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De nombreux territoires de polyculture élevage, de zones intermédiaires, de marais, etc. ont été déçus par les annonces du Président de la République, jeudi à Saint-Genès-les-Champanelles, concernant les zones défavorisées. La FNSEA rappelle ainsi que ces territoires « ne peuvent se satisfaire de la réponse faite par le gouvernement : une transition de 2 ans, ce n’est jamais qu’organiser sur 2 ans une perte financière catastrophique pour l’équilibre économique des exploitations concernées ». Pour le syndicat, proposer une compensation des MAEC est une provocation. Les agriculteurs attendaient de l’État une position courageuse tant à Bruxelles qu’à Bercy. A Bruxelles pour négocier politiquement les moyens d’éviter une application « couperet » de règles juridiques et techniques ; à Bercy pour respecter les engagements budgétaires pris en 2013. De son côté, la FNSEA se bat pour un zonage structurel (il sera opérationnel pendant plusieurs décennies). Le syndicat estime que la reconnaissance du statut « zones défavorisées » est une condition d’éligibilité à l’ICHN, mais elle pourrait aussi permettre de prioriser d’autres formes de soutiens, comme les investissements.

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a donné la priorité à la formation des employés dans les abattoirs plutôt qu’à la vidéosurveillance, le 28 janvier sur BFM-TV. « Le travail que je souhaite mener, c’est à la fois renforcer les contrôles mais aussi faire en sorte de mieux accompagner et mieux former celles et ceux qui font le travail. C’est comme cela que nous réussirons à enrayer cette maltraitance animale », a déclaré le ministre de l’Agriculture. « Aujourd’hui, il n’est pas question de mettre des agents derrière des écrans de télé – qui ne donnent d’ailleurs pas toute la réalité de ce qu’est la vie d’un abattoir- en permanence », a poursuivi le ministre, qui a évoqué des contrôles inopinés des autorités. Stéphane Travert répondait au député Olivier Falorni qui s’est inquiété le 18 janvier de la disparition de l’obligation d’installer des caméras dans les abattoirs dans le projet de loi issu des Etats généraux de l’alimentation, présenté au Conseil des ministres le 31 janvier. En effet, l’Assemblée nationale avait voté en janvier 2017 l’obligation d’installer des caméras dans les abattoirs dans le cadre de l’examen en première lecture de la proposition de loi « relative au respect de l’animal en abattoir » d’Olivier Falorni. Cette loi n’a jamais été adoptée, mais ses dispositions devaient être reprises dans le projet de loi.

Didier Bouville

« La France a dit qu’il fallait que nous puissions essayer de faire tout ce qui était possible pour essayer de sortir de cette question du glyphosate dans les trois ans », a déclaré Stéphane Travert sur le plateau de BFM-TV le 28 janvier, alors qu’Emmanuel Macron avait indiqué en fin d’année dernière que cette substance serait interdite « au plus tard dans trois ans » « Le président a rappelé que tant qu’il n’y a pas de substitution, il n’y a pas de suppression », a poursuivi le ministre de l’Agriculture, faisant référence au discours de voeux du président aux agriculteurs, le 26 janvier dernier. « Nous allons présenter à l’issue du salon de l’agriculture avec mes collègues Nicolas Hulot, Agnès Buzyn et Frédérique Vidal, le plan d’action pour sortir du glyphosate », a indiqué Stéphane Travert, indiquant son souhait de « renforcer la recherche sur les impacts de santé et accompagner les agriculteurs » par la formation et le conseil et il veut. Il a dit vouloir trouver des dispositifs dans la PAC pour accompagner les paysans.

Didier Bouville

Depuis quelques jours, une grande partie du territoire français est en proie à d’importantes inondations. Le secteur agricole est très touché par ses crues. Dans un communiqué, daté du 26 janvier, la FNSEA appelle donc à ce que les régimes de catastrophes naturelles et calamités agricoles soient rapidement déclenchés. Certaines terres agricoles, réceptacles à l’excédent d’eau des rivières, servent à réduire l’impact des inondations sur les villes. Conscients du rôle essentiel que jouent leurs terres dans la politique de gestion du risque inondation, les agriculteurs s’engagent pleinement dans cette solidarité qui n’est pas sans conséquences sur leurs cultures. La FNSEA souhaite donc que les démarches engagées à la demande de la profession agricole, suite aux crues exceptionnelles de 2016, aboutissent, afin que les agriculteurs soient indemnisés à la hauteur du service qu’ils rendent à la société.

Didier Bouville

Dans un communiqué le 25 janvier, l’Institut de l’élevage présente ses prévisions pour le marché français de la viande bovine en 2018. Les analystes prévoient «un très léger recul» de la production française de viande bovine en 2018 (- 1 % /2017), une stabilisation des importations et une légère hausse des exportations. La consommation française «poursuivrait son érosion» après un recul de 2% en 2017, prévoit l’institut. «L’évolution des modes de consommation ainsi que les messages négatifs à l’encontre de l’élevage conduisent à une réduction des fréquences d’achat et des volumes consommés», analyse l’institut. Mais «A l’inverse, la meilleure conjoncture économique globale et les hausses de pouvoir d’achat attendues, pourraient jouer en sens inverse».

Didier Bouville

Dans un rapport publié le 25 janvier, les experts du CGAAER (ministère de l’Agriculture) font des recommandations pour le prochain contrat d’objectifs et de performance de l’Agence Bio, celui de 2014-2017 étant achevé. En orientation générale, le CGAAER invite l’agence Bio à «gérer le passage d’une production de niche à une production de plus grande ampleur». Parmi ses recommandations, la communication à destination des «consommateurs nouveaux moins convaincus et plus versatiles». Ainsi, « il faut anticiper des scénarios de crises ou d’attaques pouvant affecter la confiance du consommateur», lit-on dans le rapport. Par ailleurs, les experts soulignent que «disposer d’expertises sur les externalités positives du bio aura toute son utilité pour ce public.»

Didier Bouville

Lors de l’examen en séance plénière du projet de loi Essoc (Etat au service d’une société de confiance) le 25 janvier, les députés ont voté le caractère «volontaire» des expérimentations de régionalisations souhaitées par le Gouvernement. Un amendement de la député Les Républicains Véronique Louwagie a été voté en ce sens. Le but des expérimentations souhaitées par le gouvernement est «de permettre aux chambres régionales d’exercer, à titre expérimental, en tout ou partie, des missions relevant actuellement de la compétence des chambres départementales en se substituant à celles-ci.» En commission, le rapporteur du texte avait rapporté le souhait du gouvernement d’expérimenter dans des régions volontaires et non-volontaires. En séance plénière, le député communiste André Chassaigne s’est interrogé sur ce caractère «volontaire», se demandant si le choix reviendrait à l’échelon régional ou départemental, craignant un effet «rouleau compresseur» du 1er sur le 2nd.

Didier Bouville

Lors de son audition devant la commission économique du Sénat le 24 janvier, Michel Nalet, directeur de la communication de Lactalis, s’est justifié une nouvelle fois sur l’absence de publication des comptes de l’entreprise. « Le fisc connaît nos résultats et Lactalis paie ses impôts en France. Mais nous souhaitons protéger le secret des affaires », a-t-il expliqué. Le Sénateur de la Haute-Loire, Laurent Duplomb, a soutenu la position de Lactalis sur la non publication de ses comptes : « Plus nous communiquons nos résultats dans un contexte mondial de concurrence exacerbée, où les autres ne sont pas obligés d’en faire autant, et plus nous nous déshabillons ». Le sénateur Jean-Claude Tissot s’est offusqué de ce commentaire. « Ici on fabrique la loi, on ne fabrique qu’une seule loi, on ne peut pas l’interpréter de plusieurs façons. Les producteurs laitiers sont inondés de contrôles et doivent s’y soumettre ». Même avis de plusieurs sénateurs qui se sont aussi étonnés qu’Emmanuel Besnier en personne ne soit pas venu s’expliquer devant la Commission économique du Sénat, plutôt que son directeur de la communication. « Est-ce par manque de courage », a demandé le sénateur Martial Bourquin.

Didier Bouville

Dans un communiqué du 24 janvier, la FNPL dénonce « l’attentisme » de la Commission européenne concernant la gestion des stocks de poudre de lait qui tirent le prix du lait vers le bas. Selon le syndicat, « la Commission européenne reste engluée dans ses analyses et explique que ces stocks pèseront sur le marché pendant encore trois ans car elle n’a aucune visibilité sur la façon d’y mettre fin » « Monsieur le Commissaire européen à l’Agriculture, les producteurs de lait français n’ont pas trois ans devant eux pour que leur rémunération soit enfin décente après deux années de crise, au regard de leur travail quotidien, 7 jours sur 7 ! », souligne la FNPL. Celle-ci demande à Stéphane Travert d’obtenir de la Commission « une réelle avancée » et de « trouver des alliés parmi ses homologues pour aboutir à une solution politique lors du Conseil des ministres de l’UE qui se tiendra le 29 janvier. « Cette épée de Damoclès doit cesser de peser sur l’avenir, déjà incertain, des producteurs de lait pour 2018 », insiste la FNPL.

Didier Bouville

Sur une commande du ministère de l’Agriculture, l’institut national de l’information géographique (IGN) vient de mettre en ligne sur le site geoportail.gouv.fr «une carte des pentes pour l’agriculture», représentant les zones ayant une valeur de pente supérieure à 10% en France métropolitaine. Elle permettra aux agriculteurs «d’identifier en amont de leurs déclarations si leurs parcelles sont localisées sur les zones considérées à risque d’érosion et de prendre, le cas échéant, les dispositions permettant de respecter les bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE)» demandées dans le cadre de la conditionnalité des aides Pac, explique l’IGN dans un communiqué le 24 janvier. Sur les zones à pente supérieure à 10%, il est interdit de labourer dans le sens de la pente entre le 1er décembre et le 15 février.

Didier Bouville

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