National | Par Didier Bouville
Le 6 novembre, FranceAgriMer a présenté son nouveau mode de gouvernance. L’organisme est désormais doté d’un Conseil d’orientation et certains conseils spécialisés ont été rassemblés pour, par exemple, créer un conseil spécialisé « Grandes cultures ». Le mot d’ordre de ce nouveau fonctionnement est la transversalité.
L’équipe dirigeante de FranceAgriMer, a présenté, le 6 novembre, sa nouvelle gouvernance et ses nouvelles instances. «A la suite des EGA nous avions besoin de réfléchir à la gouvernance et de la modifier», explique Christine Avelin, directrice générale de FranceAgriMer.
L’organisme s’est ainsi doté d’un Conseil d’orientation pour compléter le Conseil d’Administration. Il s’agit de soulager ce dernier, déjà chargé des taches «administratives». En effet, le Conseil d’orientation a pour mission de débattre et de définir des stratégies, ainsi que d’orienter les travaux, missions que le Conseil d’administration, avait selon la directrice, du mal à assumer par manque de temps. Les deux conseils sont présidés par un même président, afin d’assurer la continuité des missions.
Henri Brichart, premier vice-président de la FNSEA, a ainsi été officiellement nommé à la tête des deux conseils, par un décret du 29 octobre 2019, publié au JORF le 31 octobre 2019. Il insiste sur la nécessité de préserver les missions de l’organisme public qui sont « d’éclairer, de concerter et d’accompagner, que ce soit dans les filières ou entre les filières ».
Travailler à plus de transversalité
«Nous avons un établissement d’excellence, même si certaines choses peuvent être améliorées », ajoute le nouveau président. Il insiste aussi sur la volonté de travailler de manière plus transversale au sein de l’établissement mais aussi avec les autres instances, qu’elles soient publiques ou privées, comme les interprofessions.
Lors des réunions du Conseil d’orientation des intervenants extérieurs, des experts, seront ainsi amenés à intervenir. Lors de la première réunion de ce conseil, le 5 novembre, Florence Buccholzer de la DG Agri, a présenté les défis et les enjeux de l’agriculture européenne, et Jean-Baptiste Fauré de la DGPE a fait un état des lieux du Brexit. «Il est plus facile de faire venir ces intervenants lors d’un conseil d’orientation, plutôt que lors d’un Conseil d’administration», concède la directrice. Cette modernisation de la structure a également entrainé un remodelage des conseils spécialisés dont le nombre passe de 11 à 7.
Toujours pour travailler de manière plus transversale, certaines filières ont ainsi été réunies, comme celles des grandes cultures.
Enfin, deux Commissions thématiques ont été créées afin de formaliser et développer les travaux transverses à toutes les filières, une concerne l’internationale et la deuxième la bioéconomie. Elles devraient chacune tenir leur première réunion d’ici le début d’année prochaine.
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