Dans un communiqué paru le 7 décembre, le ministère de l’Agriculture annonce que l’enveloppe dédiée, dans le plan de relance, à la prime à la conversion des agroéquipements sera abondée de 80 millions d’euros. Elle sera portée à 215 millions d’euros, contre 135 millions dans sa version présentée en septembre. Ce dispositif, qui doit être instruit par FranceAgriMer, avait été validé lors d’un conseil d’administration de l’établissement public fin novembre. Cette mesure sera disponible début 2021, selon une «logique de catalogue» (liste positive d’équipements éligibles). Elle finance jusqu’à «30 à 40%» de l’achat d’un équipement permettant de limiter directement ou indirectement l’usage des pesticides ou des effluents d’élevage; cette aide sera bonifiée pour les jeunes agriculteurs (+10 pts), les achats collectifs (+10 pts) ou en outre-mer (+30 pts). «La création de ce crédit d’impôt (pour les exploitations se passant de glyphosate, voir l’Agrafil du 7 décembre, NDLR) et le déblocage d’une enveloppe supplémentaire de 80 millions d’euros pour la conversion d’agroéquipements résultent d’une volonté forte du gouvernement d’accompagner les agriculteurs. Toute transition a un coût et doit donc être financée», commente le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie cité dans le communiqué.
Didier Bouville


