré par l’indice Ipampa lait de vache de l’Institut de l’élevage est en recul de 1% par rapport à août 2024, mais en hausse de 21% depuis 2020. Selon les données de FranceAgriMer, le beurre industriel est en fort recul de 1000 €/tonne en un mois et demi et le prix de la poudre de lait écrémé s’avère particulièrement bas, à moins de 2100 € la tonne.

Source Agra


Par Agra

Lait : la Fnil alerte sur un risque de «shut down» au Cniel

Après l’annonce de la démission de Pascal Le Brun de la présidence du Cniel (interprofession lalitière) le 15 octobre, François-Xavier Huard, PDG de la Fnil (industriels), s’est inquiété du financement du Cniel en cas de désaccord persistant sur le budget de l’interprofession. «Il y a un risque de shut down pour le Cniel à partir du début 2026, car s’il n’y a pas de budget, la contribution volontaire obligatoire de janvier ne pourra pas être appelée, or cela représente environ 3 M€ par mois», explique-t-il à Agra Presse.

François-Xavier Huard, par ailleurs président du comité d’audit du Cniel, rappelle qu’il s’agit d’une des plus importantes interprofessions, avec un budget de plus de 40 M€ par an, une centaine de salariés et des missions vitales pour la filière. «Il y a une nécessité absolue de se concentrer sur les vrais enjeux la filière qui sont la qualité du lait, la sécurité sanitaire, les pathologies touchant le cheptel et la communication», selon lui. Il regrette le départ de Pascal Le Brun qui avait accédé à la présidence du Cniel au titre du collège des coopératives, avec le soutien des industriels et après plusieurs présidences assurées par les producteurs.

Source Agra


Par Agra

La FNPL s’inquiète d’une prochaine baisse du prix du lait

«Il y a un bruit de fond qui laisse entendre qu’il faudra baisser le prix du lait», atteste Yohann Barbe, le président de la FNPL. Une perspective à laquelle il est fermement opposé. Il estime qu’il n’y a «aucune raison de baisser le prix du lait» sachant que «les charges des éleveurs restent élevées» (indice Ipampa lait de vache à +25% vs 2020) et que «le lait produit en France est 30 à 50 euros les 1000 litres moins chers que dans les autres pays européens».

Bien que cela ne soit pas le cas en France pour l’instant, cette crainte d’un lait dévalorisé vient de la baisse des cours du beurre et de la poudre maigre liée à l’abondance de lait sur les marchés mondiaux. En France, entre début juillet et fin septembre, le beurre industriel est passé de 7500 euros à 5500 euros la tonne et la poudre maigre est passée de 2380 euros à 2170 euros entre mi-août et fin septembre», précise Jean-Marc Chaumet, économiste au Cniel. Des demandes de baisses pourraient se concrétiser à l’occasion des négociations commerciales entre industriels et fournisseurs qui débutent le 1er décembre.

Source Agra


Par Agra

Influenza aviaire : le virus toujours présent dans le lait cru au bout de 120 jours (étude)

Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 subsiste dans les fromages au lait cru jusqu’à 120 jours d’affinage, selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université américaine Cornell et publiée dans la revue Nature le 8 octobre. Toutefois, les chercheurs se sont aperçus que le niveau d’acidité du lait avait un impact sur la persistance du virus : le virus infectieux persiste « tout au long du processus de fabrication du fromage et jusqu’à 120 jours d’affinage dans les fromages fabriqués avec un lait cru à pH 6,6 et 5,8 mais pas à 5,0 ». Les chercheurs ont également étudié la transmission du virus par la voie alimentaire sur des furets. « Alors que les furets nourris avec du lait cru contaminé par le virus H5N1 ont été infectés, ceux nourris avec du fromage au lait cru ou une suspension de fromage ne l’ont pas été », ont-ils constaté. L’absence d’infection pourrait être liée « à la tendance des furets à avaler de petits morceaux de fromage entiers, limitant ainsi le contact viral avec la zone oropharyngée » ou « à des niveaux inférieurs de virus infectieux dans ces échantillons ». Aux États-Unis, le virus H5N1 a infecté environ 1 000 troupeaux bovins laitiers depuis 2024, contaminant également le lait issu de ces vaches.


Aveyron | National | Par Eva DZ

Hubert Dubien, président du CNAOL : L’AOP Roquefort a donné l’exemple !

Producteur de fourme de Montbrison AOP dans la Loire, Hubert Dubien, préside le Conseil national des appellations d’origine laitières. Les plus de 53 AOP et IGP étaient représentées fin septembre pour l’assemblée générale du CNAOL… à Millau et Roquefort pour célébrer la plus ancienne d’entre elles, l’AOP Roquefort. Entretien. L'équipe de la Confédération générale de Roquefort applaudie par Hubert Dubien, président du CNAOL pour la qualité d'organisation de l'assemblée générale.…