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Deux ans après son lancement par Syndilait, le logo «Lait collecté et conditionné en France» est déjà présent sur 60 % des bouteilles et briques de lait vendues en France. Raison pour laquelle ce succès va être étendu aux boissons lactées, crème, fromage et beurre qui seront eux certifiés « Lait collecté et transformé en France ». Dans le contexte actuel, la coopération des consommateurs est plus que nécessaire afin de sauvegarder les 24 000 emplois de la filière et les 63 000 élevages laitiers. En effet, bien que le lait bio soit en progression, il pâtit des mauvaises conditions climatiques tandis que les 170 000 tonnes importées continuent à poser problème, la responsabilité étant entre autres attribuée au secteur de la restauration hors foyer qui ne joue pas le jeu du lait français, explique Syndilait dans un communiqué du 22 mars. Par ailleurs, l’ouverture de nouvelles lignes de conditionnement fait craindre le risque d’un retour à la surproduction.

Didier Bouville

C’est un vrai plaidoyer pour l’Europe et notamment l’Europe de l’agriculture qui sera présenté par la FNSEA lors de son congrès à Brest les 29 et 30 mars. Tel est le thème du rapport d’orientation qui sera adopté à cette occasion et qui prend position sur les questions également non agricoles. Il suggère notamment une Europe qui, sur des questions sociales, fiscales ou environnementales, pourrait fonctionner à géométrie variable: un cercle de pays pourrait expérimenter une politique qui ne serait ensuite élargie à tous les membres qu’en cas de succès. Le congrès sera également l’occasion de l’élection d’un nouveau conseil d’administration qui élira ensuite le 13 avril son président et son bureau. Christiane Lambert est à ce jour la seule candidate déclarée à la succession de Xavier Beulin. Enfin, le syndicat et ses associés dans le cadre du CAF ont invité tous les candidats à la présidentielle à venir s’exprimer devant leurs membres à Brest.

Didier Bouville

«Les ventes de cuirs finis de bovins et de peaux finies d’ovins décollent de 7% et 8%, alors que celles de veaux, de caprins et de reptiles se rétractent respectivement de 10%, 5% et 31%» à l’international, a annoncé le Conseil national du cuir, dans un communiqué du 20 mars. Pour autant, la filière cuir augmente ses exportations en valeurs de 6% en 2016 par rapport à 2015 (9,9 milliards d’euros). En tanneries-mégisserie, les exportations (328 millions d’euros) progressent de 2%, alors que les secteurs de la maroquinerie et de la chaussure connaissent une hausse de 8%. «Tous les principaux clients de la France, à l’exception du Japon, ont développé leurs importations en provenance de France», a souligné le Conseil national du cuir. Plus de la moitie? des exportations est destinée à l’Europe et un peu moins du tiers à l’Asie-Océanie. Les ventes en Europe et en Asie ont connu respectivement une croissance de 8% et 6%.

Didier Bouville

Dans son projet de budget pour 2018, le président Trump veut plus d’argent pour la défense et la sécurité intérieure. Ce qui implique des économies sur la santé, l’aide au développement, l’environnement mais également l’agriculture. Ainsi, le budget agricole devrait voir une diminution de 21 % pour les programmes facultatifs, ceux auxquels on fait appel en cas de besoin pour faire face aux inondations ou aux sécheresses par exemple, essentiellement destinés aux agriculteurs. Sont également concernés, le conseil agricole, les programmes de développement rural, les subventions pour la création de coopératives agricoles et d’entreprises ainsi que la recherche et la statistique agricole. En revanche les engagements obligatoires ne seraient pas touchés c’est-à-dire ceux découlant du Farm-bill actuellement en vigueur, et comprenant une grande partie des dépenses d’aide alimentaire. Le budget agricole US est constitué à environ 70 % de crédits pour l’aide alimentaire, soit 130 milliards d’euros pour l’exercice budgétaire qui se termine le 30 septembre prochain, le reste pour des mesures spécifiquement agricoles qui s’élèvent à 22,6 milliards d’euros.

Didier Bouville

Stéphane Le Foll demande, dans un courrier du 16 mars, au président de l’Observatoire des prix et des marges, Philippe Chalmin, de signaler aux présidents des tribunaux de commerce les entreprises de la filière alimentaire qui n’ont pas publié leurs comptes. À l’issue des négociations commerciales qui se sont achevées le 28 février, « le doute continue de planer sur la répartition des marges au sein de la filière », écrit-il. Or la loi Sapin 2 confie au président de l’observatoire le pouvoir de signaler ces manquements « induisant de ce fait un manque de transparence dans les filières, préjudiciable à leur bon fonctionnement ». Les injonctions aux entreprises qui se sont soustraites à cette obligation peuvent être accompagnées d’astreintes pouvant aller juqu’à 2% de leur chiffre d’affaires. « Je vous demande de bien vouloir utiliser ce nouveau pouvoir à votre disposition », conclut-il.

Didier Bouville

Christiane Lambert est candidate pour succéder à Xavier Beulin à la présidence de la FNSEA. C’est ce qu’elle a annoncé au conseil d’administration de la fédération qui s’est tenu ce 16 mars. Elle avait déjà été élue présidente après le décès de Xavier Beulin et en attendant le prochain conseil d’administration électif. Celui-ci sera constitué à l’occasion du congrès de Brest fin mars. Il aura alors à nommer le président de la fédération et les membres du bureau.

Didier Bouville

L’Association nationale de l’industrie alimentaire a publié ce 16 mars « 12 propositions de la première industrie de France à l’attention des candidats », à quelques semaines des élections présidentielles et à quelques jours de la Semaine de l’industrie. Elle demande aux candidats à la présidence de la République de s’engager aux côtés de l’industrie alimentaire afin de recréer de la valeur dans la filière alimentaire : assurer des relations apaisées entre les acteurs; de recréer de la confiance avec les entreprises agroalimentaires : moins de taxes inutiles et de sur-règlementation; de redonner des marges de manœuvre économiques et relancer les exportations : mettre en place un guichet unique.

Didier Bouville

Alors que le Royaume-Uni est sur le point d’officialiser sa sortie de l’Union Européenne, la FNSEA, dans un communiqué du jeudi 16 mars, somme la France et l’UE d’adopter « une position ferme vis-à-vis de la Grande-Bretagne ». « On ne sort pas impunément de l’Europe, ce serait trop facile », souligne l’organisation représentante des producteurs qui rappelle que cette sortie obligera à la renégociation d’une multitude d’accords en lien avec le commerce et l’agriculture. « Ne pleurons pas sur le lait renversé mais construisons désormais une Europe humaine, proche des préoccupations des citoyens et proche des réalités », conclut la FNSEA. A ce titre, cette dernière informe que son Rapport d’Orientation, débattu prochainement à l’occasion de son Congrès à Brest les 28 et 29 mars, sera consacré à l’Europe.

Didier Bouville

Deux arrêtés du 6 mars, publiés au JO du 15 mars viennent fixer le montant des cotisations dues par les chambres départementales d’agriculture à la filière forêt – bois. « La cotisation globale due aux communes forestières par l’ensemble des chambres départementales d’agriculture au titre de l’exercice 2017 » s’élève à 919101€, soit 5% des taxes perçues par les chambres sur les immeubles classés au cadastre en nature de bois. Quant à « la cotisation globale due au fonds stratégique de la forêt et du bois » due par les chambres départementales, elle atteint 3 695 341€ (calculée sur la base de la Taxe sur le foncier non bâti).

Didier Bouville

La criminalité dans les secteurs agricole et agroalimentaire a coûté 21,8 milliards d’euros à l’Italie en 2016, soit 30% de plus qu’en 2015, selon le rapport « Agromafie 2017 » co-écrit par le syndicat italien Coldiretti, l’institut Eurispes et l’Observatoire italien de la criminalité dans l’agriculture et l’agroalimentaire, présenté à Rome le 14 mars. Les opérations illégales touchent la filière alimentaire dans son ensemble, de la production dans les fermes (vols notamment), à l’assiette du consommateur (faux « made in italy ») en passant par le transport et la transformation. Selon la Coldiretti, l’ampleur du phénomène pourrait être plus grande encore, car certaines activités opaques restent certainement en dehors des statistiques.

Didier Bouville