National | Par Didier Bouville
La Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles, les Jeunes Agriculteurs, la Fédération Nationale Ovine, les Chambres d’Agriculture et la Fédération Nationale Bovine, ont adopté une déclaration commune contre le Plan national loup 2018-2023.
Les organisations rappellent leur opposition à ce plan, qu’elles qualifient d’une « totale régression », par rapport aux marges de manœuvres dont les éleveurs bénéficiaient jusque-là. Elles demandent « un droit de défense permanent », indifférent des plafonds de prélèvement, afin de protéger les troupeaux, et s’opposent à une gestion différenciée du loup.
La notion des troupeaux « non protégeables » doit être « définie de manière précise et objective à l’échelle nationale et valable sur tous les territoires », réclame le communiqué commun.
Les organisations rappellent aussi leur opposition à toute conditionnalité des indemnisations. Enfin sur le sujet des hybrides chien/loup, elles demandent la mise en place d’une définition claire et précise, ainsi « qu’une analyse génétique systématique en cas de prélèvement de loups, financée par le ministre de la Transition écologique et solidaire, afin d’exclure des plafonds tous les hybrides recensés ».
Les organisations demandent aussi que les indemnisations, en cas d’attaques d’hybrides, ne soient pas remises en cause.
éleveurs+ovins+loup