Adoptée en octobre, la loi Egalim issue des Etats généraux de l’alimentation a mis en place plusieurs mesures en faveur du bien-être animal (caméras dans les abattoirs, pas de nouveaux élevages de poules pondeuses en cage, expérimentation de l’abattoir mobile à la ferme…). Un panel d’éleveurs, interrogés entre décembre et janvier par Ipsos et la plateforme AgriAvis, estiment à 76 % que ces mesures permettent de réduire le stress et l’anxiété des animaux, et d’améliorer leur confort à 70 %. Pour 67 % des éleveurs, ces mesures constituent un argument commercial supplémentaire, bien que les trois-quarts regrettent l’ajout de réglementations et s’inquiètent de la problématique du coût et de la rentabilité de ces mesures. Ainsi, ces dernières sont jugées soit trop coûteuses à mettre en place (54 %), soit trop peu rentables par rapport aux coûts consentis (54 %). 36 % des producteurs interrogés considèrent également que ces mesures sont trop compliquées à mettre en œuvre.
Didier Bouville