National | Par Didier Bouville

Lait : les éleveurs vont faire signer un «Pacte laitier» à leurs partenaires (FNPL)

La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) va réunir l’ensemble des acteurs de la filière laitière, ce mercredi 26 novembre à Paris, pour la signature du « Pacte laitier ». Onze partenaires (interprofession laitière, pouvoirs publics, banques, assurances, Syndilait, instituts techniques, de conseil et de formation, vétérinaire…) doivent ainsi formaliser leur engagement pour la filière. Un observatoire des volumes devrait être mis en place.

Un logo « lait collecté et conditionné en France » devrait être présenté. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll devrait détailler l’assurance « herbe », destiné à couvrir les pertes de récolte fourragère. « Il s’agit de balayer la route devant les producteurs de lait », illustre André Bonnard, trésorier de la FNPL. « Ce sont des mesures concrètes, qui permettent à l’éleveur de se lancer en étant assuré du soutien de tous les partenaires, amont comme aval », développe-t-il, assurant que ce Pacte n’est pas un aboutissement, mais « le commencement d’une affaire ».

Prix du lait : la FRSEAO dénonce le non respect des indicateurs de marchés

Le prix du lait en 2014 sera plus faible que ce que les indicateurs de marchés laissaient espérer, dénonce la section laitière de la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Ouest (FRSEAO). Elle constate un déficit de 5 à 8 €/1 000 litres sur l’année 2014, et un non respect des contrats entre producteurs et industriels. « Force est de constater que les producteurs sont une nouvelle fois les variables d’ajustement dans une filière où les principales entreprises convergent vers le moins-disant au profit d’une grande et moyenne distribution toute puissante », assène-t-elle dans un communiqué du 25 novembre.

 éleveurs+lait+FNPL

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Si la production laitière française marque le pas depuis le dernier trimestre 2020, «l’écart entre les niveaux de 2020 et 2021 tend à se rétrécir sur les toutes dernières semaines», observe Benoît Rouyer, économiste à l’interprofession laitière dans une note de conjoncture publiée le 3 mai.Néanmoins, sur l’ensemble des 14 premières semaines de 2021, la collecte bovins lait a diminué d’un peu plus de 3%. En 2020, elle n’avait que très légèrement augmenté (+0,2%). En parallèle, les charges des élevages laitiers hexagonaux sont en hausse. L’Ipampa lait de vache a augmenté de 5% sur un an, porté par le coût de l’énergie et des lubrifiants ainsi que des aliments achetés. Au niveau européen, depuis le début de l’année, la production…