National | Par Didier Bouville
(Photo archives VP)
En novembre, les négociations commerciales annuelle entre les entreprises de l’agro-alimentaire et les distributeurs ont débuté. A cette occasion, le président d’Intermarché s’est engagé à « accepter des hausses de prix », réclamées par les industriels aux GMS à condition qu’ils puissent « justifier l’augmentation de la rémunération des agriculteurs en 2019 ».
Le 15 novembre, dans un communiqué, la FNPL a salué cet engagement. Pour l’organisation il s’agit d’une « preuve de responsabilité, partagée, à l’époque, par l’ensemble des acteurs économiques de la filière laitière lors des Etats généraux de l’alimentation (EGA), a été traduite dans la loi post EGA et dans le plan de filière laitière ».
La FNPL demande donc « à tous les industriels et aux distributeurs de s’engager pour que tous les producteurs de lait puissent vivre de leur métier ! » Elle rappelle que l’interprofession est en mesure de calculer des références économiques communes. Le prix de revient moyen des exploitations laitières françaises conventionnelles, qui prend en compte la rémunération des producteurs de lait, atteint 396 euros/1 000 litres.
La FNPL estime qu’une augmentation de 5 % des tarifs de vente des produits laitiers aux distributeurs par les transformateurs, permettraient d’atteindre ce prix de revient moyen calculé par l’interprofession. « A condition que ces 5 % soient identifiés en toute transparence dans les négociations commerciales », prévient la FNPL qui sera attentive et n’hésitera pas à rappeler publiquement à l’ordre les mauvais élèves.
éleveurs+lait+FNPL