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Les bâtiments de truies gestantes doivent être en conformité avec les normes européennes sur le bien-être animal depuis le 1er janvier 2013. «Nos estimations prévoient que 10 % des éleveurs ne se mettront pas aux normes», a souligné Jean-Michel Serres, président de la Fédération nationale porcine (FNP), le 2 janvier. Pour le reste, l’engagement des éleveurs de porcs a été «tardif, mais massif». Les éventuelles conséquences économiques sur la filière seront visibles à la fin du second trimestre 2013, a ajouté le président de la FNP.

La rédaction

«La demande est atone et l’offre plus que suffisante à la satisfaire. Il y a une baisse générale des cours sur la plupart des principaux marchés européens de viande porcine », selon les experts de l’Institut technique du porc (Ifip), dans une étude publiée le 28 décembre. En novembre, les cotations françaises du jambon ont reculé de – 6 % et celles de la poitrine de -2 %. En Allemagne, « la faiblesse des exportations et une consommation saisonnière décevante ont graduellement mis une forte pression sur les cours des pièces, tout particulièrement sur ceux de la longe et du jambon».

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Un arrêté du 26 décembre, paru au journal officiel du 28 décembre, fixe pour 2013 le montant des cotisations annuelles dues au titre du régime de l’assurance contre les accidents du travail et les maladies professionnelles des exploitants agricoles notamment. Pour les chefs d’exploitation à titre principal ou exclusif, les montants sont de 411,33 € (catégorie A), 447,10 € (catégorie B), 419,39 € (catégorie C), 431,46 € (catégorie D), 447,10 € (catégorie E). Pour les chefs d’exploitation à titre secondaire : 205,67 € (catégorie A), 223,55 € (cat. B), 209,70 € (cat. C), 215,73 € (cat. D), 223,55 € (cat. E).

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« De 2002 à 2011, les abattages français de porcins ont diminué (-4 % en tête) », selon une étude Agreste publiée le 24 décembre. Une tendance inquiétante dans la mesure où les abattages au sein de l’Union européenne ont globalement augmenté. « De 2004 à 2011, les abattages de porcins européens ont progressé de 3 % », selon l’étude. L’autre tendance marquante sur les dix dernières années en filière porcine est le développement des exportations vers les Pays tiers. Les exportations représentaient 4 % de la production européenne en 2004 et atteignent 7 % en 2011. Concernant la France, la tendance est aussi positive : « de 2002 à 2011, les tonnages français de viande porcine exportés vers les Pays tiers ont plus que doublé en volume, et plus que triplé en valeur ».

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Les principales organisations agricoles (FNSEA, Jeunes agriculteurs, fédération nationale ovine et les Chambres d’agriculture) ont exprimé « un peu d’espoir » le 21 décembre dans un communiqué après une réunion de travail le 19 décembre avec l’Etat sur le futur plan loup 2013-2017. Selon elles, ce plan opterait pour « une diminution rapide » des prédateurs de leurs troupeaux. « Les pouvoirs publics semblent enfin disposés à entendre les arguments des éleveurs et à modifier la réglementation afin de mettre en œuvre une gestion efficace de la population de loups », selon le communiqué. « L’ensemble des participants se sont entendus sur l’objectif de diminution rapide et conséquente de la pression de prédation sur les troupeaux qui est arrivée à un niveau totalement insupportable », estimaient les participants en plaidant pour « des tirs de défense plus aisés à mettre en œuvre et plus efficaces pour protéger les troupeaux ». Selon les organisations, en 2012, le loup, présent sur près d’un tiers du territoire français, aura tué 5 000 brebis et coûté plus de 10 millions d’euros aux contribuables.

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En octobre, la collecte de lait de vache affiche un repli pour le 4e mois consécutif (-4 % par rapport à octobre 2011), selon une étude Agreste conjoncture parue le 20 décembre. « Cependant, en cumul d’avril à octobre 2012, la collecte n’affiche qu’un léger retard de 1 % par rapport à la même période de l’an passé », précise le document. Selon les premières estimations de FranceAgriMer, la collecte devrait de nouveau accuser une baisse au mois de novembre. A contrario, les fabrications des principaux produits laitiers sont très dynamiques : les fabrications de yaourts et desserts lactés frais bondissent de 10 %, celles de laits conditionnés de 8 %, les fabrications de fromages profitent quant à elles d’un regain de 7 %.

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Pour la FNSEA, « il est impératif que soit instauré, pour tous les citoyens français, un principe intangible d’équité dans le mode de calcul de la retraite », défend la centrale agricole dans un communiqué du 19 décembre. « La retraite des agriculteurs demeure en effet calculée sur l’intégralité de leur carrière, alors même que certains bénéficient d’un calcul sur les 25 meilleures années et d’autres sur les six derniers mois », rappelle le communiqué. La FNSEA demande donc à l’Etat « qu’une réponse soit enfin donnée à cette juste revendication, dans le cadre de la suite des travaux du COR ». Le 19 décembre, le Conseil d’orientation des retraites (COR) a en effet remis son rapport pour rétablir l’équilibre des comptes des régimes de retraite.

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Dans un courrier adressé au ministre de l’Agriculture, le président de la FNSEA Xavier Beulin lui demande en substance de ne pas brûler les étapes en annonçant des adaptations des aides PAC alors même que la discussion budgétaire est loin d’être conclue. «Mélanger ces phases conduit aujourd’hui à fragiliser nos positions nationales» écrit Xavier Beulin : «commencer à entrevoir des négociations qui sacrifieraient une partie du budget de la PAC contre des remises en cause de propositions du Commissaire Ciolos n’est pas une démarche responsable, instiller de profondes réformes dans la distribution des soutiens du premier pilier ne correspond pas à la phase de l’agenda», poursuit-il dans une allusion évidente à l’idée, évoquée dans les services du ministère, de moduler les aides en fonction de la taille des exploitations.

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Le syndicat des Jeunes Agriculteurs a annoncé, le 17 décembre qu’il organisait des actions et manifestations en France pour protester contre l’application de la directive Nitrates. « Les nouvelles règles définies dans le 5ème programme d’action vont nécessiter de nouveaux investissements sans aucune aide de financement alors que l’efficacité et la pertinence de ces mesures n’ont jamais été évaluées », explique le communiqué de presse. JA souhaite donc « mettre en garde les pouvoirs publics sur le danger pour les agriculteurs de se voir imposer de lourds travaux de mise aux normes qui risquent en l’état de mettre en péril des filières qui sont déjà en situation de crise. »

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Stéphane LE FOLL a déclaré le 14 décembre « à la Commission européenne et à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), que la France est à nouveau indemne de fièvre catarrhale ovine (FCO ou « blue tongue ») sur son territoire continental », indique un communiqué du ministère de l’Agriculture, daté du même jour. « Depuis plus de deux ans (dernier foyer identifié en juin 2010), aucun cas n’a en effet été enregistré, ce qui, conformément à la réglementation européenne et aux normes internationales de l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale), est la condition pour recouvrer le statut officiel de pays indemne de cette maladie », explique le communiqué. La France avait perdu ce statut à la suite de l’apparition de la maladie en 2006 dans le nord de la France. « Le recouvrement de ce statut doit faciliter les échanges et les exportations d’animaux vivants (ruminants) et réduire les coûts pour les éleveurs, la vaccination et les tests de dépistage n’étant plus requis », précise le ministère.

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