« La proportion de cultures alimentaire et de cultures principales ne doit pas excéder 15% en tonnages des intrants. (…) », lit-on dans le cahier des charges de l’appel d’offres méthanisation et bois-énergie du ministère de l’Ecologie, le 10 février. Avec cette condition sur l’incorporation de cultures alimentaires dans les méthaniseurs, l’idée est de ne pas « engendrer des conflits d’usage avec les productions alimentaires ». Quant aux cultures à vocation énergétique, elles sont « généralement admises comme intrants ». Dans le cadre de la mise en application de la loi de transition énergétique, de telles précisions sur les autorisations et seuils d’incorporation des intrants sont, elles, toujours attendues.
Didier Bouville