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Le futur arrêté renforçant les zones de non traitement, qui sera mis en consultation en octobre, rendra possible des «dérogations en fonction de considérations locales», a indiqué le ministère de l’Agriculture à Agra Presse le 29 août. Interviewé le même jour sur CNEWS, Didier Guillaume a précisé que l’Etat imposera des zones de non traitement dans les localités où riverains, agriculteurs et élus n’auront «pas réussi à se mettre d’accord» via le dispositif des chartes de riverains. «Mais la consultation publique des acteurs sera essentielle pour définir tout cela», ajoute-t-on au ministère. Fin juin, la profession agricole avait vivement critiqué un premier projet d’arrêté qui ne prenait pas en compte le dispositif des chartes de riverains, alors que certains projets de chartes étaient négociés depuis plusieurs mois.

Didier Bouville

Le dernier site de transformation de tabac en France, situé à Sarlat (Dordogne), va fermer ses portes à l’automne, victime de la crise qui touche le secteur, ont indiqué le 28 août direction et syndicat. France Tabac, qui emploie encore 33 salariés, arrêtera son activité fin octobre, a indiqué à l’AFP Eric Tabanou, DG d’un site «en sursis depuis presque dix ans». En cause: la concurrence mondiale, l’arrêt de subventions européennes et la baisse de la production qui frappent l’ensemble de la filière depuis plusieurs années. «Avec ces problèmes de compétitivité, la situation était devenue inextricable», a assuré François Vedel, porte-parole de la fédération nationale des producteurs de tabac. Selon Eric Tabanou, une partie de la production française qui alimentait l’usine sera transformée à l’étranger, notamment en Croatie. «C’est un nouveau coup dur pour la filière du tabac», a encore réagi auprès de l’AFP Laurent Testut, président de la coopérative Périgord Tabac, qui regroupe quelque 180 producteurs sur 250 hectares de plantations. «On paie cash les politiques de santé publique», a-t-il lâché.

Didier Bouville

Article 1 :

SOCIETE SADIAR au capital social de 40 000 euros, dont le siège social est Carrefour de l’agriculture 12 026 Rodez cedex 9 immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Rodez sous le Numéro 33871495900016, Société éditrice du site Internet www.lavolontepaysanne.fr, organise du 4 juillet au 1er septembre minuit, un jeu-concours intitulé «Jeu de l’été».

Article 2 :

Ce jeu-concours gratuit et sans obligation d’achat, est ouvert à toute personne physique et majeure habitant la France métropolitaine, à l’exclusion des membres de la société organisatrice qui s’interdisent d’y participer directement ou indirectement, par l’intermédiaire notamment de leurs familles (ascendants, descendants, conjoints).

Le jeu-concours n’est pas ouvert aux employés et aux familles immédiates (ascendants, descendants, conjoints) du promoteur Micropolis et La Volonté Paysanne de l’Aveyron.

Le nombre de participations est limité à une seule participation par joueur (même nom, même prénom, même adresse postale) et une seule participation par famille (même nom, même adresse postale). En cas de participation multiple d’un joueur, celui-ci sera éliminé d’office du présent jeu-concours.

Article 3 :

Pour jouer, les Participants doivent :

1. Remplir le coupon réponse paru dans La Volonté Paysanne de l’Aveyron.

2. Indiquer leurs coordonnées (nom, prénom, adresse postale, numéro de téléphone),

3. Indiquer le nombre de fourmis présentes dans le journal

Article 4 :

Les Participants s’étant inscrit au jeu et ayant correctement complété le nombre de fourmis, seront ensuite départagés par un tirage au sort et se verront attribuer un pack « 1 entrée adulte + 1 entrée enfant ». Il n’y aura qu’un seul lot par semaine de diffusion du journal et qu’un seul gagnant par semaine de diffusion du journal.

Article 5 :

Seules les données informatiques stockées sur le serveur pourront être prises en compte.

La société organisatrice décline toute responsabilité en cas d’annulation et/ou de perturbation des connexions pour des raisons indépendantes de sa volonté (telles que notamment, dysfonctionnement des télécommunications ou des installations téléphoniques des Participants, saisie incorrecte des données).

Article 6 :

La société organisatrice se réserve le droit d’écourter, de prolonger ou d’annuler le présent jeu, si les circonstances l’exigent, et notamment en cas de force majeure, sans que sa responsabilité puisse être engagée de ce fait.

En cas de nécessité, la société organisatrice se réserve le droit de modifier le présent règlement et d’en informer les Participants par voie de presse /ou internet.

Article 7 :

Ce jeu-concours est doté des lots suivants :

Un pack « 1 entrée adulte + 1 entrée enfant » par semaine de diffusion du journal durant toute la durée du jeu?Période de validité par établissement, selon leur calendrier d’ouverture/fermeture :

• Du 04/07/2019 au 01/09/2019

Restrictions 😕

Ces lots ne pourront être ni repris, ni échangés, ni faire l’objet du versement de leur contre-valeur en espèce. Toute contestation des lots pour quelque raison que ce soit équivaudra à un refus définitif de ces derniers.

La société organisatrice se réserve le droit de substituer, à tout moment, aux lots proposés, un lot de nature et de valeur équivalente.

Article 8 :

Les gagnants seront prévenus par téléphone ou par mail indiqués lors de leur inscription à partir du 04/07/2019.

Les gagnants recevront leur lot par courrier à l’adresse qu’ils auront mentionnée sur le coupon réponse.

La responsabilité de Société SADIAR ne saurait être engagée en cas de perte des envois ou de retard d’acheminement postal pour des raisons indépendantes de sa volonté, notamment en cas de grève des services postaux ou d’adresse erronée.

Tous les lots qui ne seront pas retirés ou réclamés dans le délai indiqué lors de l’annonce des résultats ou qui ne pourront être acheminés faute d’adresse valable ou qui seront retournés à la société organisatrice pour quelque raison que ce soit, seront immédiatement retirés du jeu-concours.

Aucun message ne sera envoyé aux participants n’ayant pas gagné.

Article 9 :

Le présent règlement sera adressé gratuitement à toute personne qui en fait la demande en envoyant une lettre portant ses noms et adresse à l’adresse suivante :

La Volonté Paysanne de l’Aveyron – Carrefour de l’agriculture – 12026 Rodez cedex 9

Article 10 :

En Participant au jeu-concours, les gagnants reconnaissent expressément et acceptent que leurs nom, prénom et ville de résidence, ainsi que le cas échéant, les photos prises lors de la remise des lots puissent être reproduits et publiés par la société organisatrice du jeu-concours, pendant cinq ans, à titre gracieux, sur quelque support que ce soit, notamment à la télévision, dans la presse et sur les sites Internet de la société organisatrice, dans le monde entier, exclusivement dans le cadre d’actions publi-promotionnelles et/ou d’information du public concernant le présent jeu-concours ou d’autres jeu-concours similaires organisés par la société organisatrice.

Article 11 :

1. Identification des acteurs et des traitements

1.1 La collecte de certaines données à caractère personnel des Participants (tels que nom, adresse postale et/ou email etc.) est nécessaire dans le cadre de ce jeu-concours et notamment pour permettre la prise en compte de leur participation, la détermination du(des) gagnant(s), ainsi qu’à l’attribution et à l’acheminement des lots. Ces informations sont destinées à la Société Organisatrice et pourront être transmises à un prestataire assurant l’envoi ou la remise des dotations.

Le caractère obligatoire ou facultatif de la communication des données sollicitées est mentionné sur le Formulaire pour chaque champ de collecte. Dans le cas où la communication des données est obligatoire, l’absence de leur communication aura pour conséquence le rejet de la participation au jeu-concours.

1.2 Sous réserve des options souscrites, les informations seront également utilisées par Société SADIAR et par nos partenaires commerciaux pour vous adresser une newsletter et/ou à des fins de prospection commerciale.

Les données seront conservées par Société SADIAR pendant la durée nécessaire à la gestion du jeu jeu-concours et la fourniture des services éventuellement souscrits.

2. Droits des personnes concernées

Le Participant bénéficie d’un droit d’accès et de rectification de ses données personnelles ainsi que celui d’en demander l’effacement dans les limites prévues par la loi. Il peut également à tout moment revoir ses options en matière de prospection commerciale et de ciblage. Ces droits peuvent être exercés à tout moment en écrivant à La Volonté Paysanne – Carrefour de l’agriculture – 12026 Rodez cedex 9. Pour connaître l’ensemble de ses droits, le Participant est invité à consulter la politique de confidentialité de la Société Organisatrice.

Article 13 :

La participation à ce jeu implique l’acceptation pure et simple du présent règlement.

En Participant au jeu-concours, chaque Participant s’engage à ne réclamer aucun recours contre le commanditaire ou le fournisseur du lot et leurs affiliés respectifs, ainsi que leurs dirigeants, agents, employés et successeurs et assignés pour toutes pertes, dommages, dépenses de toute nature et toutes blessures résultant directement ou indirectement de l’attribution, l’acceptation, la réception, la possession, l’utilisation et / ou mauvaise utilisation du lot décerné ; et / ou participation au concours ou à toute activité liée au lot.

En aucun cas, un Participant ne sera autorisé à obtenir une indemnité, et chaque Participant renonce à tout droit de réclamer des dommages et intérêts punitifs, accidentels ou consécutifs, ou tout autre dommage, y compris les honoraires d’avocat, et le Participant renonce à tout droit de doubler ces dommages et intérêts.

En Participant au jeu-concours, les Participants et le gagnant conviennent de renoncer à tout droit de réclamer toute ambiguïté, injustice ou erreur dans les règlements officiels et / ou le jeu-concours lui-même, et accepte d’être lié par ces règlements officiels et par toutes les décisions et interprétations de ces règlements officiels par le sponsor, qui à tous égards seront définitifs et contraignants.

Toutes contestations relatives à l’interprétation ou à l’application du présent règlement seront tranchées par Société SADIAR dans l’esprit qui a prévalu à la conception de l’opération. Aucune contestation ne pourra être formulée après le 01/09/2019.

Didier Bouville

Interviewée sur Radio Classique le 28 août, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a appelé à la mise en place de solutions «au cas par cas» pour protéger les riverains des pesticides, au lendemain de l’annulation de l’arrêté anti-phyto du maire de Langouët (Ille-et-Vilaine). «Si on instaure une interdiction de 150 mètres autour des habitations partout en France, c’est 15% de notre territoire qui risque d’être ensauvagé», a alerté la présidente du syndicat, affirmant toutefois «croire encore au dialogue». Christiane Lambert estime en revanche que «le fait que les riverains se posent des questions est normal», au regard de «tout ce qui est dit, y compris de faux, sur les produits phytosanitaires». Un arrêté renforçant les Zones de non traitement (ZNT), afin de mieux protéger les riverains des traitements, doit être mis en consultation par l’exécutif en octobre.

Didier Bouville

Aidé par la faiblesse de l’euro, le blé français se montre compétitif, a noté Agritel le 28 août, ce qui lui permettra de relever le défi qui se présente à l’export compte tenu de la grosse récolte 2019. Le prix du blé français est «historiquement bas» par rapport au concurrent russe: 5 à 7 $/t Fob moins cher, a indiqué le chef analyste Nathan Cordier. Une compétitivité nécessaire vu les 20,1 Mt disponibles à l’export, dont 11,3 Mt vers les pays tiers, selon Agritel. Bonne nouvelle, l’origine France a signé le 27 août une vente en Egypte, ce qui est «plutôt rare aussi tôt dans la campagne», a-t-il souligné. «Il ne faudra pas mollir et rester compétitif tout au long de la campagne», a estimé le DG Michel Portier. Car la concurrence reste forte sur le marché mondial. Côté mer Noire, le disponible en blé à l’export est proche de celui de l’an dernier: la Russie affiche sa deuxième meilleure récolte de l’histoire (75,2 Mt), l’Ukraine des rendements au sommet (4,15 t/ha). L’UE voit sa production rebondir à 149,7 Mt, au niveau de la moyenne quinquennale et les Etats-Unis enregistrent une bonne moisson et d’importants stocks de départ. Résultat: le marché est sous pression, en baisse de près de 15 €/t rendu Rouen depuis le 1er juin.

Didier Bouville

Suite à la décision du maire de Langouet (Ille-et-Vilaine) de publier le 18 mai un arrêté interdisant l’utilisation de produits phytosanitaires à moins de 150 mètres des habitations de sa commune, la préfète du département avait saisi la justice pour demander l’annulation de cet arrêté. Le maire, Daniel Cueff, avait été convoqué devant le tribunal administratif de Rennes le 22 août. Le 27 août, le juge a estimé que l’arrêté n’était pas valide, invoquant « le moyen tiré de l’incompétence du maire de Langouet pour réglementer l’utilisation des produits phytopharmaceutiques sur le territoire de sa commune », qui est « propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté contesté ». Si le maire a reçu de nombreux soutiens, y compris de la part du président Emmanuel Macron qui a déclaré le 23 août soutenir « dans ses intentions » le maire breton, les agriculteurs de la FNSEA regrettent de leur côté une méthode qui exclut le dialogue avec les principaux acteurs concernés. La FNSEA défend l’élaboration de chartes de bon voisinage, dont le modèle est détaillé dans le Contrat de Solutions. Le déploiement de cette charte est en cours dans les départements.

Didier Bouville

Dans une interview accordée au média en ligne Konbini le 23 août, le président de la République Emmanuel Macron affirme qu’il «soutient dans ses intentions» le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), Daniel Cueff. Cet élu comparaît depuis le 22 août devant le tribunal administratif de Rennes, pour un arrêté municipal interdisant l’utilisation de produits phytosanitaires à moins de 150 mètres des habitations. «Il a raison sur ses motivations», a ajouté Emmanuel Macron, tout en indiquant ne «pas pouvoir être d’accord lorsqu’on ne respecte pas la loi». Il a par ailleurs appelé à un «encadrement des zones d’épandage des pesticides» et à «changer la loi très vite», en concertation «avec les agriculteurs». La décision du tribunal administratif est attendue avant la fin de la semaine. Un arrêté du gouvernement renforçant le dispositif des Zones de non traitement (ZNT) doit être mis en consultation en octobre.

Didier Bouville

Les prix du colza repartaient à la hausse le 26 août, tirés par l’apparente accalmie entre Washington et Pékin sur le plan commercial. Après les discussions qui ont eu lieu en marge du G7 à Biarritz, les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, très vives en fin de semaine dernière, ont marqué le pas. Une détente qui a accordé un répit aux commodités agricoles telles le soja, vis-à-vis duquel les cours du colza sont d’ordinaire très dépendants. «Je pense que tout est possible. (…) Nous avons des négociations très significatives, qui n’ont jamais été aussi significatives», a assuré Donald Trump. De son côté, le principal négociateur chinois, Liu He, a assuré que Pékin était prêt à «résoudre calmement le problème par des consultations et la coopération». Vers 17h30 sur Euronext, le colza gagnait 2,50 € à 378,50 €/t sur l’échéance de novembre et 2,25 € sur celle de février, à 378,75 €/t. La Chine avait annoncé le 23 août son intention d’imposer de nouveaux tarifs douaniers sur 75 Mrd$ d’importations en provenance des Etats-Unis. Le soja fait partie des produits visés par une augmentation de la taxe d’importation de 5% prévue le 1er septembre. Le maïs et le blé verront eux leurs tarifs douaniers augmenter de 10% à partir de la mi-décembre.

Didier Bouville

«La différence dans les marges appliquées par la grande distribution» représenterait 41% de l’écart tarifaire pour le consommateur entre fruits et légumes bio et conventionnels, selon une étude de l’UFC-Que Choisir sur les «sur-marges» de la grande distribution publiée le 22 août. L’association de consommateurs s’est notamment basée sur des relevés de prix et sur les cotations de 24 produits publiées entre mai 2018 et mai 2019. La marge brute des distributeurs en bio est «en moyenne 75% plus élevée qu’en conventionnel», indique-t-elle. «Si le niveau de marge en bio est équivalent au conventionnel pour l’oignon, l’ail ou la carotte, sur les trois fruits et légumes les plus consommés (la pomme de terre, la tomate et la pomme), les marges brutes sont respectivement 83%, 109% et 149% supérieures au conventionnel», relève l’UFC-Que Choisir. Des différences «d’autant moins acceptables» pour l’association qu’elles ne sont pas justifiées par «une différence dans les frais de distribution». Elle demande à l’observatoire de la formation des prix et des marges de publier «les niveaux de marge par enseigne et par rayon» dans ses prochains travaux sur le bio et incite les consommateurs à «faire jouer la concurrence» avec les magasins spécialisés.

Didier Bouville

Le magret, qui a connu au premier semestre une forte augmentation des ventes pour la consommation à domicile (+25,9 % en volume et + 20,8 % en valeur sur les cinq premiers mois de 2019) poursuit sa stratégie de conquête des consommateurs français avec la deuxième vague de sa campagne radio, sous le slogan « le magret, facile à faire, facile à plaire ». Diffusée du 26 août au 28 septembre sur RTL, France Inter, RMC, RFM et Sud Radio, la campagne se décline en trois spots de 30 secondes basés sur les secrets de cuisson du magret. Elle sera complétée par une présence accrue du magret sur deux sites internet référence en matière de recettes : Marmiton et 750 g.

Didier Bouville