National | Par Didier Bouville
Si la production laitière française marque le pas depuis le dernier trimestre 2020, «l’écart entre les niveaux de 2020 et 2021 tend à se rétrécir sur les toutes dernières semaines», observe Benoît Rouyer, économiste à l’interprofession laitière dans une note de conjoncture publiée le 3 mai.
Néanmoins, sur l’ensemble des 14 premières semaines de 2021, la collecte bovins lait a diminué d’un peu plus de 3%. En 2020, elle n’avait que très légèrement augmenté (+0,2%). En parallèle, les charges des élevages laitiers hexagonaux sont en hausse. L’Ipampa lait de vache a augmenté de 5% sur un an, porté par le coût de l’énergie et des lubrifiants ainsi que des aliments achetés. Au niveau européen, depuis le début de l’année, la production laitière est également en légère diminution.
«En moyenne journalière, la collecte européenne recule, en effet, de 0,9% sur janvier et février», illustre l’économiste. Au niveau mondial, la production des Etats-Unis est plutôt dynamique, quand la collecte néo-zélandaise reste modérée. Et finalement « les perspectives sur le premier semestre 2021 sont plutôt favorables, compte tenu de la vigueur de la demande mondiale», conclut Benoît Rouyer.
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