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Le ministre de l’Agriculture a reçu une délégation d’agriculteurs du Sud-Ouest de la France pour «faire un point de situation sur l’élaboration de la future carte des zones défavorisées simples (ZDS)». Les fermes s’y trouvant sont éligibles à l’indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN). Les syndicats agricoles sont inquiets du projet de révision du ministère. Dans un communiqué, ce dernier affirme que «rien n’est arbitré». En outre, il rappelle que «la révision a été rendue obligatoire au niveau européen», que «le sujet fait l’objet d’échanges avec les professionnels agricoles depuis 2016», que «les critères retenus pour la prochaine carte devront être validés par la Commission européenne» et que «la réforme doit être budgétairement soutenable, dans un contexte contraint.» Par ailleurs, Stéphane Travert, cité dans le communiqué, affirme que «l’Etat devra être aux côtés des agriculteurs dont l’exploitation va sortir de la carte.» La future carte, qui doit être proposée à Emmanuel Macron mi-février, est appelée à remplacer l’actuelle au 1er janvier 2019.

Didier Bouville

Le gouvernement russe voit dans l’agriculture bio un grand débouché en croissance. Alors que l’agriculture bio russe ne représente que 1 % du marché mondial actuellement, Moscou souhaite augmenter sa part à 25 % et exporter massivement des produits bio. Le pays est en train de se doter d’un cadre juridique sur l’agriculture bio, d’une définition des méthodes autorisées et d’une certification des producteurs. Ceux qui s’engageront dans cette voie seront subventionnés. Le ministre de l’Agriculture Alexander Tkatschov a fait valoir que dans les années 1990, près de 10 millions d’hectares ont été abandonnés, et sont maintenant exempts de tout engrais et pesticide. Aucun autre pays ne dispose d’une telle surface ne nécessitant aucune reconversion, estime-t-il. Dans les productions animales, Tkatschov voit également des débouchés importants pour des produits obtenus sans antibiotiques ou activateurs de croissance. Contrairement à la Chine et aux USA, la Russie ne mise pas non plus sur les OGM.

Didier Bouville

Une étude réalisée par Kantar Public, auprès des plus de 15 ans, ayant la nationalité d’un pays de l’Union européenne, révèle le comportement des Français et des Européens vis-à-vis de l’environnement. D’après cette étude, on observe une attention croissante des Français aux enjeux environnementaux. En 2017, ils étaient en effet 64 % à estimer que la protection de l’environnement est très importante (+11 points par rapport à 2014). Dans le reste de l’Europe 56 % des interrogés estiment qu’il s’agit d’un enjeu très important (+3 points par rapport à 2014). Les Français portent une attention particulière au changement climatique, à la pollution de l’air, à la pollution agricole et à la dégradation des sols. La France est dans le top 4 des pays européens concernant plusieurs gestes écologiques, dont le tri sélectif et les économies d’énergie. Globalement, les Français estiment que l’on n’en fait pas assez pour l’environnement, ce sentiment concerne principalement les pouvoirs publics, les entreprises et les citoyens eux-mêmes.

Didier Bouville

L’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime dans ses dernières prévisions que la production céréalière mondiale 2017 devrait atteindre les 2 640 millions de tonnes, « un niveau sans précédent avec une hausse d’1,3 % par rapport à l’année 2016 », a-t-elle indiqué le 1er février. L’organisation prévoit une hausse de 13,5 millions de tonnes par rapport à décembre, en grande partie grâce aux céréales secondaires et à une production de maïs plus fournie que prévue en Chine, au Mexique et dans l’UE. La production de blé 2017 s’avère également plus importante en raison de récoltes abondantes au Canada et en Russie. Les marchés mondiaux des principales céréales demeurent bien équilibrés, indique par ailleurs la FAO, grâce à des stocks importants qui vont également augmenter, poussant le ratio mondial stock-utilisation de céréales à 27,7 %, son niveau le plus élevé depuis 2001-2002.

Didier Bouville

La filière élevage et viande invite à nouveau le grand public à venir visiter les exploitations agricoles, entreprises, magasins, boucheries, industries, cuisiniers et tous les lieux où l’on peut échanger avec les acteurs de la filière, à l’occasion de sa quatrième édition des rencontres Made in Viande, qui aura lieu du 31 mai au 6 juin 2018. Pour la première fois, la filière porcine rejoint cette année la démarche. Les professionnels qui souhaitent participer doivent contacter leur Comité régional Interbev ou, pour la filière porcine, l’interprofession Inaporc.

Didier Bouville

Un groupe de travail national sur la méthanisation a été mis en place le 1er février par Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire. Composé de fédérations professionnelles, de gestionnaires de réseau, d’établissements bancaires, d’administrations et collectivités, de parlementaires et d’associations de défense de l’environnement, ce groupe devra identifier des mesures concrètes pour accélérer le développement des projets de méthanisation. Cinq axes devront être travaillés par cinq commissions techniques : évolution des dispositifs de soutien public à la méthanisation, financement des installations, simplification de la réglementation applicable à la filière, facilitation du raccordement des installations aux réseaux de transport et de distribution, étude de la question de la mobilité. Le groupe de travail doit se réunir à nouveau avant fin février, avec l’objectif d’annoncer de premières mesures en amont du salon de l’agriculture.

Didier Bouville

L’association pour la promotion d’une agriculture durable a présenté le 1er février à Tours les premiers résultats d’un rapport commandité par le ministère de l’Agriculture. Le rapport complet est attendu en juin. Un des objectifs est de déterminer les leviers qui permettraient de mettre en place une filière agriculture de conservation des sols (ACS) et les critères pour un éventuel label. Par ailleurs, Benoît Lavier, président de l’Apad, précise: «Nous travaillons avec les pouvoirs publics pour déterminer comment qualifier l’ACS, comment la reconnaître.» Il explique aussi que l’Apad est satisfaite que l’ACS ait été citée par Emmanuel Macron. Une semaine avant, le Président de la République avait confirmé le délai de 3 ans pour l’interdiction du glyphosate, sous-entendant toutefois qu’une souplesse pourrait être accordée à l’agriculture de conservation et aux surfaces en pente. «Nous allons demander aux pouvoirs publics ce que signifie cette souplesse», affirme Benoît Lavier.

Didier Bouville

« J’ai pris la décision de fermer définitivement la tour de séchage numéro 1 », a déclaré Emmanuel Besnier, p.-d.g. de Lactalis dans une interview qu’il a accordé aux Echos en date du 1er février. « C’est un décision difficile mais indispensable », poursuit-il, mais si elle reste en activité, « nous aurions toujours la crainte d’une possible résurgence compte-tenu des alertes en 2005 et 2017, à douze ans d’intervalle ». « On ne peut pas exclure que des bébés aient consommé du lait contaminé sur cette période », reconnaît-il. Il explique en effet que la bactérie en cause est la même que celle présente en 2005. « Nous avons libéré des salmonelles Agona en réalisant des travaux sur les sols et les cloisons de la tour de séchage n° 1 ». Emmanuel Besnier chiffre les conséquences de cette crise à « plusieurs centaines de millions d’euros ». « Cette affaire peut aussi nous coûter l’agrément à l’exportation sur une période qu’on ne peut pas estimer ».

Didier Bouville

«Dès son installation, le porteur de projet doit être préparé à passer à son tour le flambeau» ont affirmé les Jeunes agriculteurs (JA) dans un communiqué du 1er février. A la suite d’une réflexion de trois jours de 140 responsables syndicaux à Sète, le syndicat demande à mieux accompagner les cédants afin de faciliter les installations, et cela dans un contexte où «deux départs à la retraite sur trois sont compensés par des installations». Chez les jeunes, le syndicat relève plusieurs freins comme «les difficultés d’accès aux capitaux et au foncier, ainsi que le manque de disponibilité financière pour faire face aux aléas». Il constate aussi «une dimension affective» chez les cédants qui «peuvent être peu enclins à voir leur exploitation évoluer vers de nouvelles pratiques ou de nouvelles activités et préférer céder leur exploitation au profit d’un projet agrandissement». «La transmission doit être accompagnée au même titre que l’installation, avec des dispositifs d’accompagnement humain et financier», selon Jérémy Decerle, président des JA.

Didier Bouville

Le président de l’AGPB (producteurs de blé) Philippe Pinta a ouvert son congrès, le 31 janvier à Dijon, en annonçant la non participation de Stéphane Travert. « A quoi bon être ministre de l’Agriculture si c’est pour rester enfermé rue de Varenne », a-t-il lâché sous les huées, fustigeant une absence « incompréhensible, inacceptable ». Philippe Pinta a rappelé le contexte économique « particulièrement difficile » pour les céréaliers : 40 % des producteurs auront un résultat d’exploitation négatif sur la récolte 2017, d’après ses chiffres. Plusieurs raisons à cela : des prix « très bas », une concurrence accrue des pays de la mer Noire, l’euro élevé par rapport au dollar. Un cumul de facteurs qui « ne permettra pas de compenser les mauvais résultats de l’année 2016 », selon lui.

Didier Bouville

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