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Après son discours à Rungis en octobre dernier, le Président de l’Agriculture va à nouveau s’exprimer à l’attention du monde agricole ce jeudi 25 janvier. Mais cette fois-ci, il se déplace dans le milieu rural, et va commencer par visiter une ferme qui illustre la « montée en gamme » des produits agricoles qu’il appelle de ses vœux. Il visitera en effet la ferme des Violettes de 40 vaches laitières qui produit de la Fourme, du Saint-Nectaire et du Gaperon, commercialisés surtout en vente directe. Puis il prononcera son discours de vœux à 15 heures dans la commune de Saint-Genès-Champanelle, à 15 km de Clermont-Ferrand. Il devrait renouveler les idées-forces qu’il avait défendues en octobre dernier, et tirer ses propres enseignements des Etats généraux de l’alimentation, à quelques jours de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi issu des EGA, alors que les négociations commerciales se passent mal malgré la charte. Christophe Castaner, secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, a mis les pieds dans le plat en déclarant, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale le 24 janvier, que «le modèle agricole» français «est totalement aujourd’hui dépassé», répondant au député de l’Essonne Franck Marlin (LR). «Nous devons avec eux moderniser nos exploitations agricoles, leur donner les moyens d’une transformation en profondeur», a-t-il expliqué.

Didier Bouville

La conseillère du président de la république en charge des questions agriculture, pêche, forêt et développement a rencontré la FNSEA, JA, FNO, APCA, ANEM et USAPR sur la question du loup. Ils ont pu faire part de la souffrance des éleveurs victimes de la prédation. Ils ont transmis leurs inquiétudes quant à la l’économie et la sécurité de leurs territoires qui sont compromises par la présence du loup et des conflits qui en découlent. Ils ont rappelé l’objectif de zéro attaque sur les troupeaux et leur refus de toute conditionnalité des indemnisations des troupeaux prédatés. Enfin, ils ont réitéré leur demande de sortir le loup de la Convention de Berne et de la directive Habitats. Ils espèrent un geste fort du gouvernement et que sur le dossier loup le président de la république « écoute la voix de la raison et du bon sens exprimée par les gens de terrain : élus locaux et acteurs économiques. Vous aurez la condition indispensable pour réaliser une bonne politique d’aménagement du territoire. »

Didier Bouville

A quelques jours de son congrès les 7 et 8 février, la Fédération nationale bovine (FNB) a exprimé, lors d’une conférence de presse le 23 janvier, une «forte attente» vis-à-vis du futur projet de loi États généraux de l’alimentation, et en particulier de la réforme de la contractualisation. La filière a connu sur la seconde partie de l’année 2017 une baisse des prix «inexplicable», rapporte son président Bruno Dufayet, jusqu’à atteindre 3,50 €/kg pour un vache allaitante de conformation R, soit 1€/kg en dessous du coût de production, selon le syndicat. La FNB souhaite que la réforme permettre aux éleveurs de couvrir leurs coûts de production. La FNB demande l’application d’un principe de construction des prix «en cascade», c’est-à-dire une transparence et une répercussion, tout au long de la filière, de l’évolution des prix payés aux producteurs. A de telles conditions, le syndicat ambitionne que la contractualisation atteigne 30% de la production française d’ici 5 ans, contre moins de 1% aujourd’hui.

Didier Bouville

Les produits agricoles ne sont plus le soutien qu’ils ont été par le passé pour le commerce extérieur français, a évoqué le 23 janvier Julien Marcilly, économiste en chef de Coface, à son colloque annuel sur le « risque pays ». Faisant remarquer que la balance commerciale française des biens est devenue déficitaire depuis 2000, il a mentionné, entre autres multiples causes, le décrochage des exportations agricoles, de grains notamment, vers l’Algérie et l’Égypte. Le problème de l’Algérie est qu’elle ne renouvelle quasiment plus ses licences d’importation, en raison d’une mauvaise situation financière ; celui de l’Égypte s’explique par la concurrence russo-ukrainienne sur les céréales, facilitée par un rouble compétitif, a-t-il détaillé. Si les produits agricoles bruts ont dégagé un solde quasi nul entre octobre 2016 et octobre 2017 (aussi en raison d’une moisson désastreuse en France en 2016), l’industrie alimentaire a généré un solde de 6 à 7 milliards d’euros. La Coface a abaissé la note de l’Iran, mais surtout de l’Arabie Saoudite, autres pays importateurs de céréales. L’Arabie Saoudite est caractérisée par une forte hausse en dix ans de son taux d’enfants scolarisés et de l’accès à Internet, mais en même temps par une montée rapide du chômage, d’où un fort risque de déstabilisation politique, a exposé l’économiste.

Didier Bouville

L’Unaf (apiculteurs) demande «une fois encore» au gouvernement «la mention obligatoire des pays d’origine pour les miels mélangés», selon un communiqué le 23 janvier. L’organisation et l’UFC Que-Choisir en avaient déjà fait la demande en octobre. «Nous n’avons aucune réponse de notre ministère de tutelle (celui de l’Agriculture)», déplore-t-on à l’Unaf. Pour l’heure, la réglementation UE permet d’étiqueter «Mélanges de miels originaires/non originaires de l’Union européenne». En 2017, les importations de miel dépasse 30000 tonnes, soit les trois quarts du miel consommés en France, rappelle l’Unaf qui demande ainsi «une meilleure traçabilité et transparence vis-à-vis des consommateurs».

Didier Bouville

Quatre associations de la FNSEA spécialisées en élevage (FNB, FNPL, FNO et Fnec) ont adressé une lettre au ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, le 18 janvier, pour leur faire part de leur incompréhension, après que les pouvoirs publics ont décidé récemment de rendre les mélanges légumineuses-graminées inéligibles à l’aide couplée «à la production fourragère». Une instruction technique parue le 2 janvier annonce que ces mélanges ne sont plus éligibles «à compter de la campagne 2018», expliquent les associations syndicales. Elles précisent que ces mélanges représenteraient environ 17% des surfaces éligibles à cette aide, et «sont majoritairement présents dans les assolements des exploitations d’élevage».

Didier Bouville

La Commission européenne a ouvert le 22 janvier (jusqu’au 20 avril) une consultation publique sur le développement rural qui alimentera les discussions sur la future Pac après 2020. Cette consultation (accessible ici : http://bit.ly/2n3nuqn) a pour objectif d’évaluer « ce qui a fonctionné et ce qui n’ a pas fonctionné » sur la période 2007-2013 afin d’améliorer, notamment de simplifier, le second piler de la Pac. Parmi les questions posées aux parties prenantes : les programmes de développement rural ont-ils contribué à la compétitivité de l’agriculture et de la sylviculture ? ; à l’amélioration de l’environnement et du paysage ? ; ou encore à la qualité de vie dans les zones rurales ?

Didier Bouville

Nicolas Hulot, Agnès Buzyn, Stéphane Travert et Frédérique Vidal ont lancé « la concertation sur les propositions de plan d’actions sur les produits phytopharmaceutiques et une agriculture moins dépendante aux pesticides » le 19 janvier qui identifie quatre priorités : diminuer rapidement l’utilisation des substances les plus préoccupantes ; structurer et renforcer la recherche sur les impacts sur la santé ; accompagner la recherche d’alternatives et leur mise en œuvre auprès des agriculteurs ; renforcer le plan Ecophyto2 pour aller vers un plan Ecophyto 2+ (qui intégrerait toutes les actions de la présente feuille de route). Il s’agirait d’améliorer sa gouvernance et son fonctionnement, en élargissant sa gouvernance aux ministères de la Santé et de l’Enseignement & Recherche en plus des ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique. Quelques autres propositions : garantir la séparation capitalistique des activités de conseil et de vente » (par ordonnances) ; mettre en place une surveillance nationale des pesticides dans l’air ambiant ; proposer au niveau européen la reconnaissance des produits de biocontrôle ; mobiliser une partie de la ressource générée par la redevance pollutions diffuses afin de renforcer le financement des MAEC avec engagements de réduction des phytos ; amplifier le dispositif de certifications HVE2 et bio. La finalisation du plan est prévue « avant la fin du premier semestre 2018 »

Didier Bouville

Une quarantaine d’agriculteurs se sont rassemblés le 19 janvier devant l’usine Lactalis de Craon (Mayenne). Ils voulaient s’assurer que les producteurs laitiers ne paient pas la facture de la crise sanitaire, selon l’AFP. Réunis à l’appel de la FDSEA et des JA de la Mayenne, les éleveurs laitiers ont déployé devant l’usine Célia de Lactalis une banderole où il était écrit : « La construction du prix. Des paroles aux actes ». « On a des inquiétudes parce qu’on est dans une période de négociations commerciales auprès des grandes surfaces et le prix du lait peut être affecté à terme parce que l’image du groupe Lactalis et de ses marques s’en trouve altérée », a déclaré Philippe Jéhan, président de la FDSEA Mayenne. Pour Jérémy Trémeau, responsable des JA Mayenne, « ce n’est pas aux producteurs de payer la différence ». Il exige la plus grande transparence sur l’affaire et se félicite d’avoir été reçu, avec Philippe Jéhan, par le directeur de l’usine de Craon. « Lactalis a arrêté la loi du silence », a-t-il indiqué. « Nous nous sommes engagés à préserver une parfaite étanchéité entre notre gestion du prix du lait et la situation que nous connaissons à Craon », a déclaré Serge Mely, directeur approvisionnement lait du groupe Lactalis, après la rencontre entre syndicats agricoles et direction.

Didier Bouville

A l’occasion du 10ème forum mondial pour l’alimentation et l’agriculture qui s’est tenu du 18 au 20 janvier à Berlin, le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, a rappelé l’importance de l’élevage dans la nutrition et dans la lutte contre la pauvreté, d’autant que plus de la moitié des personnes pauvres rurales dans le monde sont des éleveurs de bétail. Pour la FAO, ces éleveurs pauvres « doivent être formés sur les bonnes techniques et technologies » pour bénéficier de la croissance, tout en réduisant l’impact carbone de l’élevage, ce qui pour l’organisation s’avère possible à hauteur de – 20 à – 30 %, grâce par exemple au pâturage régénératif, à une meilleure sélection de fourrages ou à un meilleur recyclage des nutriments et de l’énergie provenant des déchets d’origine animale. Le développement de l’élevage reste indispensable pour satisfaire la hausse de la demande en protéines animales et améliorer la nutrition dans les pays en développement, souligne la FAO. Cette dynamique devra nécessairement s’accompagner d’un travail sur la santé animale, en particulier la lutte contre les maladies zoonotiques qui risquent de s’intensifier, a par ailleurs indiqué José Graziano da Silva.

Didier Bouville

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