National | Par Didier Bouville
Lors d’un point presse le 6 mai, la FNSEA a présenté son «manifeste pour une souveraineté alimentaire solidaire» rassemblant ses propositions pour l’après-crise sanitaire.
La souveraineté alimentaire version FNSEA sera «d’abord ouverte, responsable et européenne», a résumé la présidente du syndicat Christiane Lambert, au lendemain de la publication d’une tribune du Conseil de l’agriculture française (Caf) sur ce sujet.
Ce plan en quatre axes reprend notamment des propositions déjà formulées par le syndicat majoritaire.
Le premier axe consiste en un «pacte avec la société et l’État», d’après Mme Lambert, par lequel les agriculteurs s’engageraient à mener la transition écologique, en contrepartie du soutien des citoyens et des pouvoirs publics.
Le deuxième axe porte sur la réorientation des politiques publiques («valoriser l’acte de production», «(re)construire des filières sur le territoire», moyens financiers).
Le troisième vise à «faire de la souveraineté alimentaire un enjeu stratégique pour la France et l’Europe».
Enfin, à travers le quatrième et dernier axe, intitulé «Il faut plus d’Europe!», la FNSEA vise un budget «ambitieux» pour la Pac, une réduction «urgente» des distorsions de concurrence et une meilleure réactivité des institutions européennes.
Téléchargez le Manifeste pour une souveraineté alimentaire solidaire ICI
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