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Selon les données publiées en avril par le département américain de l’agriculture (USDA), le nombre d’exploitations biologiques aux États-Unis a augmenté d’environ 12% entre 2014 et 2015, rapporte l’ambassade de France, dans une note parue le 3 mai. Les États-Unis comptent 21 781 exploitations biologiques – l’Europe en compte environ dix fois plus (256 677) fin 2014. L’USDA avance plusieurs raisons pour expliquer cette croissance, rapporte l’ambassade : le renforcement des programmes de soutien aux exploitations biologiques «en rendant la certification plus accessible et abordable», et une demande croissante pour les produits bio et locaux.

La rédaction

L’indice général toutes essences confondues affiche une progression de 2% par rapport à 2014, avec un prix moyen de 56,31€/m3 contre 55,35€/m3 l’année dernière, a-t-on appris lors de la présentation des prix 2015 de l’Observatoire économique de l’interprofession bois-forêt à Paris, le 3 mai. Ces résultats varient selon les essences. Ainsi, le chêne tire son épingle du jeu avec un prix en hausse de 17% et le hêtre de 11%. En revanche, les résineux sont à la peine. Ainsi, le Douglas , principal résineux utilisé pour les charpentes, voit son prix chuter de 10% en 2015 et le pin sylvestre de 25%.

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Interrogé le 3 mai à l’Assemblée nationale par la députée du Gers Gisèle Biémouret, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé qu’il repoussait d’un mois la limite de demande d’indemnisation pour les éleveurs de palmipèdes, dont les exploitations sont touchées par la grippe aviaire, et en particulier le vide sanitaire actuellement en vigueur. «Les éleveurs ont donc jusqu’au 31 mai pour déposer leur dossier», explique le cabinet du ministre. 40% des éleveurs touchés ont jusqu’ici déposé un dossier, a annoncé le ministre. Une avance sur les indemnisations (financées par l’Europe) leur sera versée à la fin du mois de mai.

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La profession agricole (Assemblée permanente des chambres d’agriculture et FNSEA) et SNCF Réseau renouvelleront leur collaboration à travers la signature, le 3 mai, d’un nouvel accord de coopération «approfondi». Plus de 30000 km de voies ferrées traversent les zones rurales, ayant des impacts sur les travaux des agriculteurs, explique l’APCA. De précédents accords de coopération avaient permis d’assurer une indemnisation pour les agriculteurs qui voyaient des voies ferrées traverser leur exploitation. Avec ce nouvel accord, les partenaires veulent insister sur la mise en place commune de «bonnes pratiques en matière de biodiversité, de compensation écologique, d’aménagement territorial».

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Le ministère de l’Agriculture a annoncé le 2 mai que le dispositif des Certificats d’économie de produits phytosanitaires (CEPP), expérimenté du 1er juillet 2016 au 31 décembre 2021 dans le cadre d’Ecophyto 2, était soumis à la consultation du public. «Le projet de décret relatif à la mise en place des CEPP a été mis en ligne ce jour pour recueillir l’avis des citoyen», selon un communiqué. Les distributeurs devront mettre en place des actions concourant à la diminution de l’usage des phytos par les exploitations agricoles, avec en contrepartie des CEPP dont «la valeur est fonction de l’économie de produits qu’elle permet, de son potentiel de diffusion dans l’agriculture». Il pourra s’agir de proposer des équipements de pulvérisation performants ou de désherbage mécanique, de privilégier les produits de biocontrôle, ou encore de mettre à disposition des outils d’aide à la décision. «A la fin de l’expérimentation, chaque distributeur devra avoir obtenu au moins autant de certificats que l’obligation qui lui aura été fixée, explique le ministère. Chaque certificat manquant fera l’objet d’une pénalité de 5 Euros à la charge du distributeur.»

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L’institut d’études sur la consommation Nielsen a informé le 29 avril que, selon une étude internationale, « pour près de 75% des consommateurs dans le monde, le pays d’origine d’une marque est aussi important, sinon plus, que les autres critères d’achat comme la qualité ou le prix du produit. » Nielsen a interrogé plus de 30 000 consommateurs dans 61 pays. L’objectif de la société est de comprendre si, sur un périmètre de 40 catégories de produits alimentaires, il existe ou non une préférence pour les produits fabriqués par des marques mondiales / multinationales ou pour des acteurs locaux (présents uniquement dans le pays de la personne interrogée). Pour les produits frais, « la majorité des consommateurs dans le monde (…) disent qu’ils préfèrent les marques locales plutôt que mondiales pour les légumes (68% contre 11%), la viande (66% contre 13%), les fruits (64% contre 12%), les fruits de mer (57% contre 18%) et les yaourts (52% contre 22%). Cette préférence nationale est également observée pour les boissons, notamment pour les jus, l’eau et le lait.

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Le ministère de l’Agriculture a informé, ce 29 avril, que la date limite de dépôt des dossiers Pac 2016 était reportée au 15 juin. Une possibilité qui venait d’être ouverte par la Commission européenne « à la demande de plusieurs pays, soutenus par la France », explique le ministère. Ce report « permet de mobiliser en France toutes les marges de manœuvre permises par la réglementation européenne au bénéfice des agriculteurs français ». le ministère précise que, « au 28 avril au soir, soit 27 jours après l’ouverture des déclarations PAC, le nombre de dossiers déposés et le rythme de dépôt des dossiers via le logiciel TelePac étaient toujours en phase avec celui constaté en 2014 et 2015, et même légèrement supérieur ». Le nombre total de dossiers déposés dans TelePac à cette date atteint 163 000 dossiers, annonce le ministère, « soit 44% du nombre total de dossiers attendus ».

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François Hollande a assuré le 1er mai, lors de la cérémonie de remise du muguet, que la France « dira non à toute conclusion » du traité de libre-échange transatlantique « qui mettrait notre agriculture en difficulté », a-t-on indiqué à l’Elysée. « Nous devons défendre un certain nombre de principes, nous la France, et notamment les identifications de produits: faire en sorte que nous soyons extrêmement vigilants parce que c’est l’avenir de l’agriculture qui peut être en cause », a-t-il ajouté selon des propos rapportés par l’Elysée. « C’est la raison pour laquelle, je l’ai rappelé, la France (…) dira non à toute conclusion qui mettrait notre agriculture en difficulté parce que les identifications ne seraient pas respectées ». « De la même façon, la réciprocité est d’avoir des marchés publics qui puissent être ouverts, ici en Europe, mais qui doivent l’être aussi aux Etats-Unis. Or, tel n’est pas le cas. Voilà pourquoi je veux insister pour bien montrer quelle va être la position de la France dans ces négociations, » a-t-il ajouté.

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Bleu-Blanc-Cœur a remis pour la première fois, le 28 avril, plus de 350€ de rétribution à un éleveur laitier pour sa contribution à la diminution de méthane produit par ses vaches. Cela fait partie de la démarche Eco-méthane qui permet de calculer la quantité de méthane émise par une vache en fonction de celle d’acide gras présente dans son lait. Selon Jean-Pierre Pasquet, co-président de Bleu-Blanc-Cœur, il s’agit d’une «reconnaissance économique et sociale» des efforts effectués par les éleveurs pour l’environnement, surtout dans un contexte de crise agricole. Cet argent redistribué aux éleveurs est proportionnel au taux de réduction de méthane du fait du changement de leurs pratiques. Il est issu de don d’Orange (80 000€), d’EDF (57 000€) et de plus de 15 000€ sous forme de bons d’achats (Fleury Michon , Agrilait, Lincet, Valorex, Lustucru). 90% de la somme récoltée est remise aux éleveurs sous forme de bons d’achat et de chèques cadeaux (138 252€), les 10% restants assurent les frais de gestion, le déploiement de la méthode et l’accompagnement des éleveurs.

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La compétitivité des exploitations agricoles serait améliorée grâce à l’emploi de salarié d’après une étude révélée fin avril dans la newsletter de l’Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture (Anefa). « Le coût net d’un salarié est beaucoup plus bas que son coût réel en raison de son impact sur le résultat, qui entraîne une baisse des charges sociales » explique ainsi Emmanuel Beguin, chef de service à l’Institut de l’élevage (Idele). L’efficacité économique de l’exploitation serait donc accentuée. Par ailleurs, de plus en plus d’éleveurs recherchent des profils qualifiés alliant des gestes techniques de précision et des connaissances autour de la profession. Des profils pas si faciles à trouver d’après l’Anefa. Les éleveurs montrent également beaucoup d’intérêts dans l’acquisition de nouvelles compétences, liées à l’équipement, aux nouvelles technologies, à l’approvisionnement, aux normes environnementales et à la génétique, octroyées par le biais de formations spécialisées.

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