Mot-clé : Bovin

National | Par La rédaction

Assurances prairies, ICPE… FNB et FNPL demandent à l’Etat d’agir !

La FNPL et la FNB appellent les éleveurs bovins à se mobiliser très activement dans tous les départements, dans le cadre du mot d’ordre d’action lancé par la FNSEA et JA pour débloquer des mesures en faveur de l'élevage. Concernant le secteur bovin, plusieurs sujets sont depuis un moment sur la table du gouvernement et de ses prédécesseurs, notamment dans le cadre du Plan élevage. Dans un communiqué commun, la…


Par La rédaction

Loup : les conditions de tir des éleveurs bovins précisées dans un arrêté

Un arrêté publié le 8 février au Journal officiel précise les conditions dans lesquelles les éleveurs de bovins peuvent demander des tirs dérogatoires contre les loups, dont la présence s’est étendue en France. Selon les précisions du ministère de la Transition écologique à l’AFP, les éleveurs de troupeaux bovins et/ou équins pourront bénéficier de dérogations préfectorales de tir du loup sous conditions, si leur troupeau a subi au moins une prédation par le loup dans les 12 derniers mois. Le texte précise que l’octroi de ces dérogations se fait «sous réserve de démarches engagées (par les éleveurs, NDLR) en matière de réduction de vulnérabilité attestées par le préfet», comme l’installation de clôture par exemple. L’arrêté «clarifie la manière dont les éleveurs bovins et équins peuvent accéder à des tirs dérogatoires lorsqu’ils sont victimes d’une attaque du fait de l’augmentation de la population de loups et de leur plus grande présence sur le territoire», a-t-on expliqué. «En raison des difficultés de protection des troupeaux bovins et équins, l’accès à des autorisations de tir pour ces éleveurs est fortement limité et a donné lieu à de nombreux contentieux témoignant de la fragilité du cadre juridique» qui prévalait jusqu’alors, a expliqué le ministère.


Aveyron | Par La rédaction

Laissac : Le marché aux bestiaux fait peau neuve

Marché au cadran avec garantie de paiement pour tous les vendeurs (bovins et ovins)… Le marché de Laissac change de braquet. Une réunion d’information, ouverte à tous, est organisée jeudi 16 janvier à 20h pour présenter et expliquer les évolutions à venir. Les marchés ovins et bovins de Laissac seront dans quelques semaines, organisés au cadran, avec une garantie de paiement pour tous les vendeurs (photo archives). Le marché aux…


Par Eva DZ

Loup : après les ONG, le syndicalisme majoritaire boycotte le Groupe national

Mécontentes du nouveau plafond d’abattage de loups, insuffisant selon elles, la Fédération nationale ovine (FNO) et le CAF loup, qui réunit des représentants des syndicats agricoles FNSEA, JA et des Chambres d’agriculture, ont claqué le 13 décembre la porte du Groupe national loup, déjà boudé par les associations de défenseurs de l’environnement. Dans un communiqué, ils annoncent qu’ils n’iront pas à une réunion prévue lundi à Lyon de cette instance consultative. Avant la réunion de lundi, la préfecture a publié la dernière estimation de la population lupine, qui sert de référence pour calculer le nombre plafond de loups pouvant être abattus en 2024, fixé à 19% de la population. Basée sur une nouvelle méthode de comptage, elle a estimé que 1 003 loups sont présents en France, ce qui fixe à 192 le nombre maximum de loups pouvant être abattus en 2024, alors qu’il était de 204 en 2024, et ce malgré une augmentation des attaques de 4,6%.

«Une nouvelle fois, l’Etat français abandonne les éleveurs face à la prédation», commente la FNO dans le communiqué, en expliquant «se questionner» sur la nouvelle méthode de comptage. «Force est de constater qu’elle ne reflète pas la réalité au regard de l’augmentation des attaques», ajoute le syndicat. 


Par Eva DZ

Elevage/visite sanitaire obligatoire : nouvelle formule expérimentée en bovins

Via un arrêté paru au Journal officiel le 16 novembre, le ministère de l’agriculture expérimente, jusqu’à fin 2026, une nouvelle mouture de la visite sanitaire obligatoire dans les élevages bovins, afin «d’en faire un baromètre du niveau de maîtrise de risque sanitaire». Il s’agit avant tout de transposer la loi européenne sur la santé animale de 2016, qui prévoit que ces visites servent à détecter «tout signe d’apparition de maladies répertoriées ou émergentes». S’y est ensuite greffée, au printemps 2023, une demande des professionnels pour rendre la visite «davantage adaptable en fonction des élevages et espèces», retrace Stéphanie Philizot, présidente du SNGTV (groupements techniques vétérinaires). La nouvelle formule permettra un suivi de chaque élevage, «en identifiant les points forts et les points faibles et en proposant des pistes d’amélioration», résume-t-elle. Mme Philizot exhorte les éleveurs à «se saisir de l’opportunité de ces visites prises en charge par l’État», pour échanger avec leur vétérinaire sanitaire.

Pour les besoins de l’expérimentation, la visite concernera 60% des élevages de plus de cinq bovins (30% en 2025 et autant en 2026) ; le dispositif sera ensuite évalué avant d’envisager une généralisation aux autres espèces soumises à visite sanitaire depuis 2015 (ovins, caprins, porcins, volailles, équins).


Par Eva DZ

Bovins : «rebond conjoncturel» des abattages en septembre (Idele)

Sous l’effet notamment des «nombreuses réformes laitières de l’automne», les abattages de bovins ont connu un «rebond conjoncturel» au mois de septembre, constate l’Idele dans son bulletin Tendances publié le 21 octobre. Sur les semaines 36 à 41 (du 2 septembre au 13 octobre), les abattages de gros bovins ont augmenté de 5% par rapport à la même période en 2023. Première explication: un «report des réformes [de vaches laitières] de l’été sur l’automne», dû à la forte production herbagère et à un prix du lait «incitatif». Second facteur de hausse, des sorties de jeunes bovins (JB) «dynamiques» (+11% en type viande, +4% en type lait) pour répondre notamment au marché européen «en demande de viande de JB», selon l’Idele.

Un phénomène qui s’ajoute à la «relocalisation de l’engraissement [des JB] en France», en cours depuis plusieurs mois. En revanche, les abattages de vaches allaitantes sont «quasiment stables» (+1% sur la période). Par ailleurs, depuis le début de l’année, les exportations totales de viande bovine (réfrigérée, congelée, transformée) progressent de 7% par rapport à 2023, «année d’exports faibles». Les importations, elles, sont en léger recul (-1% sur un an). Au sein des fournisseurs de l’Hexagone, la Pologne a fait une percée cet été «notamment pour servir la RHD durant cette période touristique» (+51% sur un an en août).


Par Eva DZ

En congrès, Culture Viande demande une «feuille de route» contre la décapitalisation

Lors du congrès de Culture Viande (syndicat de l’abattage-découpe), le 15 octobre à Paris, son président délégué Ludovic Paccard a demandé aux pouvoirs publics une «feuille de route pour enrayer la décapitalisation». Pour les filières hors sol (porcins, veaux de boucherie), «on peut enrayer le déclin», a-t-il estimé, à condition que l’État intervienne pour fluidifier les procédures d’installation et d’agrandissement. Quant aux bovins allaitants, M. Pacca, par ailleurs directeur général de Sicarev, suggère un travail sur deux sujets : «comment adapter la ferme France ?» (renouvellement des générations et modèles d’exploitation) et «l’adaptation de la production au marché» (format des animaux et qualité de la viande).

Si la décapitalisation bovine se poursuit au rythme actuel, les abattoirs auront 12 500 animaux en moins par semaine à traiter d’ici 2030, selon Bertrand Oudin, président du cabinet Ceresco. Soit «33 ou 34 abattoirs» menacés de fermeture (sur 233 abattoirs de boucherie en France, selon le ministère de l’agriculture). Selon ses calculs, basés sur les projections de l’Idele, la chute de la production de viande bovine menacerait aussi 1,4 Mha de prairies, 37 000 emplois (dont 26 000 en élevages), et pourrait faire perdre 1 Md€ à la balance commerciale du secteur (qui passerait de 750 M€ à -330 M€).


Aveyron | Europe | Par Eva DZ

La Simmental au Sommet européen

Cet après-midi, à partir de 14h, le Sommet de l'élevage accueille l'Euro Simmental. Une cinquantaine des meilleurs specimens de la race d'Allemagne et d'Autriche et de France (dont 5 élevages aveyronnais). Un rendez-vous particulier pour les éleveurs français qui se confrontent aux pays «historiques» de la race. Le meilleur de la race Simmental est attendu dès le premier jour du Sommet pour un concours européen. Cet Euro Simmental réunira une…


Par Eva DZ

Bovins lait : Danone et Zoetis vont déployer des tests génomiques «à l’échelle mondiale»

L’industriel laitier Danone et le groupe de santé animale Zoetis ont annoncé le 26 septembre un partenariat portant sur le déploiement «à l’échelle mondiale» de tests génomiques permettant de prédire «la sensibilité d’un animal aux maladies coûteuses et son potentiel pour rester sain et productif tout au long de sa vie». Il s’agit de l’index de sélection multi-traits DWP$ (pour «Dairy Wellness Profit Index»), qui permet de classer les animaux selon de nombreux critères : bien-être de la vache et du veau, production, fertilité, type fonctionnel, longévité, vivabilité, aptitude au vêlage, qualité du lait. Cet outil est «uniquement disponible à travers [les tests génomiques] Clarifide plus» du groupe américain Zoetis, d’après un communiqué.

Pour Jean-Yves Krummenacher, directeur des achats chez Danone, les tests génomiques constituent «un outil important pour intégrer la durabilité au cœur de nos activités». D’après les partenaires, l’utilisation de cette technologie peut être porteuse de «gains potentiels pour la durabilité, la réduction des émissions de méthane, la rentabilité des fermes et le bien-être animal». Pour M. Krummenacher, ce partenariat avec Zoetis «s’inscrit dans notre vision de créer un changement positif tout au long de la chaîne de valeur des produits laitiers».


Par Eva DZ

Bovins viande : engraissement «dynamique» en France, au détriment de l’export de broutards

Depuis début 2024, «les mises en place de broutards pour la production de jeunes bovins en France étaient dynamiques, stimulées par la demande de l’aval», indique l’Institut de l’élevage (Idele) dans sa note de conjoncture du 17 septembre. Entre janvier et juillet 2024, les engraisseurs français ont acheté 10 000 animaux de plus que l’année précédente (+5%), soit 203 000 broutards en tout. Dans un contexte de décapitalisation et de recul des naissances, le développement de l’engraissement en France réduit le disponible pour le débouché traditionnel de l’exportation des broutards. Entre le 1er janvier et le 18 août, ces flux ont reculé de 6% sur un an (40 000 animaux en moins). En revanche, avance l’Idele, les exportations de bovins vifs «ne semblent pas avoir pâti» des crises sanitaires en cours (FCO-3 et MHE notamment). En août, les envois vers l’Italie et l’Espagne – les deux premiers débouchés – s’affichaient en hausse sur un an, de respectivement 2% et 18%. Pour ces deux destinations, les protocoles sanitaires pour l’export d’animaux vivants issus de la zone régulée FCO-3 ont été calqués sur ceux pratiqués pour la FCO-8, en vigueur depuis des années dans tout l’Hexagone (désinsectisation et PCR négative, plus vaccination obligatoire des broutards pour l’Espagne).