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Coup d’envoi de la concertation sur la future loi d’avenir pour l’agriculture

Stéphane Le Foll a réuni le 15 avril le Conseil supérieur d’orientation et de coordination de l’économie agricole et agroalimentaire (CSO), pour lancer la concertation sur le volet agricole du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’agroalimentaire et la forêt, indique un communiqué du ministère. Ce texte sera organisé autour de six thèmes : l’alimentation, la performance économique et environnementale des filières agricoles et agroalimentaires, la protection des terres agricoles et l’installation des jeunes agriculteurs, l’enseignement agricole et la recherche, la forêt, et les agricultures ultramarines. Chacun de ces thèmes fait ainsi l’objet d’une concertation avec les différents acteurs et partenaires. Au terme de ces concertations, le projet de loi pour l’agriculture, l’agroalimentaire et la forêt sera présenté en septembre au Conseil des ministres et examiné en novembre par le Parlement. Selon le ministère, sa mise en œuvre coïncidera avec la réforme de la Politique agricole commune (PAC) « pour tirer parti de tous les outils mis en place par celle-ci ».

La rédaction

La FNCL soutient la nécessité d’une augmentation massive des tarifs

Suite à la réunion du 8 avril, la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) confirme « qu’aucune décision ferme n’ait été prise ». Selon la FNCL, les distributeurs prennent « une nouvelle fois en étau les transformateurs » car la nécessité d’une augmentation des tarifs a été évoquée mais les distributeurs ne s’y sont engagés qu’à l’oral. De plus, dans l’attente de l’ouverture des débats sur la LME, les ministres ont évoqué un « accord de méthode » comprenant l’application d’une hausse de tarif sur le lait et les produits laitiers, avec répercussion sur le prix du lait, le tout appliqué sous le suivi du médiateur des contrats, relate le communiqué de la FNCL du 11 avril. Dans ce cadre, la FNCL  soutient « la nécessité d’une augmentation massive des tarifs : celle-ci répond autant à l’exigence de couverture des charges des producteurs qu’à la reconstitution des marges des transformateurs. »

La rédaction

APCA : des pistes pour une agriculture bio en perte de vitesse

«Avec une baisse des demandes de conversion constatée depuis 2012, nous sommes à un moment délicat pour l’agriculture biologique», a reconnu Étienne Gangneron, administrateur de l’APCA et nouveau président de l’Agence bio, le 9 avril. Mais il s’agit d’une « crise d’adolescence », espère-t-il, car la demande pour les produits bio, qui reste forte, est un signal positif. Mais l’avenir des filières bio dépendra en partie du plan bio 2013-2017 qui doit être présenté avant l’été par le ministre de l’Agriculture.

L’APCA plaide pour une professionnalisation des producteurs bio et de leurs filières, ou encore pour des efforts de recherche. L’accompagnement des agriculteurs est vital, ajoute l’APCA qui compte aujourd’hui 250 conseillers en bio dans son réseau. Mais l’accompagnement doit aussi être économique : l’APCA souhaite que soit maintenue l’aide à la production biologique. Le bio souffre aussi de la question foncière. Sur ce plan, « il y a des outils à créer, notamment avec les Safer ». L’introduction de produits bio dans la restauration collective est un levier à mobiliser, selon l’assemblée permanente.

La rédaction

Porc : l’industrie charcutière et la distribution contre l’étiquetage obligatoire de l’origine de la viande

La Fict (industriels de la charcuterie) et la FCD (fédération des entreprises du commerce et de la distribution) ont confirmé leur opposition à l’obligation d’indiquer l’origine sur les viandes de porcs et les produits transformés. Le Sniv-SNCP (entreprises françaises des viandes) a rapporté dans un communiqué de presse du 4 avril que « les industriels de la charcuterie (Fict) et la grande distribution (FCD) se sont opposé, lors du Conseil d’administration d’Inaporc (interprofession porcine) du 20 mars dernier, à la proposition du Sniv-SNCP de rendre obligatoire l’indication de l’origine ». Une réunion interprofessionnelle aura lieu le 9 avril pour tenter de trouver un compromis. « La réunion de la dernière chance », selon le Sniv-SNCP.

La rédaction

La MSA lance son application mobile

Cette application appelée « ma MSA & moi » permet aux assurés agricoles de consulter où qu’ils soient leurs paiements et remboursements. Ils peuvent ainsi consulter depuis leur smartphone tous les paiements concernant les remboursements santé, les indemnités journalières, les prestations famille, les prestations logement, la retraite, les prestations d’action sociale, les pensions d’invalidité et les rentes accidents du travail. Elle propose également un test d’éligibilité à l’ACS (aide à la complémentaire santé) et à la CMU-C (couverture maladie universelle – complémentaire). Ce test est ouvert à tous les publics, qu’ils soient agricoles ou non. Il est aussi possible de suivre le fil d’actualité du site msa.fr disponible en direct sur l’application mobile pour être informé des nouveautés sur la protection sociale et sur les actions de la MSA sur les territoires. Les identifiants de connexion de l’espace privé mobile MSA sont identiques à ceux de l’espace privé internet. Il suffit de créer son espace privé MSA sur le site de la  MSA : http://www.msa.fr  L’application « ma MSA & moi », gratuite,  est disponible  sur Apple store et Google play.

La rédaction

FNPL : «les producteurs de lait n’en peuvent plus d’attendre !»

« Les producteurs de lait n’en peuvent plus d’attendre une juste revalorisation de leur prix à la production », interpelle la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), dans un communiqué du 3 avril. Le syndicat laitier milite depuis plusieurs mois pour un prix du lait payé au producteur qui puisse être indexé sur les coûts de production lorsque ceux-ci augmentent trop rapidement. Un mécanisme qui devrait être intégré dans la révision de la LME au mois de juin, mais « sur le court terme (…) il y a toujours urgence », rappelle la FNPL. À quelques jours de la table ronde du 8 avril qui réunira producteurs, transformateurs et distributeurs (sous l’égide de l’Etat), le syndicat laitier appelle donc les acteurs de la filière à « trouver des solutions concrètes et rapides au désarroi des éleveurs laitiers. L’enjeu est de répondre, à une situation exceptionnellement grave, par une solidarité sans faille et sans arrière-pensée de l’aval de la filière », lance la FNPL.

La rédaction

Coûts de production : aliments du bétail et énergie font monter l’indice

L’indice des prix d’achat des moyens de production agricole (Ipampa), calculé par le Service de la statistique et de la prospective du ministère de l’agriculture, a progressé en février dernier par rapport à février 2012, principalement sous l’action des aliments du bétail et de l’énergie. C’est ce qu’a indiqué le 2 avril Agreste Conjoncture, publication statistique du ministère de l’Agriculture. L’indice Ipampa est passé de 131,3 en février 2012 à 139,5 en février dernier.

Les aliments du bétail sont passés d’un indice de 136,1 en février 2012 à 163,8 en février dernier. Le poste « énergie et lubrifiants », quant à lui, reste à un niveau très élevé (162,8). Il avait un peu fléchi au printemps 2012, à près de 150, mais a repris une courbe ascendante depuis décembre, précise Agreste. Par catégories d’exploitations, et entre les deux mois de février, l’indice Ipampa est passé de 131,9 à 134,8 pour les grandes cultures, et de 134,1 à 156,8 pour l’élevage hors sol.

La rédaction

Le coût de l’alimentation des porcs en hausse de 26 % en janvier 2013

« En janvier 2013, l’indice Ipampa de l’aliment pour porcins est supérieur de 26 % par rapport à janvier 2012 », selon une étude Agreste publiée le 27 mars. Parallèlement, le prix moyen du porc classé E est en baisse pour le mois de février 2013 par rapport à l’année précédente (-3 %). Concernant la production, les abattages de porcins se replient de 3,1 % en têtes et 2,3 % en tonnes équivalent carcasse par rapport à février 2012.

La rédaction

Nouveau recul de la collecte laitière

En janvier 2013 et pour le septième mois consécutif, la collecte de lait de vache s’est inscrite en baisse : elle a reculé de 3 % par rapport au mois de janvier 2012. En cumul depuis avril 2012, la collecte est également en recul de 1,9 % par rapport à la même période de l’an passé. A deux mois de la fin de la campagne, la collecte cumulée fin janvier et corrigée de la matière grasse se situe à 1,2 million de tonnes du quota national. Ce qui laisse présager une forte sous-réalisation. Pour le mois de février 2013, et selon les premières estimations réalisées par FranceAgriMer, la baisse de la collecte avoisinerait 2,5 % par rapport à février 2012. Contrairement à la France, la collecte est beaucoup plus dynamique dans un certain nombre de pays européens. C’est le cas du Danemark et de la Pologne qui pourraient dépasser leurs quotas. En Allemagne, la production augmente également et se rapproche de la référence nationale grâce notamment à une revalorisation du prix du lait. En revanche, le Royaume-Uni reste à la traîne avec une production très déprimée.

La rédaction

15 Etats membres soutiennent un niveau de couplage des aides «ambitieux»

La France et 12 Etats membres (Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Espagne, Finlande, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, République Tchèque et Roumanie) ont transmis une déclaration conjointe au secrétariat général du Conseil pour souligner que «l’accord du Conseil sur la réforme de la PAC du 18 mars et en particulier l’augmentation des pourcentages de soutiens couplés de 5% à 7% et de 10% à 12% suivant les situations, est une première étape du processus de négociation», indique un communiqué du ministère de l’Agriculture français.

Ces Etats membres, rejoints par la Slovénie et la Slovaquie, ont réaffirmé leur volonté d’une « solution plus ambitieuse » et fait part de leur soutien aux amendements du Parlement européen prévoyant la possibilité d’atteindre 15% de paiements couplés pour tous les Etats membres et la possibilité d’un soutien supplémentaire de 3% pour les cultures protéagineuses. Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture se félicite de cette avancée qu’il a qualifiée de « tournant historique en rupture avec la logique du découplage des aides qui prévaut depuis 1992 ».

La rédaction