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Une étude du magazine « 60 millions de consommateurs », à paraître en janvier, montre que la teneur en protéine des steaks végétaux est souvent faible, d’après un article du Huffington Post en date du 27 décembre. Ainsi, parmi les dix références de steaks végétaux vendues en grandes surfaces et prises en compte dans l’étude, la moitié d’entre elles contenaient un taux inférieur à 15% de protéines. D’après le magazine, ce taux de 15% est un minimum pour assurer les besoins quotidiens d’un consommateur. L’étude montre également que les dix produits comportaient une trop grande quantité de sel et pas assez de fibres. Le magazine attire aussi l’attention sur la présence d’additifs comme les colorants, gélifiants, épaississants, et exhausteurs de goût.

Didier Bouville

La DGCCRF a annoncé le 27 décembre les résultats de son plan de contrôle des matières fertilisantes et supports de culture (MFSC), montrant une stabilité du taux d’anomalie à 42 %. En 2015, les services de la répression des fraudes ont constaté pour les MFSC « un taux d’anomalie de 42 % » (contre 43 % signalé le 2 février 2016, 44 % le 21 avril 2015) : « produits mis sur le marché sans autorisation, défauts de composition des produits… », selon un communiqué de la DGCCRF, dont « les enquêteurs ont par ailleurs relevé la présence d’allégations indues portant notamment sur les qualités environnementales ». Le ministère de l’Economie précise avoir engagé des suites, parmi lesquelles 7 contentieux.

Didier Bouville

«Le Groupe Lactalis, déjà propriétaire de 87,74% de la société Parmalat cotée à la Bourse de Milan», a annoncé le 27 décembre par communiqué «sa décision de lancer une offre publique d’achat volontaire sur la totalité des actions ordinaires de Parmalat». Le groupe rachète les actions au prix de 2,80€ chacune, «avec pour objectif, le retrait de la cotation», explique le communiqué. L’offre porte sur 227 419 208 actions ordinaires (12,26% du capital social de Parmalat au 27 décembre). Le groupe précise que «le prix offert de 2,80€ pour chaque action, qui n’a jamais été atteint depuis 2011, inclut une prime supérieure à 11% sur la moyenne des prix officiels du dernier mois et de près de 15% sur la moyenne des trois derniers mois». L’offre n’est valable qu’en Italie puisque Parmalat est cotée à la Bourse de Milan.

Didier Bouville

Les organisateurs du Sima (salon mondial de l’agroéquipement) qui se tient du 28 février au 2 mars à Paris-Nord-Villepinte, viennent de publier le programme intégral des conférences qui se tiennent durant cet événement. Parmi elles figure une rencontre sur la question : « Data agricoles : comment éviter le hold-up ? » Elle est organisée par Village by CA (Crédit agricole) et interroge notamment : Qui seront les tiers de confiance qui pourront être demain en charge de la collecte des données, de leur valorisation et du partage de la valeur au profit des agriculteurs ? Egalement au programme des rencontres : Produire + et mieux, c’est possible ; l’agriculteur, maillon fort de la bioéconomie (Saf Agr’iDébat ; construire ensemble les systèmes de culture de demain ; robotique et sécurité, ou comment éloigner les risques ? La Ferme digitale organise également quatre jours de rencontres sur son stand, dont : Financer le secteur agricole : un pari gagnant sur l’avenir.

Didier Bouville

Dans un communiqué le 23 décembre, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll annonce qu’il a signé la veille le décret relatif à la loi sur la gaspillage alimentaire, qui rend obligatoire pour les commerces de détail alimentaire de plus de 400m2 la signature de conventions avec des associations caritatives. Le décret prévoit notamment l’obligation que le tri des denrées soit effectué par le commerce de détail alimentaire préalablement au don, et impose que les produits donnés disposent, le jour d’un don, d’un délai d’au moins 48 heures avant l’atteinte de la date limite de consommation, sauf si l’association peut justifier d’une capacité à les distribuer dans ce laps de temps. Le décret entrera en vigueur en début d’année prochaine.

Didier Bouville

Dans un arrêté paru le 23 décembre au Journal officiel, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll indique qu’il est mis fin aux fonctions de Luc Maurer, conseiller chargé de la PAC, du développement rural, du foncier, des jeunes agriculteurs et de la Bio au cabinet du ministre. Cette décision prendra effet à compter du 1er janvier 2017. Luc Maurer est nommé directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt des Hauts-de-France. Le cabinet de S. Le Foll indique que ses dossiers seront répartis entre trois conseillers déjà en place: Sébastien Couderc (filières végétales, biocarburants) reprendra le dossier PAC, Brice Huet (développement durable et Outre-Mer) le dossier Bio et Julien Barré (filières animales) les Jeunes agriculteurs.

Didier Bouville

A l’occasion de la dernière lecture de la loi Egalité et citoyenneté le 22 décembre, les députés ont adopté définitivement l’amendement de la députée EELV Brigitte Allain, qui consiste à fixer, à partir du 1er janvier 2020, des obligations d’approvisionnement en produits bio et de signe de qualité, dans les restaurants collectifs des collectivités territoriales et des établissements publics. Ces restaurants devront intégrer dans les repas un volume de «40 % de produits sous signe d’identification de la qualité et de l’origine ou sous mentions valorisantes, de produits provenant d’approvisionnements en circuits courts ou répondant à des critères de développement durable, notamment la saisonnalité des produits» et 20 % de produits Bio ou issus de surfaces agricoles en conversion.

Didier Bouville

«Annoncé début novembre, puis début décembre le paiement de l’aide ovine 2016 n’a eu lieu que mi-décembre pour la majorité des éleveurs et se fait encore malheureusement attendre pour un certain nombre d’entre eux», dénonce la Fédération nationale ovine (FNO) dans un communiqué du 22 décembre. Le syndicat déplore «une fois de plus un engagement non respecté» de la part du gouvernement, d’autant plus que le ministère avait annoncé «que cette production serait la première à bénéficier d’un paiement des aides couplées en 2016». En outre, «l’élevage ovin est la seule production à ne pas avoir bénéficié d’une avance de trésorerie sur ses aides couplées en octobre dernier», souligne le syndicat.

Didier Bouville

Veaux, vaches, taurillons, les prix en novembre sont respectivement inférieurs de 6%, 5% et 4% par rapport à novembre 2015, selon une note de conjoncture d’Agreste du 21 décembre. A 5,56€/kg carcasse, le cours moyen des veaux de boucherie est inférieur de 10% au cours moyen de la période 2011-2015. Dans le cas des vaches de type «O», à 2,99€/kg carcasse, le cours est inférieur de près de 7% par rapport à la moyenne quinquennale. Les abattages totaux de bovins progressent en novembre de 4,4% en tête et 3,5% en poids par rapport au même mois de 2015. «Les conditions climatiques de cet été et leur impact négatif sur les niveaux de productions fourragères peuvent expliquer en partie la progression des abattages de bovins de plus d’un an (+4 %)», observe Agreste. En octobre 2016, la consommation apparente de viande bovine est en repli de 1% sur l’année, selon Agreste.

Didier Bouville

Après avoir fortement augmenté depuis le printemps, tirées par le marché chinois, les exportations françaises de viande porcine sont désormais revenues à un niveau inférieur à ce qu’elles étaient il y a un an. En octobre, elles sont inférieures de 6,4% en tonnage à leur niveau de 2015 (en glissement annuel). En septembre, elles étaient déjà inférieures de 2,7%. En cumulé depuis le début de l’année, elles restent supérieures de 3% à leur niveau de 2015. Sur la même période, les importations sont en recul de 7%, et la production est stable (+0,8%). Le solde du commerce extérieur qui était négatif en 2015 est redevenu positif en 2016.

Didier Bouville