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Commerce extérieur : Bercy lance une offre d’accompagnement des entreprises

Bercy a lancé le 22 mai « Bpifrance export », une offre de financement et d’accompagnement des entreprises à l’export. Ce label propose aux entreprises exportatrices un accompagnement à l’international « personnalisé et dans la durée » : 40 conseillers Ubifrance seront présents dans les directions régionales Bpifrance d’ici la fin 2013. Il propose aussi une offre de financement simplifiée, avec notamment une simplification des procédures de demandes de soutien des entreprises et la création d’un « prêt développement export » pour financer le besoin en fonds de renouvellement, amélioration des procédures de préfinancements, de caution, et de change.

La rédaction

Les JA s’attaquent à la coopération. « C’est mieux que le privé ! ont lancé le 22 mai les représentants de la centrale syndicale, réunis à Paris. Ils présenteront les 4,5 et 6 juin lors de leur Congrès national, à Metz, leurs propositions, réunies dans leur dernier rapport d’orientation. Parmi les pistes envisagées pour davantage impliquer les jeunes aux prises de décision des coopératives : la révision de la limite d’âge des responsables et du renouvellement de leur mandat. Plus ambitieux : les JA pourraient défendre pour le jeune éleveur laitier qui s’installe, le libre choix de son collecteur en cas de reprise d’une exploitation. Ils veulent aussi inciter à la création de nouvelles formes de coopération, multipartenariales, y compris avec des acteurs non agricoles. « Nous devons apprendre à travailler ensemble » a indiqué François Thabuis, soulignant la bonne implantation des coopératives sur tout le territoire.

 

La rédaction

Prix du lait : la FNPL hausse le ton

« La revalorisation du prix du lait d’au moins 25 euros les 1 000 litres est non négociable », gronde la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) dans un communiqué du 21 mai, alors que les industriels de la transformation laitière tergiversent suite à la médiation mise en place par le ministère de l’Agriculture. « Le fondement de cette médiation est la revalorisation des prix payés à la production », rappelle la FNPL, qui « demande à la transformation laitière française de faire preuve de responsabilité ». Pour les éleveurs, « la revalorisation du prix du lait ne peut se faire sous forme d’avances », alors que c’est le mode choisi par certaines entreprises, qui disent attendre le paiement des hausses par la grande distribution. « Cette échappatoire imaginée par les transformateurs n’est pas digne d’une relation équilibrée entre un client et son fournisseur », commente la FNPL, qui « n’exclut pas d’éventuelles actions » contre ceux qui ne voudraient pas payer.

La rédaction

François Hollande accorde le contrat de génération aux jeunes exploitants

« J’ai demandé que l’on puisse étendre le principe même du « contrat de génération » à la création d’entreprise, à l’installation, y compris des agriculteurs », a déclaré, le 16 mai, le chef de l’État, devant près de 400 journalistes. La promesse faite ainsi aux Jeunes agriculteurs, en février, lors du Salon international de l’agriculture, est en passe d’être tenue : le dispositif, qui concerne aujourd’hui seulement les salariés, sera transposé aux entrepreneurs agricoles, dans le cadre de la reprise d’une exploitation « Nous sommes satisfaits qu’il soit fidèle à ce qu’il nous avait dit », a réagi François Thabuis, le président des JA. Mais, selon lui, des adaptations propres aux spécificités de l’agriculture, doivent être apportées. D’abord, sur le statut : « pour inciter le cédant, le jeune doit être stagiaire de la formation et non pas salarié ». Et sur l’âge, « qu’il conviendrait de passer de 26 à 30 ans ». À l’origine, le contrat prévoit d’accorder une aide forfaitaire de 4 000 euros par an, pendant trois ans, aux entreprises de moins de 300 salariés qui embauchent, en CDI, un jeune de moins de 26 ans – à condition de maintenir en emploi un salarié de plus de 57 ans.

La rédaction

Lait : les craintes des coopératives

 « Les coopératives ne discutent pas l’augmentation du prix du lait, indispensable pour les producteurs au regard de leur coût de production. Encore faut-il qu’elles puissent assurer cette augmentation, à court comme à long terme, pour garantir leur activité dans le temps et donc celle de leurs associés coopérateurs » estime Dominique Chargé, le président de la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL), en commentant les précisions du médiateur. Et de souligner dans un communiqué que l’acceptation des hausses techniques de la part des distributeurs « est encore à l’état de déclarations orales » qui n’ont pas fait l’objet « de confirmation officielle », certains même évoquant des nécessités de report.

La rédaction

Le médiateur précise les conditions de l’augmentation du prix du lait

Francis Amand, le médiateur des relations commerciales, affirme que «la grande majorité des transformateurs se sont engagés à répercuter aux producteurs qu’ils collectent l’intégralité des hausses de tarifs acceptées par leurs clients distributeurs», dans un communiqué du 15 mai 2013. Les industriels affirment par ailleurs qu’ils abandonneront cette avance dès lors que les distributeurs auront répercuté la hausse des tarifs. Le médiateur précise que «la hausse technique vient s’ajouter aux tarifs que les parties avaient convenu d’appliquer, déduction faite des relèvements tarifaires déjà acceptés sur le lait de consommation par rapport au prix moyen de 2012». Comprenant les difficultés de certains transformateurs, il estime qu’ils pourraient obtenir une nouvelle hausse de la part des distributeurs en septembre, après une évaluation du dispositif, et que la hausse technique s’appliquera «jusqu’au 1er mars 2014 si aucun nouveau tarif n’a été arrêté avant cette date».

La rédaction

Prix du porc : Le Foll ouvre la porte à une augmentation

Stéphane Le Foll a estimé «possible» la hausse de 25 euros le kilo de porc demandé par la Fédération nationale porcine (FNP) pour faire face à l’augmentation des coûts de productions. «Je vais organiser et forcer chacun dans la filière à faire en sorte qu’on augmente le prix, c’est ce qu’on a fait sur le lait, mais ce sont des acteurs commerciaux privés qui sont en jeu», a déclaré mardi 14 mai le ministre sur France Info. Le même jour, des éleveurs de porcs se sont mobilisés dans le grand ouest pour contrôler l’origine des viandes dans des supermarchés et dans des camions frigorifiques. En plus d’une revalorisation du prix de leurs produits, ils demandent aux industriels de privilégier la viande française et aux distributeurs d’étiqueter l’origine des viandes.

La rédaction

Une IGP pour le porc du Sud-Ouest et une AOP pour le fin gras du Mézenc

L’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) a annoncé le 13 mai l’enregistrement du porc du Sud-Ouest en IGP (indication géographique protégée), ainsi que l’enregistrement en AOP (appellation d’origine protégée) du fin gras du Mézenc, qui est une viande bovine issue de génisses âgées de 24 mois minimum ou de mâles castrés de 30 mois minimum. « La viande de porc du Sud-Ouest est une viande issue de porcs nés et élevés dans le Sud-Ouest de la France. Les porcs à partir de leur 12ème semaine doivent être nourris avec au minimum 30 % de maïs denté », précise l’institut. Quant au fin gras du Mézenc, il « repose essentiellement sur un système herbager. Les animaux pâturent en été et restent à l’étable durant l’hiver, où ils sont nourris majoritairement au foin du Mézenc ».

La rédaction

Dans un courrier au président de la FNSEA, le ministre de l’Agriculture précise que les règles qui s’appliquent en 2013 ne changent en ce qui concerne le maintien des surfaces en prairie à hauteur de la référence déterminée en 2010. Tout en précisant qu’ « un constat de retournement de prairies pour implanter des cultures entraînera une réduction des aides Pac ».Dans le cadre de la nouvelle Pac qui entrera en vigueur le 1er janvier 2015, le verdissement comprendra notamment le maintien des surfaces en prairies permanentes. Le ministère de l’Agriculture annonce que ce maintien « sera réalisé à un niveau collectif, par exemple régional, donnant plus de souplesse aux éleveurs pour gérer l’autonomie fourragère de leur exploitation ». Il précise également que « la surface en prairie à maintenir sera établie sur la base des campagnes 2011 ou 2012 ».

La rédaction

Les dernières enchères de Fonterra en Nouvelle-Zélande qui donnent la tendance sur les marchés mondiaux du beurre et de la poudre de lait ont mis un terme à quatre mois de hausses consécutives. Le 1er mai, l’indice global des prix a perdu 7,3 % sur le Global Dairy Trade, la plateforme d’enchères de produits laitiers de Fonterra, la coopérative qui collecte 80 % de la production néozélandaise. Depuis le 16 décembre 2012, les prix néozélandais n’ont cessé de progresser atteignant des niveaux historiques de plus de 4500 dollars/tonne pour le beurre et 5000 dollars/tonne pour la poudre. La sécheresse observée en Nouvelle-Zélande depuis novembre 2012 et, dans une moindre mesure en Australie, a fortement réduit la production des fourrages et provoqué un repli de la production laitière. Conséquence les prix des produits du beurre et de la poudre ont flambé enregistrant une hausse moyenne de 57 % sur quatre mois et demi. Mais aujourd’hui les prix record déstabilisent les acheteurs industriels qui se retirent du marché en attendant des jours meilleurs. Les conditions climatiques s’améliorant également en Nouvelle-Zélande, la tendance haussière des prix industriels pourrait être rapidement remise en cause, selon Anne-Claire Murier d’Agritel.

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