National | Par Didier Bouville
Selon un sondage réalisé par la Fédération nationale ovine (FNO) et la Confédération nationale de l’élevage (CNE), «plus de six Français sur dix pensent que les bergers devraient avoir le droit de se défendre lorsque les loups attaquent leurs troupeaux».
Selon ce même sondage réalisé en janvier et septembre 2020, par OpinionWay, mais divulgué le 9 mars, près de 8 sondés sur 10 comprennent le désarroi des éleveurs de brebis.
«Cette empathie est d’autant plus forte chez les personnes ayant déjà entendu parler des problèmes de prédation (81 %) », précise la FNO. Par ailleurs ce sondage indique que plus de six Français sur dix privilégieraient l’élevage de brebis à la présence du loup.
«Cette intention est davantage prononcée par les habitants du Sud-Est (69 %) qui sont témoins depuis plus de 20 ans de l’impact du loup sur leur territoire», rapporte la FNO. En revanche, les Français paraissent partagés par le “déclassement” de l’espèce lupine qui est aujourd’hui répertoriée comme protégée : 50 % sont pour et 50 % sont contre.
En 2020, plus de 3 700 attaques de loup ont été déclarées, selon la DREAL d’Auvergne-Rhône-Alpes. Près de 12 000 brebis, chèvres, vaches et chevaux ont péri sous les crocs du loup, selon la même source.
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