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Aides Pac : une étude de l’AGPB relativise la part des grandes cultures

Selon une analyse du service études de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé), réalisée à partir des statistiques du ministère de l’Agriculture, le secteur des grandes cultures aurait perçu, en 2011, 3,7 milliards d’euros d’aides Pac (1er et 2e piliers) soit 38 % des 9,7 milliards d’euros touchés par la France cette année-là. Ceci se décompose en 21 % pour les exploitations céréalières et oléoprotéagineux, 9 % pour les autres grandes cultures auxquelles s’ajoute la part qui revient aux céréales dans les exploitations de polyculture élevage.

Pour leur part, les exploitations laitières et bovins viande touchent chacun 16 % de l’enveloppe des aides Pac. Selon cette analyse, les exploitations mixtes lait-viande touchent en moyenne 49 591 euros d’aide annuelle, les spécialisées en bovins viande perçoivent 46 178 euros. La moyenne baisse à 44 965 pour la polyculture-élevage. Les exploitations céréalières et d’oléoprotéagineux percevraient en moyenne 39 754 euros par an. Toutes catégories confondues, en France, la concentration des aides serait assez modérée : 53 % des exploitations perçoivent 85 % des aides. Pour l’Europe, en moyenne, 20 % des exploitations touchent 85 % des aides.

La rédaction

Les éleveurs d’agneaux maintiennent la pression pour l’étiquetage

« Les opérations d’information, dans l’intérêt des consommateurs, vont se poursuivre dans les semaines à venir », ont déclaré le 25 mars les responsables professionnels de la Fédération nationale ovine (FNO), dans un communiqué. A la suite du succès des manifestations d’éleveurs ce week-end dans plusieurs grandes villes françaises, la FNO ne souhaite pas s’arrêter là. « L’agneau français identifié et de qualité ne doit pas subir la concurrence déloyale de l’import », poursuit la FNO. « Les pouvoirs publics doivent prendre les mesures qui s’imposent et nous permettre d’apposer immédiatement sur nos agneaux la mention Viande ovine française (VOF) ».

La rédaction

Le Sénat au chevet de la filière viande

Une mission sénatoriale commune d’information sur la filière viande sera lancée le 27 mars. Son objectif est de « restaurer la confiance avec les consommateurs », au lendemain de la crise de la viande de cheval, a indiqué le 25 mars à Agra Presse, Jean-Luc Fichet, sénateur-maire PS de Lanmeur (dans le Finistère), par ailleurs membre de la mission. À ses côtés : 26 autres élus au Sénat de tous les bords politiques. La mission élira son président, son vice-président et son rapporteur le 27 mars. Seront ensuite lancées des auditions sur l’ensemble de la filière en France. D’autres devraient être également programmées en Europe. Le résultat des travaux de la mission fera l’objet d’un rapport attendu début juillet.

La rédaction

Les JA demandent l’adoption du régime spécial pour les jeunes agriculteurs

Dans un communiqué diffusé le 21 mars, les Jeunes agriculteurs ont regretté que les ministres de l’agriculture des 27 n’aient pas, dans leur accord sur la Pac, repris le principe de la majoration « jeune » des paiements directs et la mise en place des mesures « installation » dans le second pilier. Ces dispositifs avaient été adoptés par la Commission européenne et par le Parlement de Strasbourg. Jeunes Agriculteurs appelle en ce sens Stéphane Le Foll à prendre la mesure du caractère historique d’une telle proposition en poussant le Conseil à s’associer à la position du Parlement et de la Commission. Par ailleurs, les JA se félicitent de l’accent mis sur la nécessité du recouplage notamment dans l’élevage. L’action du Ministre français sur ce dossier a porté ses fruits.

La rédaction

 69eme congrès FNPL : S. Le Foll, annonce un plan d’aides de 20 millions d’€ pour les jeunes et les investisseurs.

La rédaction

Bovins : les éleveurs stigmatisent « le manque de volonté » de l’aval pour relancer la production

Une réunion interprofessionnelle de la filière viande bovine devait se pencher sur les capacités de la filière à relancer la production et conforter l’emploi. Une réunion annulée, pourtant, selon la FNB (Fédération nationale bovine) suite à l’absence de certaines fédérations « et au manque de volonté de l’aval », explique un communiqué de la FNB. Celle-ci exprime « sa profonde incompréhension face à l’attitude de l’aval de la filière, et déplore l’absence de réflexion stratégique de certains de ses membres ». Et de regretter d’autant plus cette attitude que « cette réunion était essentielle pour fournir aux pouvoirs publics des bases sur lesquelles construire le plan de relance de la production » annoncée en Conseil des Ministres le 6 mars.

La rédaction

Traçabilité : une « appli » pour suivre en direct la Blonde d’Aquitaine

L’application « Bœuf blond d’Aquitaine » sera disponible gratuitement dès le 20 mars. « En flashant le QR Code apposé sur toutes les étiquettes des barquettes de viandes vendues en grande surface vous pourrez retrouver le nom de l’éleveur et les prairies sur lesquelles votre Blonde d’Aquitaine a été élevée », explique l’Association bœuf blond d’Aquitaine. Une solution en plein scandale de la viande de cheval pour améliorer la traçabilité. Concrètement l’application indiquera au client le nom du producteur (et le lieu exact de son élevage) qui fournit le point de vente dans lequel il se trouve.

Rappelons que le National Blond 2013 aura lieu à Baraqueville (Aveyron) les 20, 21 et 22 septembre. Site internet : 

http://www.fetesvouslabelle.fr/

La rédaction

FNSEA : une journée nationale sur l’élevage

Le Conseil d’administration de la FNSEA réuni le 14 mars a consacré une grande part de son ordre du jour à l’élevage. Les difficultés propres des éleveurs ajoutées aux dispositions de la directive Nitrates alimentent un mécontentement grandissant sur le terrain. Aussi la FNSEA a décidé de renforcer cette mobilisation en organisant une journée nationale d’action. La date, la forme et les cibles sont encore à préciser. L’annonce en sera faite au Congrès de la FNSEA, à Troyes, les 26,27 et 28 mars.

La rédaction

Le Foll dans le Finistère pour rencontrer les agriculteurs avant le 15 avril

La FDSEA et les JA du Finistère ont été reçus au ministère de l’Agriculture le 15 mars par Stéphane le Foll. « Ce qu’il faut retenir de cette réunion, c’est que le ministre de l’Agriculture a pris conscience de l’urgence de la situation et s’est engagé à venir rencontrer les agriculteurs du Finistère avant le 15 avril », a annoncé Thierry Merret, président de la FDSEA29. « À aucun moment nous n’avons senti de points de divergences entre nos revendications et les intentions du ministre », se satisfait par ailleurs André Sergent, président de la chambre d’agriculture du Finistère. La FDSEA et les JA demandent une révision de la loi de modernisation de l’économie afin de rééquilibrer les rapports de force fournisseurs/distributeurs. Les engagements pris par Stéphane Le Foll ont rassuré la délégation du Finistère, mais André Sergent prévient : « la tension est encore forte dans le département, les agriculteurs attendent plus que des idées, ils veulent des actes ».

La rédaction

Mille élevages touchés par le virus de Schmallenberg

Au 1er mars, 803 élevages de bovins sont touchés par le virus de Schmallenberg selon la plateforme d’épidémiosurveillance. Au total, ce sont 1 000 élevages qui sont comptabilisés avec notamment 177 élevages ovins et 20 élevages caprins. Les conséquences économiques de la maladie seront prises en charge par la Caisse de Solidarité Santé Animale des Groupements de Défense Sanitaire (GDS). Certaines conditions sont requises, mais les montants de l’indemnisation de base sont de 42,50 euros par agneau allaitant, 12,40 euros par agneau laitier, 60 euros par veau laitier, 150 euros par veau croisé et 275 euros par veau allaitant.

La rédaction