National | Par Didier Bouville

PSN (PAC) : La FNSEA appelle à «une véritable ambition économique agricole»

L’élaboration du Plan stratégique national (PSN), courroie de transmission de la PAC 2023-2027 au sein des États membres, «doit mettre au premier plan l’enjeu de la souveraineté alimentaire de la France», a indiqué la FNSEA dans un communiqué de presse le 14 janvier.

Appelant à une «véritable ambition économique agricole», le syndicat agricole majoritaire entend que ce PSN réponde «aux enjeux de demain en alliant compétitivité et performance environnementale, dans une vision positive basée sur l’investissement, la modernisation et l’innovation en permettant l’utilisation des nouvelles technologies, afin de produire plus, tout en améliorant notre impact environnemental et en luttant contre le changement climatique».

Pour la FNSEA, la réforme de PAC «doit être l’occasion de retrouver du pragmatisme et pourquoi pas du “bon sens paysan”», notamment en évitant de créer des distorsions de concurrence et en «évitant les aberrations agronomiques» susceptibles de conduire à des impasses économiques. «Que l’on ne nous demande pas encore de semer en pleine sécheresse !», souligne le communiqué.

La FNSEA également considère que «le PSN doit répondre aux enjeux territoriaux, comme les difficultés des zones intermédiaires et des zones de montagne ou l’intérêt du pastoralisme, aussi bien d’un point de vue environnemental qu’économique».

 éleveurs+PAC+FNSEA

Toutes les actualités

Sur le même sujet

A l’occasion d’un conseil d’administration exceptionnel le 6 janvier, la FNSEA a arrêté une position de négociation du Plan stratégique national (PSN), autrement dit la déclinaison française de la future Pac, en vue notamment du prochain Conseil supérieur d’orientation (CSO) au ministère de l’Agriculture, le 15 janvier.La position a été diffusée à son réseau dans un courrier daté du 8 janvier, qu’Agra presse s’est procuré. Sur la convergence des aides découplées, la FNSEA propose de faire «la moitié du chemin» d’ici 2027 (passer de 70 à 85%), «à condition de compenser les secteurs et régions impactés».Pour «limiter les effets de la convergence», le syndicat majoritaire souhaite «conserver des aides couplées significatives en faisant évoluer le couplage dans ses modalités, son…