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« Les sociétés doivent être soumises à la même régulation que les autres exploitations ! » a affirmé, le 3 décembre, Emmanuel Hyest, président de la FNSafer, à l’occasion de son congrès national à La Rochelle. Les Safer souhaitent jouer leur rôle de régulateur en cas de transfert de foncier via des parts de société. « La FNSafer déploiera la même stratégie de lobbying que pour la loi d’avenir » a prévenu la FNSafer. Face aux mutations de l’agriculture et de fait, des exploitations, dont la forme sociétaire se développe, les Safer craignent « un accaparement des terres » par les sociétés les plus puissantes, qui mettrait à mal « l’agriculture familiale ». Et les Safer sont convaincues de la légitimité de leur revendication, arguant qu’ « à l’interface de nombreux acteurs économiques et aménageurs du territoire », elles ont permis le maintien d’une agriculture « diversifiée, performante économiquement, socialement et environnementalement », loin de l’agriculture qui se dessine en l’absence de régulation, celle « où la seule rentabilité est dans la spéculation ».

Didier Bouville

Malgré la période difficile, l’engagement de tous a été au rendez-vous pour la collecte du dernier week-end du mois de novembre des Banques alimentaires. Grâce aux dons des Français, ce sont quasiment 12 000 tonnes de produits qui seront mis à disposition des associations et Centres communaux d’action sociale (CCAS) partenaires, et ce malgré la baisse de fréquentation des magasins, lieux de collecte. Toutes les denrées offertes pendant ces deux jours vont permettre de compléter les stocks des Banques alimentaires et seront ensuite distribuées intégralement tout au long de l’année dans le département ou la région où elles ont été collectées. L’aide alimentaire permet à près de 4 millions de nos concitoyens de ne pas basculer dans l’exclusion. Grâce à ces denrées récoltées, les 5300 associations et CCAS partenaires des Banques Alimentaires vont disposer d’un moyen efficace pour accompagner les personnes les plus fragiles.

Didier Bouville

Les députés ont validé des amendements destinés à soutenir l’agriculture à l’occasion de l’examen du projet de loi de finances rectificatif 2015, dans la nuit du 1er au 2 décembre, indique l’AFP. Ainsi, un régime fiscal de « micro-bénéfices agricoles » viendra remplacer, pour certains agriculteurs, le régime forfaitaire. A compter de 2016, ces exploitants seront imposés sur leur chiffre d’affaires réel diminué d’un abattement forfaitaire pour les charges, les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et les BNC (non commerciaux). L’Assemblée nationale a également voté deux autres dispositifs. L’un visant à faciliter la mobilisation des réserves financières réalisées dans le cadre de la Déduction pour aléas (DPA), l’autre visant à soutenir les investissements dans les bâtiments d’élevage.

Didier Bouville

La journée mondiale du sol, le 5 décembre, a été l’occasion pour le Copa et la Cogeca de rappeler les efforts entrepris par les agriculteurs européens dans ce domaine. « Les producteurs jouent un rôle vital dans la protection des sols afin de les conserver sains dans le but d’accroître leur fertilité et leur rendement », a déclaré le secrétaire général du Copa-Cogeca Pekka Pesonen. Celui-ci rappelle que la production d’aliments et la protection de l’environnement ne sont pas en compétition mais bien complémentaires. Par ailleurs, « L’imperméabilisation des sols reste actuellement une menace pour l’agriculture » souligne-t-il, sujet qui dépasse, selon lui, la simple sphère agricole et qui doit prendre en compte le régime foncier et les plans d’urbanisation et d’infrastructure.

Didier Bouville

Sept témoins (Brésil, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, Belgique, Angleterre, Canada et France) sont venus témoigner des efforts effectués dans leur pays pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre par l’élevage. Dans une conférence de presse, le 2 décembre, l’Office international de la viande (OIV) a voulu effectivement faire le point sur ces actions. « Nous avons besoin d’améliorer notre image et nous en sommes parfaitement conscient », a expliqué Guillaume Roué, président de l’OIV. « Nous sommes tous concurrents mais cela ne nous empêche pas de travailler ensemble autour de la santé, de l’environnement et du bien-être animal », a-t-il expliqué. En France, le programme Beef Carbon, dont l’objectif est de déterminer l’exploitation de bovins allaitants économiquement et environnementalement performante, a été labellisé par l’Onu et le ministère de l’Environnement.

Didier Bouville

Lors d’une séance de questions à l’Assemblée nationale, le 2 décembre, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a répondu au député breton Philippe Le Ray (LR), que le gouvernement était opposé à la taxe «gros abattoirs» proposée par deux députés socialistes en commission des finances, le 25 novembre dans la cadre de la loi de finances rectificative 2015. «C’est un amendement d’appel, explique, sans surprise, l’assistant parlementaire de l’un des auteurs de l’amendement, Michel Vergnier (Creuse). Nous souhaitons qu’il y ait un débat sur la redistribution de la valeur dans la filière». L’amendement devrait être retiré lors de la lecture de l’article 28, prévue vendredi.

Didier Bouville

Phil Hogan envisage un réexamen de l’ensemble des mesures de verdissement de la Pac. À l’occasion de la conférence sur les perspectives agricoles organisée le 1er décembre à Bruxelles, le commissaire européen a annoncé qu’il voudrait aller au-delà de la révision du seul régime des surfaces d’intérêt écologique programmée en 2016, et dans le cadre de laquelle va être lancée une consultation publique. « À mon avis, nous devons examiner plus largement les mesures de verdissement et nous demander si elles remplissent leurs objectifs environnementaux ou s’il y a des moyens d’atteindre ces objectifs d’une façon efficace mais avec moins de bureaucratie », a déclaré le commissaire à l’agriculture.

Didier Bouville

« En octobre 2015, les abattages totaux de bovins, corrigés des variations journalières ont reculé de près de 3% en têtes et de 0,4% en poids, par rapport à 2014 », annonce Agreste dans une note de conjoncture du 30 novembre. Pour autant depuis le début de l’année, les abattages totaux de gros bovins sont supérieurs de 2,5% en têtes et de près de 3,2% en poids. Selon Agreste, « la situation laitière morose incite les éleveurs à maintenir un taux de réforme soutenu. » Du côté des vaches allaitantes, les abattages sont restés au même niveau qu’en 2014. « En octobre, le cours moyen des vaches continue sa baisse saisonnière. Néanmoins, l’afflux des animaux dans les abattoirs n’entraîne pas pour l’instant un effondrement de cours », observe Agreste. Une situation qui s’inverse pour les taurillons où les abattages sont en repli de près de 2 % en têtes et de 0,7 % en poids par rapport à 2014. Depuis le début de l’année, ils sont en retrait de 0,8 % par rapport à 2014 car « la concurrence apportée par la hausse des abattages de vaches pèse sur ce type de production », constate Agreste.

Didier Bouville

Le 1er décembre voit le versement du second apport de trésorerie d’un montant de 3,5 milliards d’euros aux 280 300 agriculteurs qui en ont fait la demande «pour faire face à l’impossibilité de payer des avances PAC selon le calendrier habituel» de la part du gouvernement, annonce un communiqué du ministère du jour même. Effectivement, comme «Stéphane Le Foll l’avait annoncé en juillet : la France a fait le choix de mettre en œuvre un dispositif d’apport de trésorerie» afin de soulager les comptes des exploitations «dont beaucoup souffrent de la crise des marchés agricoles», d’après le communiqué. Ainsi, au 1er octobre avait déjà été versés 3,3 milliards d’euros à 189 200 agriculteurs. Ce dispositif transitoire d’un montant total de 6,8 milliards d’euros est assuré «par le gouvernement […] sur le budget national».

Didier Bouville

Le regroupement des centrales d’achat des grandes enseignes de la distribution se poursuit pour faire pression sur les fournisseurs notamment de l’agroalimentaire. Après l’alliance entre Auchan et Système U, Carrefour et Cora, Intermarché et Casino, ce dernier vient de franchir un nouveau pas à l’international. Le distributeur français a annoncé la création d’une société commune avec le distributeur espagnol Dia portant sur les achats et les services et notamment ceux des grandes marques internationales. Ce n’est pas la première fois que des distributeurs tricolores cherchent à s’entendre avec des étrangers. Leclerc a scellé une alliance avec l’Allemand Rewe en juin dernier et Auchan a uni ses forces avec le groupe allemand Metro en octobre 2014.

Didier Bouville

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