Fil info

Alors que le traité transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis est toujours en discussion, la Commission européenne s’apprête à faire une nouvelle offre sur un autre front : l’accord de libre-échange avec le Mercosur. Cette offre consisterait à augmenter significativement les contingents des produits sensibles et de la viande bovine en particulier. En tout cas davantage que les 60 000 tonnes initialement prévues. «En l’état, il est hors de question que l’élevage constitue une monnaie d’échange de cet accord commercial entre le Mercosur et l’union européenne», s’insurge la Fédération nationale bovine (FNB). En effet, la consommation de viande rouge a diminué de 27 % au cours de ces dix dernières années et les producteurs connaissent une crise économique structurelle sans précédent. La FNB demande au Gouvernement de refuser catégoriquement une offre incluant les produits sensibles et de poursuivre ses efforts diplomatiques pour qu’une majorité d’Etats membres rejettent catégoriquement cette proposition.

La rédaction

Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron et la secrétaire d’Etat au Numérique Axelle Lemaire ont lancé le 5 avril deux appels à projets pour la couverture mobile des territoires ruraux et de montagne. Le premier est destiné à couvrir les zones blanches de la téléphonie mobile dans les 268 communes qui n’en disposent pas encore. L’Etat mettra en place un marché de travaux national pour construire les infrastructures dans les collectivités qui ne souhaitent pas assurer la maîtrise d’ouvrage. Le deuxième appel à projets est destiné à couvrir 800 sites mobiles stratégiques en quatre ans, pour les collectivités qui souhaitent assurer la couverture de zones de développement économique, sites touristiques ou équipements publics. L’Etat couvrira la moitié des frais d’installation et participera aux frais de déploiement du réseau de fibre optique. Le dépôt des dossiers est possible jusqu’au 12 mai 2016.

La rédaction

Alors que le moucheron drosophile suzukii arrivé d’Asie en 2010 ravage les vergers, les autorités françaises ont unilatéralement interdit le diméthoate, le seul produit de traitement efficace. Dans la foulée, le ministre de l’Agriculture a demandé à la Commission européenne de le retirer et faute de réponse sous les sept jours, il a pris l’engagement d’interdire les importations de cerises des pays dans lesquels cette molécule est autorisée. A un mois de la récolte, les producteurs de cerises sont désespérés et demandent aux pouvoirs publics d’agir.

La rédaction

Ce sont 600 000 euros que le distributeur Lidl a récoltés, en France, pour les redistribuer aux éleveurs en difficulté. L’opération avait été annoncée au moment du salon de l’agriculture. Lidl s’engageait à prélever, sur chaque pack de lait vendu à sa marque Envia, 3 centimes. L’opération a démarré au 1er mars et doit durer jusqu’au 1er septembre. Les 600 000 euros correspondent à un mois de collecte sur 20 millions de litres de lait vendus. Les fonds seront attribués, sous forme de dons, en priorité aux jeunes agriculteurs, en concertation avec le syndicat JA.

La rédaction

A l’occasion du vote d’une résolution, le sénat a voulu inciter le gouvernement à mettre en avant la construction d’un système mutualisé de gestion des risques lors des discussions prochaines sur la réforme de la Pac (Politique agricole commune) d’après 2020. La résolution, présentée par les sénateurs Henri Cabanel, Didier Guillaume et Franck Montaugé, vise à « construire un système de mutualisation du risque économique en agriculture visant la stabilisation et la garantie des revenus ». Les sénateurs « souhaitent que la France porte cette proposition lors de la prochaine réunion du Comité de l’agriculture de l’OCDE, les 7 et 8 avril 2016 à Paris».

La rédaction

Les abattages de volailles, toutes espèces confondues, reculent (de 5% en têtes, 3% en tèc), en glissement annuel sur février 2016, notamment pour les poulets (-3,9% en tèc), indique le ministère de l’Agriculture, le 5 avril dans une note de conjoncture. Sur l’année 2015, les abattages de poulets avaient progressé de 3% en téc. A l’inverse, les abattages de dindes, qui avaient baissé de 2,8% (téc) en 2015, repartent à la hausse en février (+3,4%). Par ailleurs, les abattages de canard baissent fortement sur le même mois (-8%), en lien avec l’influenza aviaire dans le sud-ouest.

La rédaction

«En région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, les agences de l’eau ont accepté de mettre davantage», a déclaré Luc Maurer, conseiller politique agricole du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, lors de l’Assemblée générale de la Fnab (agriculteurs bio), le 5 avril à propos des aides bio. Gérées par les régions sur la période 2014-2020, les aides bio ont, dans certaines régions, été quasiment totalement consommées dès 2015. En MPLR, une solution semble avoir été trouvée. Pour les autres régions, « je veux croire qu’elles sont en train de travailler aux maquettes (Feader, ndlr) », poursuit L. Maurer réagissant à l’absence de représentants des régions à l’AG de la Fnab.

La rédaction

La collecte destinée à abonder le fonds porcin d’urgence devrait débuter «dans l’idéal» le 1er mai, espère la Fédération nationale porcine (FNP), jointe le 4 avril. Ce fonds de 100 millions d’euros est destiné aux producteurs de porcs et financé par les réseaux de distribution. La semaine dernière, un document cadre a été envoyé aux différentes parties prenantes, et un retour de leur part est attendu dans les jours prochains. Selon une source proche du dossier, les industriels ont «beaucoup de réserve» au sujet de ce document. Si elle voit le jour, la collecte des fonds devrait durer six mois, et le versement aux producteurs devrait être réalisé sur la base de leur historique de production du 1er janvier au 30 juin, à raison de 9€ par porc. Le premier versement est espéré pour début juin, le dernier serait réalisé à la fin de la collecte. Ce fonds serait géré par une association créée à cet effet, réunissant les trois parties (producteurs, transformateurs et distributeurs), et non par Inaporc, comme prévu initialement.

La rédaction

Avec un concept de viande 100 % française, les Boucheries du Bœuf tricolore se développent à présent en franchises pour « revaloriser la filière de l’éleveur au boucher et rassurer le consommateur », indique un communiqué de l’enseigne. Une franchise « rassurante » car « la réglementation française en matière d’élevage et de sécurité est drastique, ce qui assure une qualité gustative et sanitaire des plus sûres au monde. Pour ces raisons évidentes et d’éthique, nous nous engageons à ne vendre que de la viande française », souligne le fondateur des Boucheries du Bœuf tricolore, Jean-Jacques Pineau.

La rédaction

Les agriculteurs doivent déposer leur dossier Pac par le biais du site internet Télépac, entre le 1er avril et le 17 mai, annonce un communiqué du ministère de l’Agriculture du 1er avril. Pour la première fois, l’intégralité des déclarations devront être réalisées en ligne, la déclaration papier n’étant plus autorisée. Le ministère indique que les services de l’Etat, de même que les chambres d’agriculture, « sont mobilisés pour accompagner les agriculteurs » qui en auraient besoin. Il souligne par ailleurs les avantages de la télédéclaration en matière de simplification et de sécurité.

La rédaction