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Le 21 mars, le conseil d’administration de la FNPL a réélu Thierry Roquefeuil à la présidence. L’éleveur du Lot, qui est également président du Cniel et des producteurs de lait européens au sein du Copa, entame donc son troisième mandat. Marie-Thérèse Bonneau, vice-présidente, et André Bonnard, secrétaire général, ont également été reconduits dans leurs fonctions. Le bureau de la FNPL se compose de deux nouveaux secrétaires généraux adjoints, Marie-Andrée Luherne (Morbihan) et Michel Lacoste (Cantal) qui étaient déjà membres du bureau de la précédente mandature. Daniel Perrin (Meurthe et Moselle) est réélu au poste de trésorier. Quatre vice-présidents ont été élus : Gilles Durlin (Pas de Calais) ; Martial Marguet (Doubs), Denis Ramspacher (Bas Rhin), Bruno Verkest (Loiret). Ludovic Blin (Manche), Fréderic David (Ille et Vilaine), Jocelyn Pesqueux (Seine Maritime) et Ghislain de Viron (Sarthe) sont les quatre nouveaux membres du bureau.

Didier Bouville

Personnage emblématique de l’agriculture alsacienne, Jean-Paul Bastian est décédé le 21 mars. Il fut vice-président de la FNSEA jusqu’en 2014, mais aussi président de la FDSEA du Bas-Rhin ainsi que du CEJA, vice-président de la Chambre agricole régionale du Grand Est et premier vice-président de la Chambre d’agriculture d’Alsace. Comme en témoigne ses nombreuses implications, l’exploitant agricole de Bitschhoffen était une figure très impliquée du monde agricole. A l’échelle européenne aussi, il a œuvré aux relations France-Allemagne, participé à la consolidation des relations entre les syndicats agricoles européens et fût très actif au sein du Copa/Cocega.

Didier Bouville

Les importations françaises de vin ont fléchi de 1 % en 2017 par rapport à 2016, à 7,5 millions d’hectolitres contre 7,7 Mhl, mais elles ont poursuivi leur ascension en valeur, pour atteindre 810 millions d’euros (M€), « un nouveau record », a indiqué la dernière synthèse de FranceAgriMer sur le commerce extérieur, présentée le 22 mars à la presse. En 2016, la France avait importé pour 741 M€ de vin. Explication : une hausse conséquente du prix moyen des principales provenances. Ainsi, entre 2016 et 2017 le prix moyen du vrac espagnol a augmenté de 17 % », a précisé FranceAgriMer. Le prix du vin italien en vrac a grimpé de 4 % et le vin chilien en vrac de 43 % dans le même temps.

Didier Bouville

Lors d’une conférence de presse le 22 mars, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a présenté le programme du prochain congrès du syndicat, le 28 et 28 mars à Tours, placé sous le thème « Le monde bouge… bougeons ! ». Le 28 mars, le congrès fera la part belle à une séquence «volontairement positive», a-t-elle expliqué, avec la participation de six intervenants extérieurs, dont l’écrivain Erik Orsenna ou le distributeur Serge Papin. «Au Salon de l’agriculture, nous avons senti une ambiance de préoccupation, puis de recherche de solutions», explique Christiane Lambert, qui décrit un monde où «tout s’accélère» et où la FNSEA veut «continuer de bouger».

Didier Bouville

L’examen par l’Assemblée nationale en séance publique du projet de loi «Équilibre des relations commerciales dans le secteur agro-alimentaire» (Egalim) a été repoussé d’un mois, a précisé à Agra presse son rapporteur, le député LRM Jean-Baptiste Moreau, confirmant une information diffusée et dénoncée par la FNSEA en conférence de presse le 22 mars. Le texte sera finalement examiné par les députés en séance publique le «22-23 mai ou le 29-30 mai» et non plus fin avril. La décision a été prise il y a environ deux semaines, suite à un changement de calendrier concernant notamment le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire. Le projet de loi Egalim sera examiné en procédure accélérée, avec pour objectif une adoption «avant l’été», rapporte le député. Pour autant, les travaux débuteront toujours le 27 mars en commission du développement durable, puis le 17 avril en commission des affaires économiques. La FNSEA a regretté ce changement de calendrier: «Nous le regrettons vivement, a commenté sa présidente Christiane Lambert. D’autant que les négociations commerciales se sont mal passées». Le syndicat prévient Emmanuel Macron que «cette loi sera le marqueur la première année de son quinquennat et la preuve qu’il tient, ou pas, son engagement de retour de la valeur».

Didier Bouville

La Commission européenne a annoncé le 21 mars avoir donné son accord au rachat de Monsanto par Bayer en contrepartie de la cession d’une série de départements dont des semences (légumes, coton et colza) et les activités de recherche qui vont avec, des pesticides, en particulier le glufosinate de Bayer, et des outils dans l’agriculture numérique. « Les mesures correctives proposées par les parties, qui dépassent largement les 6 milliards €, répondent pleinement à nos préoccupations en matière de concurrence », a assuré la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager. Ces départements seront cédés à BASF. Bruxelles va maintenant examiner d’ici mi-avril si cette acquisition par BASF ne pose pas elle-même des problèmes de concurrence.

Didier Bouville

Le développement de l’élevage connecté entraîne de nouvelles contraintes pour les éleveurs, ont analysé Nathalie Hostiou, chercheuse à l’Inra et Jocelyn Fagon, chef de projet à l’Institut de l’élevage, le 20 mars lors du séminaire « Vers le RMT travail 3e génération ». Ils ont ainsi expliqué la notion de « charge mentale » plus importante, liée aux outils connectés, qui va avec une baisse de la pénibilité physique. Il s’agit aussi de revoir l’organisation du temps de travail sur l’exploitation afin de « recréer des espaces pour observer les animaux », selon Nathalie Hostiou, gage aussi de sécurité dans le travail. La question de « la perte d’autonomie décisionnelle de l’agriculteur » a été également posée lors de l’étude.

Didier Bouville

Le chiffre d’affaires de l’industrie alimentaire a augmenté de 3,9 % en 2017 par rapport à l’année précédente, mais moins que dans le reste de l’industrie (+5,8 %), a indiqué l’Ania le 20 mars lors de sa conférence de presse de bilan de l’année écoulée. Cette progression a été alimentée par la dynamique de l’export, redevenue favorable, et par la hausse des matières premières alimentaires (+12%). La part de ces dernières représente près de 55 % du chiffre d’affaires de l’agroalimentaire, contre 36 % dans le reste de l’industrie. En outre, « à la différence de la métallurgie », l’industrie alimentaire s’approvisionne principalement localement, et non auprès de partout dans le monde.

Didier Bouville

D’après la dernière note d’Agreste conjoncture le cheptel caprin s’établissait à 1,2 millions de têtes en novembre 2017. Il a donc augmenté de 1% par rapport à novembre 2016. L’effectif de femelles reproductrices a progressé de plus de 2% en un an. Il a en revanche diminué de 7% entre 2012 et 2017. En 2017, la production et la consommation de viande caprine ont reculé en un an. Les abatages de chevreaux ont ainsi diminué de 7,4% et ceux de chèvres de réforme de 3,3%. Le cheptel caprin a reculé en Grèce mais a progressé en Roumanie qui reste à la 3ème place des pays producteurs de caprin de l’Union Européenne, dépassant ainsi la France qui est à la 4ème place. En 2017, la collecte laitière française a reculé de 0,7% en un an.

Didier Bouville

Agreste conjoncture, indique, que, en janvier 2018, après une brève stabilisation, le prix d’achat moyen des moyens de production agricole est reparti à la hausse. Le prix d’achat des intrants a ainsi progressé de 0,9% par rapport à décembre 2017. Le prix de l’énergie et des lubrifiants a, quant à lui, progressé de 4,3% sur cette période. Le prix des achats d’aliments pour animaux s’est également accru de 0,6% par rapport au mois précédent. Ces prix ont également augmenté entre janvier 2017 et janvier 2018. En janvier 2018, la production nationale d’aliments composés pour animaux de ferme a baissé de 0,6% en un an. La baisse de 3,9% de la production d’aliments à destination des bovins a été contrebalancée par une progression de la production des aliments industriels à destination des porcins et des volailles qui ont respectivement augmenté de 1,3 et 1,5 %. Dans un contexte de prix en hausse, les livraisons d’engrais ont augmenté en novembre 2017 par rapport à octobre 2017. En cumul sur les premiers mois de la campagne 2017/2018, les livraisons des différents engrais sont supérieures à celles de la campagne précédente.

Didier Bouville