Dans la perspective d’un prochain échange d’offres d’accès au marché dans le cadre des négociations de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, probablement dès le 8 avril, la France a demandé le 21 mars à la Commission européenne de ne pas soumettre d’ores et déjà au partenaire sud-américain une proposition de concessions pour les produits agricoles « sensibles » (viandes, fruits et légumes notamment). Selon elle, alors que l’UE connaît « une grave crise agricole », une telle offre « serait susceptible d’être perçue comme une provocation par le secteur agricole européen et risquerait d’avoir un effet en chaîne sur l’ensemble des négociations commerciales en cours, au premier chef la négociation avec les États-Unis ».
La rédaction