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Depuis le 1er juillet, les éthylotests, chimiques ou électroniques, sont obligatoires dans tous les véhicules à moteur, y compris dans les engins agricoles et forestiers, tracteurs comme automoteurs. Seuls les conducteurs de cyclomoteurs (véhicule à moteur à 2 ou 3 roues, dont la cylindrée ne dépasse pas 50 cm3) ne sont en effet pas concernés par cette mesure. C’est ce qu’indique un décret publié au Journal officiel du 1er mars 2012.

Pendant quelques mois, les autorités feront de la prévention : ce n’est qu’à compter du 1er novembre 2012, qu’en cas de contrôle routier, le défaut de possession d’un éthylotest sera sanctionné par une amende de 11 euros. Il est interdit de conduire en cas de concentration d’alcool dans l’air expiré égale ou supérieure à 0,25 milligramme par litre.

La rédaction

« Nous avons demandé que soit mis un terme à la concurrence entre les dispositifs existants d’aides à l’installation, a indiqué le 28 juin, le président des JA, François Thabuis, à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Agriculture, en présence de ses quatre vice-présidents et du secrétaire général, Gaël Gautier. « Nous avons également plaidé pour un meilleur accompagnement des porteurs de projets », un accompagnement de qualité mais à moindre coût, a soutenu le président Thabuis. Une position partagée par Stéphane Le Foll qui a de son côté annoncé la mise en place d’un groupe de travail en vue d’améliorer la politique d’installation. Parmi les premières suggestions : « le renforcement » de la taxe sur le changement de destination des terres « est une possibilité », a indiqué le ministre.

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Les deux dirigeants de la FNSEA, Xavier Beulin et Dominique Barrau ont été reçus le 27 juin par le premier ministre en compagnie de Michel Sapin (ministre du Travail) et Stéphane Le Foll (ministre de l’Agriculture) pour préparer la partie agricole de la Conférence sociale qui se tiendra les 9 et 10 juillet. Une réunion où il a surtout été question de méthode de travail, le premier ministre affirmant vouloir se faire d’abord une idée juste des problèmes de compétitivité et des coûts salariaux dans ce secteur avant d’envisager des mesures. Celles-ci, le cas échéant, seraient applicables dans le temps et non immédiatement.

Xavier Beulin a voulu évoquer les problèmes de compétitivité non seulement des exploitations agricoles mais aussi de la transformation industrielle, rappelant à quel point la question est importante pour l’emploi rural. Il a rappelé au premier ministre que si l’allégement partiel des charges pour les saisonniers est toujours appliqué, la réduction de 1 euro/heure qui avait été décidée, financée par une taxe sur les sodas et le gasoil, n’était pas encore appliquée alors qu’elle est financée.

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« Le programme Agrifaune doit passer à la vitesse supérieure pour atteindre l’objectif final : changer les pratiques agricoles », a affirmé d’emblée Henri Sabarot, président du Conseil d’Administration de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, lors de la journée nationale Agrifaune, le 26 juin à Paris.

Après six ans d’existence, le programme, qui vise à concilier une agriculture rentable et la préservation de la faune sauvage, compte 70 départements impliqués et 318 fermes adhérentes. La convention de partenariat entre ses instigateurs a été renouvelée mi-2011 pour 5 ans. Mais il doit aller plus loin, notamment en portant ses retours d’expérience et des propositions confirmées par le terrain auprès des pouvoirs publics, sur fond de réforme de la Pac.

En perspective également, l’engagement d’une dizaine de nouveaux territoires, la création d’un réseau de fermes de référence, l’amplification de la communication et des partenariats externes, notamment avec l’institut de l’élevage, l’Acta et l’Inra.

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Selon un communiqué du 25 juin du ministère de l’Agriculture, la campagne des aides agricoles 2012, avec des taux de télédéclaration compris entre 67 et 80 % selon le type d’aides, confirme l’engagement des agriculteurs dans ces nouvelles procédures administratives. Ainsi, 258 000 dossiers surfaces ont été télédéclarés, représentant 70 % des surfaces agricoles, soit dix points au-dessus de l’objectif espéré par le ministère pour cette campagne.

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L’APCA se mobilise aussi pour Rio + 20

 Dans le cadre du comité Rio + 20 (comité mis en place par la France pour préparer Rio + 20) les Chambres d’agriculture ont présenté leurs actions et propositions pour un développement durable  dans un cahier d’acteurs. Au moment où se roule le sommet Rio + 20, Guy Vasseur, président des chambres d’agriculture de France (APCA) rappelle que « la clé de voûte du développement durable, c’est l’agriculture ». « Vitale pour les pays en développement, elle est redevenue stratégique pour les pays développés. Ancrées dans les territoires, les Chambres d’Agriculture continueront d’accompagner les agriculteurs au quotidien pour leur permettre de concilier rentabilité économique, préservation des ressources naturelles et de l’emploi », précise-t-il.

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Dans une lettre ouverte envoyée le 20 juin, Terra Lacta appelle les transformateurs de lait UHT à limiter leur fabrication. « Au niveau actuel de la valorisation de la matière grasse, les cours du lait UHT prévus dans les semaines qui viennent permettront de payer le lait aux producteurs sur la base de 250 euros », alerte Alain Lebret, président de la coopérative. Selon lui, ces fabrications « ont augmenté de 11 % depuis le début de l’année alors que le marché a diminué de 1 % ». Alain Lebret appelle donc les transformateurs à « faire preuve de responsabilité », sous peine d’arriver à une véritable « catastrophe » dans la filière laitière.

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La 1ère Convention annuelle Interbev (interprofession bétail et viande) se tenait au Conseil économique social et environnemental, à Paris le 20 juin. Entre autres, la contractualisation était au cœur des débats : « le tout contrat n’est pas réaliste. », a lancé Dominique Langlois, président d’Interbev.

Pierre Méhaignerie, ancien ministre de l’agriculture, met aussi en garde face à la désillusion que pourrait créer la généralisation de l’obligation de contractualiser. « Je n’y crois pas », a-t-il affirmé. Le président d’Interbev a ajouté que, pour commencer, l’interprofession vise spécifiquement les jeunes bovins avec un objectif de 30 % de contractualisation.

Pour sa part, Xavier Beulin, président de la FNSEA, estime que la contractualisation est une « réponse collégiale » au sein de la filière, mais « qu’il faut y aller progressivement ».

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FranceAgriMer vient de faire paraître une étude sur la méthanisation intitulée : « Méthanisation : état des lieux et perspectives de développement ». L’objectif étant de faire le point sur la filière. «  Les mesures récentes prises par les pouvoirs publics (fonds chaleur, révision du tarif d’achat de l’électricité, etc.) est de nature à encourager les investissements dans ce secteur », indique FranceAgriMer. La France est encore loin derrière l’Allemagne en matière de Méthanisation. Aujourd’hui la méthanisation équivaut a à peine 2,7 % de la production nationale brute d’énergies renouvelables contre 45 % pour le bois-énergie, 24 % pour l’hydraulique et 10 % pour les biocarburants.  Plus d’infos sur le portail Internet de FranceAgriMer : www.franceagrimer.fr

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«Je suis heureux de constater qu’il y a eu beaucoup de progrès ces derniers mois sur les mises aux normes des bâtiments d’élevage pour truies gestantes», s’est félicité John Dalli, le commissaire européen à la santé et aux consommateurs, à l’issue du Conseil agricole le 18 juin à Luxembourg. La directive européenne doit entrer en application le 1er janvier 2013. « Les choses avancent plus vite que ce que l’on prévoyait », a salué le commissaire.

Dix-huit États membres ont indiqué qu’ils parviendraient à se mettre en conformité avec la législation européenne d’ici 2 013 (dont l’Espagne, l’Allemagne les Pays-Bas et le Danemark). Mais en France, en Belgique, en Irlande et au Portugal, seuls 40 % des élevages seraient en règle à ce jour. Et la France (comme le Portugal) s’est déclarée en incapacité d’estimer le taux de conformité de ses élevages au 1er janvier prochain. La France est déjà en retard en ce qui concerne les mises aux normes des cages de poules pondeuses et devrait recevoir le 21 juin un avis motivé de Bruxelles sur cette question.

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