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Le tribunal de l’Union européenne vient de rejeter le recours introduit par l’Allemagne contre la décision de la Commission par laquelle celle-ci a qualifié d’aides d’Etat, le soutien accordé aux entreprises produisant de l’électricité à partir de sources renouvelables. En effet, la loi allemande sur les énergies renouvelables de 2012 (remplacée en 2014 par une autre loi) prévoyait un régime de soutien en faveur des entreprises produisant de l’électricité à partir de sources renouvelables. Cette loi garantissait ainsi à ces producteurs un prix supérieur au prix du marché. Ce que la Commission avait considéré comme une aide d’Etat. En outre et pour financer cette mesure de soutien, la loi prévoyait un prélèvement à la charge des fournisseurs approvisionnant les clients finaux qui était en pratique répercuté sur ces derniers. Toutefois certaines entreprises pouvaient bénéficier d’un plafonnement de ce prélèvement afin de préserver leur compétitivité à l’échelle internationale. Cette réduction du prélèvement que la Commission de Bruxelles jugeait comme une aide d’Etat a également été confirmée par le Tribunal de l’Union européenne.

La rédaction

Guy Vasseur, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) a demandé à Stéphane Le Foll de garantir que les 30 millions d’euros supplémentaires débloqués dans le cadre du plan Ecophyto 2 bénéficient exclusivement aux agriculteurs, a-t-il confié à Aga Presse le 11 mai, au lendemain d’une rencontre d’1h30 avec le ministre de l’Agriculture. Par ailleurs, les logiciels utilisés par les agriculteurs étant encore incompatibles avec Télépac, le président de l’APCA souhaite – lorsque les déclarations Pac seront « bien ficelées » – que les données puissent être transférées vers les outils des agriculteurs.

La rédaction

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé une enveloppe de 1,5 millions d’euros (M€) par an sur deux ans pour lutter contre le dépérissement de la vigne, phénomène qui regroupe plusieurs symptômes de chute de rendement et de mort du cep. Cette enveloppe vient compléter la somme de 1,5 M€ annuels que les interprofessions viticoles françaises, fédérées par le Cniv, estiment être capables d’apporter. Le Cniv considère cette annonce comme étant « tout à fait positive », mais voudrait s’assurer que la majeure partie de cette somme « correspond bien à un engagement nouveau » et qu’il ne vient pas de fonds qui serait retirés d’un autre côté à la filière. Partageant les ambitions du plan des professionnels de garantir la pérennité du vignoble sur le long terme, le ministre « a décidé de confier aux professionnels la responsabilité d’une action thématique transversale sur le Casdar ».

La rédaction

Le ministère de l’Agriculture a fait parvenir aux syndicats agricoles, le 10 mai, un calendrier précis du versement des aides Pac 2015 et 2016. Si le Président de la République avait assuré, le 9 mai, que le solde 2015 serait versé «avant la fin de cet été», le document du ministère mentionne des versements plus tardifs : septembre pour les aides découplées (cas général), l’ICHN, les aides couplées végétales simples, veau sous la mère ; octobre pour les aides découplées (cas jugés complexes), les «autres aides couplées végétales», l’assurance récolte ; «entre octobre et décembre» pour les aides bio et Maec. Pour 2016, une avance de trésorerie à 90% sera versée au 15 octobre 2016 et le solde sera versé au 1er trimestre 2017. «On se rapproche peu à peu d’un calendrier normal», estime-t-on au ministère.

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Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea et auteur du rapport Agriculture Innovation 2025 remis en octobre, a été chargé par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et les secrétaires d’Etat à la Recherche et au numérique, Thierry Mandon et Axelle Lemaire, de préparer la mise en place opérationnelle du portail de données numériques pour le monde agricole. L’enjeu, souligné notamment par le rapport Agriculture Innovation 2025, est d’exploiter au maximum les multiples données du monde agricole (données publiques, des entreprises, des agriculteurs) pour développer des services innovants et des solutions techniques à destination des agriculteurs. Un plan d’actions doit être présenté en juin.

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«La filière forêt-bois est un système de long terme. On finance sur soixante ans», a rappelé Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, lors de la présentation du rapport Recherche et innovation 2025 pour la filière forêt-bois à Paris, le 9 mai. Cette particularité fait que la filière forêt bois doit innover car, pour l’heure, selon la mission, le financement de sa R&D est «globalement modeste». Ainsi, la mission préconise de mettre en place «une assistance des entreprises dans la mobilisation des financements européens». Par ailleurs, elle propose de mettre en place une force de lobby français au niveau européen. Enfin, la mission préconise de travailler sur la fiscalité pour valoriser les services écosystémiques rendus par la forêt.

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Valérie Le Roy a été nommée directrice du Salon international de l’Agriculture, annoncent les organisteurs de l’évènement (Ceneca et Comexposium) dans un communiqué, le 9 mai. Elle succède à Jacques Goudeau. Valérie Le Roy a réalisé «l’essentiel de son parcours dans «l’organisation de salons», explique le communiqué. Depuis janvier 2014, «elle s’est consacrée exclusivement aux salons et évènements gérés par le Ceneca et mis en œuvre par le groupe Comexposium: le Salon de l’agriculture, le Concours général agricole et le Salon du cheval de Paris.

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L’interprofession bovine Interbev a annoncé dans un communiqué du 6 mai la décision du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, d’exclure la viande bovine des négociations actuellement en cours sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. Tout en saluant cette décision comme « une étape importante pour la filière élevage et viandes », l’interprofession attend néanmoins une mesure similaire en ce qui concerne les négociations du traité de partenariat transatlantique entre l’UE et les Etats-Unis (TTIP), rappelant que « ce sont entre 44 000 et 53 000 emplois à temps pleins, dont la moitié d’éleveurs, qui pourraient demain disparaître sous le poids de la concurrence déloyale des viandes bovines américaines ». Des viandes produites dans des conditions différentes en matière de normes sanitaires et environnementales, précise encore Interbev qui incite à signer sa pétition mise en ligne depuis février : http://bit.ly/ViandeBovinePetitionTTIP

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-4 % en production soit un plus de 300 000 tonnes (bœufs vivants inclus) et -35 % des exports soit un peu plus de 100 000 tonnes, ce sont les chiffres présentés relatifs à la viande bovine de l’Union européenne par la Direction Agriculture de la Commission et présentés à l’occasion de la réunion du groupe Dialogue civil sur la viande bovine, le jeudi 28 avril. La consommation déclinerait dans l’espace communautaire a contrario du reste du monde (+1,2 % par an). Par ailleurs, à l’horizon 2025, l’Europe augmentera ses importations de bœuf avec une croissance de +1,9 % par an. L’Actu Culture Viande du 3 mai dernier annonce le Vietnam, la Chine ou le Brésil comme des pays « potentiellement champions toute catégorie en particulier sur les prix bas ». Un travail de la filière doit être engagé selon le syndicat pour « défendre et stabiliser la consommation de viande de boucherie.

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«La FNSEA ne veut pas de ce traité qui, dans l’opacité la plus totale, prépare la fin de l’exception agri-culturelle de notre pays», écrit l’organisation syndicale dans un communiqué du 3 mai, au sujet des négociations du traité de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis (TTIP). Les révélations de l’association Greenpeace le 2 mai quant à l’état des propositions ont en effet confirmé des risques déjà dénoncés par la profession agricole, risques accrus par la faible transparence de ces négociations. « Après tous les efforts faits par les paysans européens, et en particuliers français, va-t-on laisser le bœuf aux hormones et le poulet chloré envahir nos étals ? » s’inquiète la FNSEA, qui estime que « toutes les bonnes volontés sont nécessaires pour stopper ce qui ressemble à un marché certes…mais de dupes ».

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