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Après avoir échangé virtuellement sur twitter et partagé leur envie de communiquer sur leur métier, les agritwottos de France – @Fragritwittos ou #FrAgTw – se sont réunis dans la réalité les 18 et 19 novembre à Tours, à l’initiative de Cyrile Champenois (@cyr081), agriculteur des Ardennes. Objectif : « un moment de partage et de convivialité pour que l’on se voit en vrai ! ». Ils étaient environ 200 personnes et se sont constitués en association. « Les seuls critères requis pour devenir adhérent sont d’avoir un compte twitter et d’exercer une activité agricole ou dans le domaine agricole » afin de communiquer positivement et « promouvoir les valeurs du monde agricole et des différentes catégories socio-professionnelles qui le composent. » La cotisation est de 20 euros, et 500 euros pour les bienfaiteurs. « Ce fut un merveilleux week-end sous le signe du partage, de la convivialité, de la bonne humeur, de la diversité gastronomique de nos belles régions » tweetera Germain Bour (@BourGermain) agriculteur dans l’Yonne.

Didier Bouville

La commission de l’agriculture du Parlement européen a donné le 22 novembre son feu vert à l’adoption du volet agricole du règlement omnibus (39 voix contre 5) ainsi qu’à la réforme du régime applicable à la production biologique (29 voix contre 11 et 4 abstentions). Les mesures « omnibus » (organisations de producteurs, gestion des risques…) doivent encore être votées par l’Assemblée dans son ensemble, probablement lors de sa session du 11 au 14 décembre, puis adoptées par le Conseil de l’UE, pour mise en œuvre début 2018. Le texte sur le bio doit également être approuvé formellement par le Parlement européen et le Conseil, pour entrée en vigueur au 1er janvier 2021.

Didier Bouville

Les droits « phosphates » peuvent atteindre des prix très élevés aux Pays-Bas. Début 2018, en effet, chaque producteur de lait sera soumis à un quota phosphates selon la situation de son élevage en juillet 2015. Pour ceux qui ont connu une croissance depuis cette date, il y aura une réfaction à l’exception des élevages disposant de suffisamment de surfaces. Ces quotas sont négociables et leur prix dépend du marché. D’ores et déjà, DLV, l’une des plus importantes organisations de conseil aux Pays Bas, s’attend à une offre faible et une demande élevée. Elle estime que le prix du phosphate sera compris entre 175 et 200 euros le kg. Soit pour une vache supplémentaire produisant 8 500 kg de lait, un coût compris entre 7 350 et 8 400 euros !

Didier Bouville

L’association Prim’Holstein, pour la 11ème édition de sa journée départementale technique, a mis la barre haut ! Elle reçoit un invité de marque : l’ancien ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, lundi 27 novembre, à partir de 9h30, à la discothèque le Privilège à Rodez-Onet le château (route d’Espalion, en face du bowling).

Stéphane Le Foll, député européen, membre de la commission de l’agriculture et du développement rural, a été ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt de 2012 à 2017.

La conférence du député de la Sarthe aura pour thème : «Le rôle des responsables politiques au cœur d’une crise face aux géants de l’industrie laitière et de la distribution». L’après-midi sera consacré aux discussions et échanges.

Inscription obligatoire pour la conférence et pour le repas avant vendredi 24 novembre auprès de Sandrine Viguié : 06 68 75 94 20.

Didier Bouville

Depuis août 2014, des mesures interdisent l’importation de la plupart des produits alimentaires venant des pays qui sanctionnent la Russie pour l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée. En juin 2017, un décret présidentiel a prolongé ces mesures « jusqu’au 31 décembre 2018 (…) afin de défendre les intérêts nationaux russes ». Le gouvernement de la Fédération de Russie a publié, le 21 novembre 2017, un texte visant à étendre la liste des produits sous sanctions. La liste comporte désormais, en plus des produits précédemment visés, les porcs vivants (à l’exception des reproducteurs de race pure), les sous-produits animaux destinés à l’alimentation humaine, le gras et la graisse de porc, le gras et la graisse de volaille, la graisse de bovin, de mouton ou de chèvre, la stéarine de saindoux, l’huile de saindoux, l’oléo-stéarine, l’oléomargarine et l’huile de suif. Ces mesures semblent aussi viser les abats et gras de porc qui étaient la principale possibilité de reprise d’exportation après la levée éventuelle de l’embargo dit « PPA ».

Didier Bouville

D’après un sondage réalisé par Ipsos pour Interbev, l’interprofession du bétail et des viandes, 96 % des Français se définissent comme omnivores, en dépit de la visibilité plus grande du véganisme dans les médias. Ainsi, le flexitarisme (fait de pratiquer le végétarisme de façon flexible) reste peu connu du public avec 23 % des Français qui en ont entendu parler et 11 % qui savent précisément de quoi il s’agit. Seulement 3 % des Français se disent végétariens et 1 % végétaliens. 91 % des Français consomment ainsi de la viande au moins une fois par semaine, néanmoins on note une inflexion des habitudes de consommation : 46 % des personnes interrogées déclarent avoir diminué leur consommation de viande, et 89 % pensent qu’il faut manger moins de viande, mais de meilleure qualité. Enfin, il faut noter une différence entre les hommes et les femmes : les premiers sont 79 % à ne pas pouvoir se passer de viande, contre 68 % pour les secondes. L’enquête a été menée du 14 au 18 juillet sur 1 000 personnes représentatives de la population française.

Didier Bouville

Entre le 1er et le 2e trimestre 2017, les remboursements de soins de ville (prestations médicales en dehors des hospitalisations) ont augmenté de 1,3%, annonce la Caisse centrale de MSA le 20 novembre. Cette hausse est en partie imputable à l’augmentation des remboursements des soins des médecins généralistes (+2,9%), leurs honoraires ayant augmenté le 1er mai (passage à 25€ la consultation). Les remboursements d’honoraires des médecins spécialistes ont augmenté pour leur part de 1,8% et ceux des médicaments de ville de 0,8%. Le remboursement de soins d’auxiliaires médicaux poursuit également l’augmentation constatée aux trimestres précédents. Entre les deux premiers trimestres 2017, ces remboursements ont augmenté de 3,6%, «principalement portés par les soins infirmiers (+4,8%)», précise la MSA.

Didier Bouville

Dans une lettre adressée au premier ministre, Christiane Lambert, président de la FNSEA, Michèle Boudoin, présidente de la Fédération nationale de la production ovine (FNO), Claude Cochonneau, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) et Jérémy Decerle, président de Jeunes agriculteurs, ont dénoncé «l’autisme des ministères» de l’Agriculture et de l’Écologie concernant le loup. Les syndicats, dans ce courrier daté du 20 novembre, demandent le «droit élémentaire» et «légitime» pour les éleveurs «de défendre de façon permanente leur troupeau». Ils réaffirment que le loup n’est pas en voie de disparition avec «350 000 loups recensés dans le monde dont 150 000 en Europe».

Didier Bouville

Les experts des États membres de l’UE ont avalisé le 20 novembre le compromis sur la révision de la réglementation de la production biologique qui avait été conclu provisoirement le 28 juin avec le Parlement européen. Le texte qu’ils ont approuvé sera soumis le 22 novembre à la commission parlementaire de l’agriculture. Si celle-ci le vote tel quel, suivie en cela par l’Assemblée en session plénière, le Conseil des Vingt-huit l’adoptera formellement sans y apporter d’amendements non plus. La Commission européenne procédait depuis plusieurs mois au «nettoyage» du texte suite aux négociations qui avaient été très compliquées entre les eurodéputés et le Conseil (18 réunions en 20 mois). Dans l’ensemble, ce texte doit permettre une harmonisation des pratiques au sein de l’UE et avec les pays tiers, ainsi qu’une modernisation du système de contrôle. Les nouvelles règles devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2021.

Didier Bouville

Dans le cadre de l’atelier n°8 des États généraux de l’alimentation sur la sécurité sanitaire, Coop de France tient à rappeler que la France dispose déjà « d’un haut niveau de sécurité sanitaire » et qu’il est nécessaire de promouvoir cet atout auprès des consommateurs. Cependant, le niveau de sécurité sanitaire pourrait être amélioré en développant des « dispositifs de surveillance » qui s’appuieraient sur la « mutualisation des expertises complémentaires des pouvoirs publics (Anses, DGAL, DGCCRF…) et des acteurs professionnels (vétérinaires, agriculteurs, laboratoires, coopératives…) », estime Coop de France. La fédération défend par ailleurs une meilleure réactivité dans la gestion des crises grâce à une « mobilisation des bases de données professionnelles ».

Didier Bouville

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