Alors que le traité transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis est toujours en discussion, la Commission européenne s’apprête à faire une nouvelle offre sur un autre front : l’accord de libre-échange avec le Mercosur. Cette offre consisterait à augmenter significativement les contingents des produits sensibles et de la viande bovine en particulier. En tout cas davantage que les 60 000 tonnes initialement prévues. «En l’état, il est hors de question que l’élevage constitue une monnaie d’échange de cet accord commercial entre le Mercosur et l’union européenne», s’insurge la Fédération nationale bovine (FNB). En effet, la consommation de viande rouge a diminué de 27 % au cours de ces dix dernières années et les producteurs connaissent une crise économique structurelle sans précédent. La FNB demande au Gouvernement de refuser catégoriquement une offre incluant les produits sensibles et de poursuivre ses efforts diplomatiques pour qu’une majorité d’Etats membres rejettent catégoriquement cette proposition.
La rédaction