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La Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) disparaît officiellement pour laisser la place à Coop de France Métier du lait, à la suite de sa fusion avec Coop de France, selon un communiqué du 10 janvier de l’organisation. Dominique Chargé, l’ancien président de la FNCL, a passé le relais à Damien Lacombe, président de Sodiaal, préférant se «consacrer pleinement à sa coopérative et à son mandat de président de Coop de France agroalimentaire», explique l’organisation. «La fusion s’appuie sur plusieurs principes fondamentaux : l’autonomie de la section laitière, des représentations de la filière renforcées au sein des instances et une présence physique maintenue à la Maison du lait», selon le communiqué.

Didier Bouville

Les négociations pour le futur cadre financier de l’Union Européenne, et donc du budget de la PAC post 2020, ont débuté lundi dernier en présence des dirigeants européens et de nombreux États membres. La FNSEA a ainsi tenu à féliciter la France qui porte de grandes ambitions pour le projet européen. Elle a également rappelé que l’agriculture avait plus que jamais sa place dans le projet européen, car elle garantit la souveraineté et la sécurité alimentaire, elle est une réponse essentielle au défi climatique, elle assure les équilibres économiques des territoires ruraux. Le syndicat a ainsi souligné que la PAC ne devra pas être sacrifiée dans ces débats.

Didier Bouville

Alors que l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire se sont engagés en novembre en signant une charte pour la création de valeur, la Fédération nationale porcine (FNP) s’indigne, dans un communiqué du 10 janvier, du double jeu de certains distributeurs. « Comment peut-on trouver des épaules de porc français à 1,28 €/kg chez Leclerc ou à 1,49 €/kg chez Intermarché, quand les éleveurs sont à peine payés à ce prix-là en sortie d’élevage ? Comment rémunérer toute la filière dans ces conditions ? Quid de la création de valeur prônée lors des EGA ? Avec de tels comportements, difficile de croire que le coût de production des éleveurs sera un jour pris en compte », déplore l’organisation qui en appelle au gouvernement pour rappeler les distributeurs à leurs responsabilités.

Didier Bouville

La Cour des comptes européenne a publié le 8 janvier «un document d’information» sur les mesures prises par l’UE «pour assurer le respect de la législation relative au bien-être des animaux et pour améliorer la coordination entre les actions menées dans ce domaine et la Pac». Cette démarche entre dans le cadre de l’audit concernant le respect des objectifs des pays membres en faveur du bien-être animal, entamé fin 2017. Grâce à ce document d’information, la Cour des comptes invite «les parties intéressées […] à contacter l’équipe d’audit via une adresse de courriel dédiée, afin de favoriser une approche plus interactive». L’audit prévoit également des visites dans cinq États membres : l’Allemagne, la France, l’Italie, la Pologne et la Roumanie.

Didier Bouville

La FNSEA veut inclure dans le projet de loi de transformation des entreprises une réforme de la fiscalité de «l’épargne de précaution», a annoncé sa présidente, Christiane Lambert, lors des vœux du syndicat, le 9 janvier. Ce projet de loi doit être écrit courant janvier, et débattu dans les hémicycles au printemps. Le syndicat porte depuis plusieurs mois une nouvelle réforme de «l’épargne de précaution», c’est-à-dire du dispositif actuel de dotation pour aléas (DPA) jugé aujourd’hui inefficace. Instituée en 2002 et révisée dernièrement en 2012, cette mesure incite fiscalement les exploitants agricoles à constituer une épargne de précaution comme outil de gestion des risques.

Didier Bouville

Lors de la présentation de ses vœux le 9 janvier, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a annoncé qu’elle avait écrit au ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, et à la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Delphine Gény-Stephann, pour leur demander une réunion «au plus vite» du comité de suivi des relations commerciales (pouvoirs publics et acteurs privés). Le syndicat demande également une expression du président de la République: «Il ne peut pas dire à Rungis que la guerre des prix ne fait que des perdants, et laisser les négociations se dérouler ainsi». La FNSEA annonce des actions syndicales sur ce thème cette semaine, et la semaine prochaine. Pour Christiane Lambert, «c’est un peu le baroud d’honneur de certains distributeurs».

Didier Bouville

«Nicolas Hulot a beaucoup insisté sur la possibilité pour les agriculteurs d’avoir accès à un second revenu grâce aux énergies renouvelables», explique Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables, à l’issu du déplacement du ministre de la Transition écologique dans la Sarthe, le 8 janvier. Le voyage sur les énergies renouvelables comprenait notamment la visite de la coopérative Les Fermiers de Loué qui a investi dans l’éolien et dans le photovoltaïque. L’électricité produite (autant en quantité que celle consommée) est vendue à EDF. Par ailleurs, Nicolas Hulot en a profité pour affirmer que «l’agriculture a pu être, en matière climatique, un problème. Elle peut aussi être une solution». La même journée, le ministère de la Transition écologique a annoncé dans un communiqué le 8 janvier que les conclusions d’un groupe de travail sur l’éolien présidé par Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre, seront présentées le 18 janvier. «Des groupes similaires seront mis en place sur la méthanisation et le solaire», poursuit le communiqué. L’objectif du ministère est triple: «simplification», «développement de la production» et «innovation».

Didier Bouville

La consultation publique concernant le plan Loup 2018-2023 a débuté le 8 janvier et se clôturera le 29 janvier sur le site internet : http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/

«Le nouveau Plan se fixe pour objectif de conjuguer la protection de l’espèce et les activités d’élevage et de pastoralisme», selon un communiqué commun des ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique. FNSEA, JA, FNO, APCA ont fait savoir le 5 janvier qu’ils acceptaient de revenir à la table des négociations avec l’État et les associations environnementales. A l’issue de la consultation publique, «le nouveau plan et le dispositif réglementaire associé entreront en vigueur au début du mois de février 2018 après avis du Conseil national de la protection de la nature», ont annoncé les ministères.

Didier Bouville

Cinquante éleveurs d’Alsace et de Lorraine, fragilisés par la crise du lait depuis trois ans, ont lancé la marque de yaourts A Güeter ! – bon appétit en alsacien. Les éleveurs « n’avaient plus le moral depuis trois ans avec les fermes qui arrêtent », raconte à l’AFP Michel Rohrbach, éleveur à Wittelsheim (Haut-Rhin) et président de la section lait à la FDSEA 68, à l’origine du projet A Güeter ! « On devait prendre une initiative : tout lâcher ou essayer de vendre notre lait pour davantage que presque rien », ajoute Christian Rederstorff, éleveur à Riespach (Haut-Rhin). En octobre 2017, pour la semaine du goût, 50000 pots déclinés en trois parfums ont été commercialisés dans 200 magasins de la grande distribution. Aujourd’hui, les yaourts A Güeter! sont vendu dans environ 80 magasins en Alsace et en Lorraine et ne cessent d’étendre leur territoire. Le litre de lait destiné à la fabrication de yaourts est acheté aux éleveurs 0,50 euro le litre, alors que les laiteries les rémunèrent aux alentours de 0,30 euro le litre.

Didier Bouville

La marque C’est qui le patron?! va rejoindre les rayons des centres E. Leclerc. En décembre, elle avait investi ceux de Lidl. Ces deux distributeurs rejoignent ainsi Carrefour, Intermarché, Auchan, Casino et Cora. «C’est une excellente nouvelle. Cela représente plus de 10500 points de vente, comptabilise Nicolas Chabanne, le fondateur de la marque. Le beurre bio et le lait sont déjà dans les rayons des premiers magasins Lerclerc. Le reste des produits va arriver entre janvier et février». Depuis le lancement de la marque en septembre 2016, 33 millions de litres de lait ont été vendus contre 5 millions espérés. «500 familles de producteurs sauvées et plus de 2000 autres bientôt», estime-t-il. A ce jour, 9 produits sont vendus sous la marque (pizzas, steak haché, purée de pommes, etc), d’autres seront «bientôt» en rayons (pâtes, salade) et d’autres sont en cours d’élaboration (œufs, fromage blanc, fourme du Forez). «2018 va voir une accélération plus forte encore que 2017 puisque les consommateurs ont désormais pris en main le développement collectif de cette famille de produits via le signalement des produits en temps réel, les demandes aux directions de magasins, le contrôle chez les fabricants et même l’animation en magasin», précise-t-il.

Didier Bouville

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