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Stéphane Le Foll présentera ce 12 septembre, devant le Conseil des ministres, un plan d’action spécifique à l’agriculture, a annoncé la veille le chef de l’Etat à l’issue de 3 h 30 de visite du salon international Space à Rennes. Le ministre de l’Agriculture organisera par ailleurs très prochainement une table ronde avec l’ensemble des signataires de l’accord du 3 mai 2011 afin «d’agir ensemble et efficacement», a ajouté François Hollande. Pour donner aux agriculteurs les moyens de se protéger contre la volatilité des prix, il prévoit également de «mobiliser la fiscalité pour lisser les variations de revenu» avec, dès 2013, la «mise en place d’un nouveau dispositif fiscal plus souple d’utilisation et plus rapide» et qui veillera «à éviter tous les effets d’aubaine».

La rédaction

La FNSEA demande au chef de l’État un assouplissement de la fiscalité agricole

Xavier Beulin a réaffirmé le 10 septembre la volonté du syndicat d’obtenir du gouvernement « un certain nombre d’aménagements » dans ce contexte de hausse des prix des matières premières. Et en particulier : la fiscalité agricole doit être repensée, a-t-il indiqué dans une vidéo postée sur le site de la FNSEA. « Nous avons aujourd’hui nécessité d’avoir une gestion que je qualifie d’interannuelle. Nous devons faire en sorte par exemple de pouvoir provisionner certaines années pour passer les caps un peu plus difficiles, a-t-il argumenté. Et l’on voit bien que cette volatilité excessive aujourd’hui nous impose d’avoir de nouveaux mécanismes. J’espère que le chef de l’État fera une annonce dans ce sens-là au cours du Space ».

La rédaction

« Bruxelles réclame 215 millions d’euros à treize États membres concernant des dépenses irrégulières dans le cadre de la PAC », a annoncé la Commission européenne (CE) le 7 septembre. Une partie de cette somme a déjà été recouvrée, ce qui fait que l’incidence financière sera de 94 millions d’euros nets. La France fait partie de ces treize pays et devra verser 24 000 euros à la CE. Parmi les autres concernés, les Portugais devront verser 90 millions d’euros, les Anglais 36 millions d’euros et les Allemands 2,9 millions d’euros.

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«Les outils d’abattage sont en surcapacité. Il pourrait y avoir une affaire Doux dans le secteur de la filière porcine», a déclaré Jean-Michel Serres, président de la Fédération nationale porcine (FNP), à Paris le 5 septembre. Une situation qui, selon lui, pourra être évitée si les entreprises « se mettent autour de la table ». Il rappelle que « la restructuration est urgente ». Autre sujet qui préoccupe la filière : la mise aux normes des bâtiments de truies gestantes. L’échéance du 1er janvier 2013 approche. Pour le moment, les experts tablent sur 10 % de cessations d’activités pour les éleveurs français.

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La FNSEA demande une application des réductions de taxes énergétiques pour 2012

La réduction de 6 centimes du litre des carburants ne s’appliquant pas au gazole non routier, la FNSEA vient de demander au ministre de l’Agriculture d’obtenir « la reconduction, au titre de l’année 2012, du dispositif de remboursement de TIC et de TICGN (taxes intérieures sur la consommation de produits pétroliers et de gaz naturel) au bénéfice des agriculteurs. Dans une lettre adressée par Xavier Beulin à Stéphane Le Foll, la fédération suggère d’introduire ce dispositif dans le projet de loi de finances rectificative. » Ce dispositif de remboursement partiel existe depuis 2005 note Xavier Beulin. Celui-ci souligne que les coûts énergétiques des agriculteurs, qui connaissent une forte croissance, représentent encore 20 % de leurs charges.

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Stéphane Le Foll a assisté, le 4 septembre à la rentrée des élèves du lycée agricole de « La Germinière » à Rouillon, près du Mans (72). Cette rentrée 2012 s’ouvre avec des annonces plutôt encourageantes pour l’enseignement agricole. En effet, alors que François Hollande a fait « de la jeunesse et donc de l’école (sa) priorité », selon ses propres mots, le ministre de l’Agriculture a défendu l’intégration de l’enseignement agricole dans le « pacte éducatif » du président de la République et a annoncé, en juin, la création de 110 postes dans les établissements publics qui en auraient le plus besoin.

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Création d’un fonds de solidarité céréaliers-éleveurs 

Les céréaliers de France (AGPB) et les producteurs de maïs (AGPM) proposent un plan d’action incluant la création d’un fonds de solidarité structurel céréaliers-éleveurs. Le plan d’action sera proposé à leurs conseils d’administration le 11 septembre indiquent un communiqué du 30 août des deux organismes. Ce fonds de solidarité sera doté d’environ 100 millions d’euros, a précisé Philippe Pinta, président de l’AGPB à l’AFP. Il se constituera sur la base d’une cotisation volontaire des producteurs de céréales pour venir en aide aux éleveurs.

La rédaction

«Les estimations de production des prairies restent normales à excédentaires sur la quasi-totalité du territoire», lit-on dans une étude Agreste publiée le 28 août. Ainsi, selon les experts du ministère de l’agriculture, la production cumulée des prairies est supérieure de 13 % par rapport à la production de référence (calculée sur plusieurs années) en août. Néanmoins, « la production des régions du Sud, de l’Aquitaine à Provence Alpes Côte d’Azur » est celle qui souffre le plus des fortes températures et des rares pluies de ces derniers jours.

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Les céréaliers feront un effort sur les prix pour aider les éleveurs confrontés à de fortes hausses, a déclaré le 28 août le ministre de l’Agriculture, sur BFM TV-RMC. « Il y a une solidarité à exercer entre céréaliers et éleveurs. Les discussions sont engagées, je vais demander aux céréaliers de faire un effort. Je les ai rencontrés : ils sont déjà prêts à faire un effort », a-t-il précisé. « Je souhaite éviter à l’élevage français un effet de ciseau catastrophique : c’est-à-dire être pris entre une hausse des prix de l’alimentation animale et une baisse voire une stagnation des prix de vente », a-t-il ajouté. « Si c’est ça, l’élevage français risque gros, je ne le veux pas, donc je ferai tout pour éviter cet effet de ciseau ».

La rédaction

La hausse des prix des matières premières est trop récente pour ouvrir les négociations (entre producteurs, transformateurs et distributeurs) prévues par l’accord du 3 mai 2011, pour répercuter les effets de la volatilité, a indiqué, le 27 août, Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’Agriculture.

Les indicateurs de prix prévus par l’accord du 3 mai « n’autorisent pas pour l’instant l’ouverture des négociations », estime la FCD qui est réticente à toute hausse des prix des produits alimentaires au stade du détail : la moindre hausse des prix de la viande fraîche entraîne en effet une réduction de la consommation, a souligné Jacques Creyssel, citant le paneliste Kantar Worldpanel. Enfin, le délégué général de la FCD a rappelé à Stéphane Le Foll que, comme préalable à la mise en œuvre de l’accord du 3 mai, il faut que les filières végétales et d’élevage parviennent à contractualiser.

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