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Coop de France nutrition animale plaide pour la «co-construction» des filières

«Les fabricants seuls ne peuvent pas absorber la hausse du coût des matières premières», a rappelé Jean-Luc Cade, président de Coop de France nutrition animale, lors d’une conférence à Paris, au lendemain de leur Convention nationale, le 7 novembre. En 2013, cette hausse est estimée à 1,7 milliard d’euros. « Les fabricants n’en ont répercuté que 1,3 milliard auprès de leurs clients », soutient-il. Autrement dit, ils ont absorbé 400 millions d’euros de hausse. En outre, face à une conjoncture économique plutôt défavorable, la production d’aliments en filière porcine par exemple est particulièrement marquée (-3,7 % en 2013). Coop de France NA appelle à la «co-construction» des filières d’élevage. Cela doit passer par une prise en charge collective de la volatilité du prix des matières premières.

La rédaction

Ecotaxe : Xavier Beulin demande l’exonération pour toute la filière agricole 

« Devant la situation dans laquelle nous sommes, il m’apparaît sage que le Premier ministre annonce, quel que soit l’avenir de l’écotaxe,  une exonération pour toute la filière agricole française de l’amont jusqu’à l’aval », a déclaré Xavier Beulin devant les producteurs de Légumes de France réunis en congrès le 7 novembre à Paris. Demande qu’il réitère devant la profession après l’avoir annoncé au grand public sur Europe 1 quelques heures auparavant. « Je considère qu’il y a des moments où le politique doit comprendre la situation sur le territoire. Celle générée par l’écotaxe est révélatrice des difficultés de nos filières », explique-t-il. « Cela fait quatre ans que nous demandons une discussion de fond sur la mise en œuvre de ce dispositif pour les transports. Nous sommes un secteur particulièrement impacté car nous transportons des volumes importants. La route reste pour nous le mode de transport le plus utilisé », assure le président de la FNSEA avant de détailler : « avec ce dispositif écotaxe, nous pourrions être amené à payer plusieurs fois de suite, tout au long de la chaîne alimentaire. Subir plusieurs fois la même taxation, ça c’est insupportable ! ».

La rédaction

Entendus par le gouvernement, les vétérinaires maintiennent la pression

Plus de 2000 vétérinaires « en colère », selon les organisateurs, ont manifesté mercredi 6 novembre à Paris, pour maintenir la pression sur les élus avant l’examen de la loi d’avenir agricole. Lundi 4 novembre, les ministères de la Santé et de l’Agriculture ont pourtant cédé à leurs revendications, supprimant une disposition du texte leur interdisant de délivrer les antibiotiques qu’ils prescrivent. « Les vétérinaires ont été rassurés par les décisions prises par le gouvernement mais maintiennent leur mobilisation car toute garantie n’est pas offerte dans la mesure où il s’agit d’un projet de loi qui peut être amendé par les députés et les sénateurs », a expliqué Michel Baussier, président de l’Ordre national des vétérinaires.

La rédaction

Loi d’avenir : les vétérinaires maintiennent leur manifestation

Les associations de vétérinaires ont prévu de manifester, ce mercredi 6 novembre à Paris, pour « maintenir la pression » concernant la loi d’avenir agricole. Pourtant, lundi 4 novembre, les ministres de la Santé et de l’Agriculture ont annoncé avoir cédé à leurs revendications en supprimant l’article de l’avant-projet de loi leur interdisant de délivrer les antibiotiques qu’ils prescrivent. « La loi doit passer devant le Conseil des Ministres le 13 novembre, les vétérinaires restent mobilisés avant la navette parlementaire », justifie Michel Baussier, président du Conseil supérieur de l’ordre des vétérinaires, qui parle de « défiance » envers le ministère de la Santé. « Pour autant, nous sommes pour toutes les autres dispositions contraignantes de la loi et pour l’aggravation des sanctions » en cas de fraude, précise-t-il.

La rédaction

Réouverture du marché du bœuf européen vers les Etats-Unis

«L’Union européenne va bientôt pouvoir reprendre ses exportations de bœuf aux Etats-Unis, gelées depuis 1998 suite à l’affaire de la vache folle», s’est félicitée la Commission européenne, le 4 novembre. Le ministère de l’Agriculture américain a décidé «d’aligner la législation américaine sur les normes internationales» en matière d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). La mesure doit entrer en vigueur début 2014. Pour Bruxelles, «cela constitue un pas positif, quoique tardif, pour abolir une interdiction injustifiée et rétablir des conditions commerciales normales» entre les deux partenaires.

La rédaction

Ecotaxe : trois ministres mèneront la concertation 

Le compte-rendu du Conseil des ministres du 30 octobre a permis d’en savoir plus quant à la concertation qui suivra la suspension de l’écotaxe. Un dialogue sera conduit au plan national avec trois ministres. A savoir : Frédéric Cuvillier (Transport), Stéphane Le Foll (Agriculture) et Guillaume Garot (Agroalimentaire). Sur le plan local, ce seront les préfets qui mèneront la concertation. En  parallèle, un pacte d’avenir pour la Bretagne devrait être mis en place d’ici la fin de l’année. Ce pacte d’avenir comprendra un plan pour l’agroalimentaire, articulé autour de priorités précises pour moderniser l’appareil de production régional, ainsi qu’un contrat de plan anticipé entre l’État et la Région. Le préfet de région a d’ores et déjà lancé la concertation.

La rédaction

PAC : AGPB et AGPM rejettent la surdotation aux premiers ha dès 2014

L’AGPB et l’AGPM rejettent, dans un communiqué du 30 octobre, l’éventualité d’une surdotation aux premiers hectares dès 2014. « Les producteurs français de blé et de maïs n’acceptent pas que des mesures décidées dans le cadre de la Pac pour 2015 puissent s’appliquer dès l’année prochaine », déclarent les deux organisations. Bruxelles autorise en effet les Etats membres à anticiper dès 2014 la surdotation aux premiers hectares. Une possibilité sur laquelle la France n’a pas encore statué. L’AGPB et l’AGPM s’émeuvent également du financement du futur plan de modernisation des bâtiments d’élevage par une ponction supplémentaire sur l’enveloppe destinée aux paiements hectare, que ce soit en 2014 ou plus tard. « Cela pénaliserait encore davantage les agriculteurs les plus touchés par la baisse des paiements découplés », soulignent-elles.

La rédaction

Guy Vasseur : «une taxe inappropriée dans le contexte actuel»

Après l’annonce de la suspension de l’écotaxe, le président de l’APCA (Chambres d’agriculture) Guy Vasseur estimait que ce projet « était mal ficelé depuis le départ ». Il posait des problèmes pour toute l’économie et pas seulement la région Bretagne. « Dans le contexte économique actuel, toute idée de taxe n’est pas appropriée et c’est une réaction de bon sens que de l’avoir retirée. » Guy Vasseur estime surtout qu’il n’est « pas tolérable de voir une taxe de cette nature frapper davantage les produits français que les produits importés ». Guy Vasseur en revient surtout à l’idée de départ de la taxe : le financement de l’entretien des routes sans péages. « Il faudra bien trouver une solution », dit-il s’étonnant que les pouvoirs publics ne semblent plus en mesure d’y faire face.

La rédaction

« En septembre 2013, les abattages porcins poursuivent leur recul par rapport à 2012 », selon une étude Agreste publiée le 28 octobre. Ainsi, ils diminuent de 3,5 % en têtes et de 3 % en poids. L’indice Ipampa (indice des prix d’achat des moyens de production agricole) de l’aliment pour porcins est en baisse pour le 8e mois consécutif. Pour la première fois, il passe sous le niveau de 2012, en glissement annuel. Néanmoins, « il reste supérieur de 16 % à la moyenne 2008-2012 », poursuivent les experts.

La rédaction

Le projet de loi d’avenir agricole présenté le 13 novembre en conseil des ministres

Annoncée depuis plusieurs semaines pour le 30 octobre, la présentation du projet de loi d’avenir agricole se tiendra finalement le 13 novembre. En cause : la double consultation, en cours, du texte par le Conseil d’État et le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Saisi par le gouvernement le 3 octobre, le CESE ne rendra son projet d’avis que le 12 novembre. Le Conseil d’État a choisi la même échéance pour émettre ses conclusions. Les auditions à l’assemblée nationale seront lancées dans la foulée. Le texte sera notamment en discussion le 10 décembre en commission des affaires économiques. Les débats débuteront, enfin, le 7 janvier 2014 dans l’hémicycle.

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