L’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) s’engagera sur un objectif 2015-2017 de performance économique et territoriale, a annoncé son président, Jean-Charles Arnaud, le 13 janvier, aux vœux de l’établissement. « Ensemble, nous voulons faciliter l’atteinte du double objectif économique et territorial », a-t-il déclaré.
Ce contrat d’objectifs sera signé avec le ministère de l’Agriculture le 26 février au Salon. Sans en dévoiler le contenu, Jean-Charles Arnaud en a brossé les grandes lignes : simplifier les règles, mais sans céder à « la tentation de la facilité » de réduire dans les cahiers des charges les niveaux d’exigence qualitative. Le gros enjeu de fond, c’est la capacité du modèle français à défendre les signes de qualité au niveau international. Cela « en étant réactif face aux tentatives d’usurpations, de détournement de notoriété ». Et aussi en étant « capable de mobiliser, pour les négociations internationales, un maximum de professionnels susceptibles de partager nos objectifs » dans les autres pays et les autres continents.
L’INAO, qui fêtera ses 80 ans cette année, veut cultiver l’esprit fondateur des prédécesseurs, qui ont « inventé les concepts d’identification par l’origine, de label rouge, puis les règles de l’agriculture biologique ». « Ils ont été des précurseurs », a souligné Jean-Charles Arnaud.
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