L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et l’Océanie (australie, Nouvelle-Zélande) inquiète la FNO (éleveurs français d’ovins) «au plus haut point», selon un communiqué, le 3 mars. La Commission européenne doit proposer aux Etats membres de négocier «à partir de cet été», selon la FNO.
Michèle Boudouin, présidente du syndicat d’éleveurs, déplore : «C’est une hausse des contingents d’importations accordés à l’Océanie que la Commission européenne semble envisager». Ainsi, les éleveurs lancent un appel au Gouvernement français: «A nos côtés, exigez l’exclusion de la viande ovine de ces négociations.»
En outre, les éleveurs rappellent que le contexte politique outre-Manche pourrait aussi déstabiliser l’élevage français: «La sortie du Royaume-Uni de l’UE va venir bouleverser nos échanges de viandes ovines et pourrait affecter considérablement les prix pratiqués sur notre marché.»
Pour conclure, la FNO rappelle que les éleveurs français d’ovins «relèvent doucement la tête après plusieurs décennies d’immenses difficultés» qui ont entraîné la disparition de plus de la moitié de leur cheptel.
éleveurs+ovins+FNO