National | Par Didier Bouville
Dans un communiqué commun la FNSEA, la FNO (fédération nationale ovine), JA et APCA s’insurgent des annonces faites par le Ministère de la transition écologique et solidaire et le ministère de l’Agriculture, de l’alimentation et de la forêt, ce mardi 12 septembre, lors de la réunion d’information et d’échange à Lyon sur le plan loup 2018/2022.
Les propositions du ministère consistent « à conditionner l’indemnisation des dommages dus au loup à la mise en œuvre des mesures de protection, à prioriser les tirs d’effarouchement et de défense simple, à restreindre la délivrance des tirs de défense renforcée, et enfin à interdire les tirs de prélèvement avant la fin de l’été avec la volonté affichée de fortement les réduire ».
Pour les trois syndicats et l’APCA ces propositions jugées provocantes sont la preuve que « les éleveurs et l’élevage ne sont pas la priorité du gouvernement » et « qu’ils sont aux contraires sacrifiés au nom de la protection du loup ».
Le nombre annuel d’animaux domestiques tués par le loup dépasse les 10 000, représentant un coût budgétaire de 26 millions d’euros les quatre interlocuteurs se demandent « comment un État responsable peut encore encourager l’augmentation du nombre de loups ».
FNSEA, JA, FNO et APCA refusent donc « catégoriquement de discuter dans ces conditions », leurs propositions pour le plan Loup 2018/2022 ayant été « balayée d’un revers de la main ».
Les déclarations des ministères les ont conduits à quitter la réunion après avoir fait une déclaration réitérant leurs propositions pour que « l’éleveur et l’élevage soient désormais au cœur du prochain Plan».
Par ailleurs, les services du ministère de l’Agriculture ont confirmé la venue de Stéphane Travert ce vendredi 15 septembre en Aveyron, où le dossier « loup » sera évidemment évoqué…
éleveurs+ovins+loup