La hausse des prix des matières premières est trop récente pour ouvrir les négociations (entre producteurs, transformateurs et distributeurs) prévues par l’accord du 3 mai 2011, pour répercuter les effets de la volatilité, a indiqué, le 27 août, Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’Agriculture.
Les indicateurs de prix prévus par l’accord du 3 mai « n’autorisent pas pour l’instant l’ouverture des négociations », estime la FCD qui est réticente à toute hausse des prix des produits alimentaires au stade du détail : la moindre hausse des prix de la viande fraîche entraîne en effet une réduction de la consommation, a souligné Jacques Creyssel, citant le paneliste Kantar Worldpanel. Enfin, le délégué général de la FCD a rappelé à Stéphane Le Foll que, comme préalable à la mise en œuvre de l’accord du 3 mai, il faut que les filières végétales et d’élevage parviennent à contractualiser.
La rédaction