Responsable de la section ovins viande FDSEA et administrateur FNO. La section ovins viande de la FDSEA organise une journée dédiée à la reconquête de sa production ce mardi 25 mars à Bezonnes. Jean-François Cazottes (notre photo), président de la section, explique dans ce point de vue, les enjeux de cette rencontre ouverte à tous.
– Pourquoi cette rencontre ?
«Après le rééquilibrage du bilan de santé de la PAC, la FNO a lancé en 2009, une opération de reconquête ovine. Notre production en lait comme en viande peine en effet à se renouveler partout en France. Plus de la moitié des éleveurs ont plus de 50 ans et il faudrait 1000 installations par an quand aujourd’hui nous ne sommes qu’entre 300 et 400. L’Aveyron ne fait malheureusement pas exception. Cette «reconquête» se traduit par différentes actions de communication et un dispositif de soutien pour accompagner les candidats à l’installation dans cette production. Notre journée du 25 mars s’inscrit dans cette communication.
– Comment l’avez-vous organisée ?
La section ovins viande a sollicité les JA, la FRSEB, la Chambre d’agriculture pour préparer cette rencontre organisée en partenariat avec tous les partenaires de la production ovine (services techniques Unotec et Confédération générale de Roquefort, OP, CER, Interbev,…). Nous proposons un temps d’information autour du dispositif Labeliance, un fonds de financement complémentaire des prêts bonifiés, qui sera présenté par Mylène Foussier, animatrice nationale de la reconquête ovine le matin en salle. Et l’après-midi, nous visiterons l’élevage de la famille Petit à Bezonnes, dont la fille est en phase de pré-installation.
– Qui peut y participer ?
Cette journée est ouverte à tous, élèves d’établissements agricoles, enseignants, OP, éleveurs, collectivités locales, banques pour leur faire connaître le dispositif et partager notre envie de relancer notre production. Car l’objectif est bien d’expliquer ce nouvel outil à notre disposition pour favoriser les installations. D’autant que notre production connaît des cours relativement corrects depuis quelques années appuyés par un rééquilibrage des aides PAC favorable et que les agneaux manquent ! Trop longtemps notre filière a souffert d’un manque de revenu, aujourd’hui la tendance est inversée et j’espère que cette journée nous aidera à faire passer le message. C’est d’autant plus important dans le premier département moutonnier de France».
Eva DZ
Lire aussi dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 20 mars 2014.
éleveurs+ovins+FNO